Prénom — Rosalie
Age —8 ans
Métier ou activité — Elle ira à l'école de temps en temps à l'avenir quand elle n'explorera pas, ce sera très entrecoupé d’absentéisme mais il y a tant à découvrir à Weirdtown !
Origine & Nationalité — Manille dans les philippines_Manillais
Langues parlées ou écrites maitrisées —
Parle et écrit couramment un mélange d’anglais et de tagalog, le taglish langue utilisé à Manille. A quelques bases scolaire écrites en « filipino »,langue officielle et oral/ écrite en anglais bien qu'un peu plus que le Filipino en raison du taglish.
Époque de votre personnage — De nos jours
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Deux semaines
De quoi avez-vous le plus peur? — Que l'obscurité l'engloutisse et engloutisse les autres
Quel est votre plus grand regret? — Elle regrette que sa Maman ne l'ai pas suivi pour le moment dans le pays merveilleux de la princesse Goosebump. Elle espère retrouver celle ci un jour sans quitter ce monde merveilleux car elle est sûre sa maman reviendra ! Cette maman la fillette l'oublie petit à petit.
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Le grand manteau de Maman même si elle ne se rappelle pas de son aspect elle sait juste que se blottir enroulée sous la couette chaude la rassure de l'obscurité.
Êtes vous croyant? — Non mais elle est prête à accepter l’extraordinaire avec la simplicité d'un enfant.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Toute candide toute innocente elle fera confiance assez facilement face à la gentillesse d'un humain ou d'une créature, les deux elle les accepte tel qu'elle mais si on est méchant avec elle ou si on l’embête la taquine ( elle est susceptible) elle boude et pleure et est très rancunière créature et humain toujours. Elle ne fait pas de différence sauf pour El coco qui la terrifie.
Quartier HispaniqueRace Humaine Semi-conscient qui va petit à petit vers inconscient Bénit Rester
Rosalie
Rosalie est petite pour son âge 1 mètre 23 pour 20 kilos, petit poids pour une petite taille. Elle a les cheveux marrons au carré où elle aime bien mettre un élastique ou une/des barrettes. Elle a des sourcils encre, des joues rosées et une petite bouche. Ses joues se gonflent quand elle boude ou fait un caprice. Elle n'a pas dix bougies alors elle a un corps d’enfant. Elle n'est pas bien solide mais ne tombe pas souvent trop malade ! Elle a un grain de beauté sous le pied gauche. Elle tape du pieds quand elle se met en colère. Elle sautille quand elle est heureuse. Elle est plutôt agile mais ses mains garde la maladresse de l'enfance. Elle aime les vêtements où elle est à l’aise et mignons, elle est coquette, surtout depuis Weirdtown où elle a de quoi prendre soin d'elle ( beaux habits, belles barrettes etc).
Bon fond Elle sait faire preuve de gentillesse et d'attention envers quelqu'un.
Boudeuse Elle gonfle les joues et peut faire la tête bras croisés des heures si elle est fâchée.
Candide Elle accepte inhabituel avec la facilité, l'innocence et la confiance de l'enfance.
Capricieuse elle tape du pied et est tenace quand elle réclame quelque chose si c'est non elle est capable d'en faire voir de toutes les couleurs !
Curieuse elle essaye de comprendre et adore explorer !
Débrouillarde Elle sait faire des repas basiques dont l'omelette et laver le linge ainsi que sortir les poubelles et faire des courses.
Émotive elle exprime facilement tout un panel d'émotions sans censure.
Enfantine Elle adore jouer et a un raisonnement simple, enfantin.
Enjouée facilement elle reprend vite le moral grâce à un petit rien.
Envieuse, Quand quelqu'un a quelque chose qu'elle n'a pas elle est facilement jalouse et ne comprend pas pourquoi l'autre a le droit d'avoir ce truc et pas elle !
Honnête Elle déteste le vol, le mensonge et tout ce qui s’y apparente mais avec douleur elle le sait parfois ses souvenirs il y a du mensonge.
Fragile Elle a besoin de se sentir protégée affectivement même si elle est débrouillarde aussi et Marc comblant ce manque affectif elle n'a pas demandé de tuteur.
Peureuse Elle n'arrive pas à affronter ses peurs que ce soit l'obscurité ou le bruit de l'orage ou la perte progressive de ses souvenirs. Elle fait pipi au lit à cause de sa peur d'oublier, elle tente de se rappeler distinctement en vain. Elle fait de nombreux cauchemars la nuit liée à ses angoisse.
Pleurnicharde elle a la larme facile que ce soit de tristesse ou de joie.
Pleine d'espoir que tout finira par s'arranger, elle est cependant moins persévérante que Marc et peut finir par vouloir abandonner.
Rêveuse Elle aime dessiner et inventer des histoires imaginaire elle y croit pour certaines comme celui de la royauté de Princesse Goosebump d'autres elle sait que c'est faux et le dit, cependant elle a des trous dans ses souvenirs et elle invente pour les combler mais elle aimerait être sûre que ce soit vrai mais ça elle ne peut pas vraiment le savoir de manière certaine.
Marc
Marc est plutôt grand et mince bien qu'ayant malgré tout des muscles. Il a de longues mains forte et délicates à la fois. Il a les cheveux blonds en bataille et les yeux noisettes. Sa peau est rose très pâle, ses joues ne sont pas rosâtres. Il est immatériel et seule Rosalie le voit. Il n'a pas besoin de changer d'habits et porte un haut pull-over grisâtre tirant sur le blanc et un pantalon bleu en jeans qui ne se salissent jamais. Il a une bosse sous ses cheveux, cachée par ceux ci, elle est la relique du traumatisme crânien qui l’a tué.
Il est têtu quand il veut quelque chose il persévéra jusqu'à y arriver, il sait mentir ou ne pas dire si cela est mieux selon lui mais jamais pour heurter, il est protecteur avec Rosalie et loyal envers elle mais méfiant envers les boss et la plupart des gens d'ailleurs contrairement à Rosalie, il sait inventer et faire preuve d’imagination. Il est compatissant envers cette fillette qui oublie peut-être car elle le renvoie a ses propres brides de souvenirs flous qu'il supporte n'étant pas un enfant un pue mieux que Rosalie mais qui le perturbe malgré tout ! Il a son petit caractère qui fait qu'il est tenace dans ses décisions si c'est non c'est non, malheureusement Rosalie aussi.
L'espace personnel de Rosalie est une salle de jeux avec des tas de peluches, poupées, petites voitures, livres de contes, de coloriage, des robots rigolos et des tas de coussins ! La fillette s'y sentirait bien et mal à la fois. En effet malgré ses couleurs enjouées la pièce est sombre avce une lumière tamisée d'une veilleuse nounours et un bruit d'orage nocturne l'emplit en permanence.
La porte de l'espace personnel de Rosalie est jaune pâle avec des fraises dessinées dessus.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — Une envie de se détendre accompagne la sensation d'être alerte, aux aguets que quelque chose surgisse de la pénombre parmi le bruit de l'orage.
Comment êtes -vous dans le mindscape ? — Rosalie est plus forte dans le Mindscape, elle est plus grande aussi, pas adulte le monde adulte lui fait peur mais assez forte et grande pour pouvoir se défendre. Elle reste une enfant dans la tête même si dans le mindscape sa version plus âgée adolescente d'apparence à un mental de ses 8 ans mais qui pleure moins, est plus courageuse, moins fragile.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Non jamais.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Elle sait qu'elle a une maman quelque part mais oublie peu a peu son visage et les souvenirs de son parfums, les moments avec elles se mêlent à une imagination qui comble les trous. Elle a oublié la vieux Jim mais se souvient de sa terreur de l'obscurité qui engloutit tout. Elle a peu d'informations sur sa maman elle sait qu'elle travaillait pour des riches et était pauvres, elle sait aussi qu'elle l'aimait très fort mais ne se rappelle pas des détails et invente ce qui manque. Elle change dans sa tête cahque jour le souvenir du timbre de voix maternelle.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? —
Elle se souvient encore de la main de sa maman, aux longs doigts et si douce qui prenait la sienne. Une main qui était usée par le travail, et grande face à la sienne si petite. Son souvenir le plus précieux est la main de sa maman dans la sienne. Elle tente de se le rappeler tous les matins.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — Maman qui ne rentre pas de l'obscurité et Rosalie au bout d'une semaine seule le cherchant en détresse a précipité le perte de sa mémoire. Elle se rappelle que quelqu'un sans plus savoir qui a dit que sa maman l'a abandonné mais cela ne peut pas être la vérité non ?
Le bébé riait. La maman pleurait. La petite main enfantine se posa sur le visage embrumé de larmes. Cet enfant il n'avait pas de père ou c'était juste une ombre d'un soir parmi tant d'autres qui après avoir blessé son corps lui avait laissé quelques billets. La mère était épuisé, l'accouchement avait été douloureux. Elle avait été accueilli au dispensaire au dernier moment. Et impossible de faire de péridurale.
Dans cet hôpital pauvre de Manille l'accès aux soins de bonne qualité est limité, Cette clinique médicale publique manquait de ressources et d'équipements de base. Elle ne resterait pas longtemps à l'hôpital, ils étaient déjà entassés à quatre dans la petite chambre, d'autres attendaient l'accès à une chambre.
Le médecin entra et soupira : « Si vous voulez laissez l'enfant des associations peuvent le prendre en charge. L'association ANAK-Tnk par exemple a des foyers pour les enfants des quartiers très pauvres livrés à eux même, à la rue sans famille. » Peut-être aurait-elle dû accepter, peut-être que cet enfant devait aller ailleurs pour son bien et le sien.
« Je dois y réfléchir. » dit la femme. Mais quelque chose en elle l’empêchait de se séparer de ce petit être. Elle se savait égoïste mais cette petite main compatit sur elle ou peut-être était ce elle qui comptait sur cette petite main. Elle sortit de l’hôpital le bébé dans les bras. Elle ne l'abandonnerait pas. Pas comme sa mère avait fait avec elle. Même si la perspective de l'élever l’effrayait, elle l’élèverait.
C e n'est pas la faute à l'enfant, cela ne sera jamais la sienne. Et peut-être que grâce à lui elle allait s’en sortir. Fini le trottoir et la drogue. Elle était maman et elle serait une bonne maman ! Elle ferait des ménages elle se débrouillerait.
Faute de réussir à l'aimer pour le moment elle voulait apprendre à l'aimer peu à peu.
Mais tout n'est pas aussi simple.
Cet être sortit de ses entrailles la gênait, elle ne trouvait pas de ménage qui acceptaient qu'elle emmène le bébé au travail. Le loyer du minuscule appartement allait bientôt tomber. Elle manquait de force et d'alimentation donc son lait était insuffisant. Le bébé braillait sans arrêt. Elle n'avait pas le choix, elle devait le confier au vieux Jim pendant qu'elle était au travail.
Le vieux Jim était le concierge et propriétaire de l'immeuble, un sale type mais les loyers étaient si chers que penser à aller ailleurs était impossible. Dans les bidonvilles c'était pire. Et dans la rue n'en parlons pas. Elle alla à la chambre du vieux Jim qui lui réclama le loyer. Elle promit de le payer et l'implora.
« Et j'y gagne quoi à le garder ce chiard ? » interrogea t'il en allumant une cigarette. « Ce que vous voulez. » implora la mère. « Quand elle sera en âge elle fera mon ménage je te préviens, en attendant je vais m'en occuper, mais ce sera toi qui fera mon ménage et mes repas ! Et tu ne sera pas payé ! Retourne sur les trottoirs, mais ne ramène pas une autre chialeuse si tu veux du fric ! Je suis déjà gentil de te la prendre sous mon aile ta gamine ! »
Le vieux était tout sauf gentil et elle le savait mais elle se contenta de baisser la tête. Elle travaillait chez lui le jour, faisait le ménage dans une entreprise le soir et parfois quoi le mois était trop dur retournait sur l'enfer des trottoirs la nuit.
La fillette avait à présent 2 ans et demi. La mère rentrait au petit matin suite à des nuits avec des « clients ». Elle avait froid, son corps tremblait meurtri. Elle récupéra sa gamine chez le vieux Jim et monta à son minuscule appartement l'enfant dans ses bras tenu précieusement mais douloureusement.
Plus le temps passait plus elle se rendait compte que ce petit être n'était pas sa clef salvatrice comme elle avait espéré en le gardant mais elle ne regrettait pas de l'avoir gardé, elle l'aimait malgré tout, elle serait là pour lui.
Elle allongea l'enfant sur la canapé défoncé et elle s'allongea au sol. Elle regarda longuement le plafond jaune cassé, ébréché. Elle serait là pour lui mais c'était trop dur bien trop dur sans ses « pilules de rêves » ou de « cauchemars ».
Alors elle sortit un petit sachet de sa poche. Dedans d'étranges billes rondes. Des billes qui autrefois lui avait gâché la vie et la santé mais un client satisfait lui avait offert le sachet avec quelques billets. Elle ferma les yeux et avala le sachet. Elle se sentait partir tout doucement, bientôt le monde lui paraîtra simple et beau avant qu'elle ne redescende brutalement, violemment. Mais elle avait besoin de ce billet pour le pays des merveilles car le monde était cruel bien trop cruel.
Même si elle en sombrait encore plus.
Elle ne vit pas la petite fille se réveiller et se blottir à ses pieds.
Du haut des ses quatre ans presque cinq ans, Rosalie aimait sa maman. C'était une princesse, tous les soirs elle se faisait très très belle pour aller danser au bal. Le vieux Jim disait à Rosalie qu'elle était une enfant de catin. Rosalie sans en savoir le sens savait bien que c'était une insulte. On insultait pas Maman qu'elle aimait et qui l'aimait tant. Maman lui disait « je t'aime » et la berçait dans ses bras. Maman l'aimait mais le vieux Jim était méchant lui il disait du mal de Maman alors...
Rosalie n'aimait pas le vieux Jim. Il criait sans arrêt sur sa maman.
De plus le vieux Jim était méchant avec Rosalie aussi. Il lui changeait se couches pas assez souvent, si bien que c'était irrité. Il la laissait pleurer des heures. Jamais il ne la consolait. Parfois quand elle pleurait trop il lui prenait le bras brutalement et l’enfermait dans le placard. La petite avait peur dans ce placard, il faisait sombre, cela faisait peur, elle détestait l'obscurité.
Ce soir Maman rentra tard. Elle était en larmes, elle monta les marches vers l'appartement la fillette dans ses bras mais elle s'écroula devant la porte. Maman avait la tête qui tournait, elle avait pris trop de cachet de « rêve », elle ferma les yeux et là tout s'effaça autour d'elle.
Elle était dans une clairière, il faisait beau, elle avait chaud. Devant elle une maison. Elle entra, elle sentait qu'elle ne devait pas rester, quelqu'un l'attendait mais qui ? Elle se souvenait à peine de sa voix. Elle se glissa dans la baignoire, une belle baignoire comme celle de l’hôtel dont elle nettoyait la crasse. Elle entendit soudain : « Maman ? » alors qu'elle fermait les yeux se laissant aller.
Maman ? Elle était Maman ? Elle entendit cette petite voix à nouveau mais elle voulait rester là au calme, en paix tout le temps. C'est alors qu'elle entendit des larmes d'enfant. Elle plongea dans l'eau et ferma les yeux pour ne plus les entendre.
Puis une secousse et elle émergea.
Le vieux Jim était au dessus d'elle et venait de lui verser un vase d'eau sur la tête puis de la gifler. « Vous êtes priée de pas mourir d'overdose sur mon pallier ! La gosse m'a réveillée à brailler ! Et vous me devez le loyer ! » Il partit en maugréant : « Ces Junkis ! »
« Maman ? » pleurait la petite avant de la réaliser éveillée, la mère s'assit sa tête la cognait comme un tambour, elle avait la nausée.
La fillette mit ses mains sur le visage maternel et dit doucement : « Souris Maman Princesse ! »
La mère prit l'enfant qui lui souriait dans ses bras en dispersant mille excuses pour Rosalie autour d'elle. Elle n'était pas seule et elle ne laisserait pas l'enfant seule.
« Ça te dirait de venir faire le ménage avec moi ? Mais il faudra être très sage et rester à la salle du bas comme si tu étais une enfant d'un client ! Tu n'aurais plus à rester seule avec le vieux Jim ! » dit la femme tremblotante.
« Oui je veux aller au bal avec Maman ! » sourit la gamine qui ne comprenait pas bien. Elle gonfla les joues : « Le vieux Jim est vilain ! »
La mère sourit, elle savait que sa fille la croyait Princesse de conte de fées, des contes elle lui en avait tant raconté faute de pouvoir lui dire la sordide réalité, tout mais pas à ça pas à cet enfant innocent.
A l'école publique de Rosalie 6 ans il y avait beaucoup de pauvreté. Mais le manque de tout Rosalie connaissait même si Maman se démenait pour ramener de quoi manger et si le climat de Manille était tropical ( températures constamment élevées, avec de faibles variations annuelles) et ne nécessitait pas de grand manteau de quoi se vêtir quand même bien entendu. Les habits de Rosalie n'étaient pas de toute première jeunesse et parfois un peu sale mais ils étaient dans l'ensemble potables. Parfois Rosalie avait faim mais jamais très longtemps.
Maman en revanche était sans arrêt épuisée. Rosalie avait fini par voir en ses traits tristes quand elle y allait que Maman n'allait pas au bal, mais avec des ogres de nuit qui lui faisaient du mal et des grands dragons géants tyrans qui la faisaient nettoyer jusqu'à épuisement leur château !
Rosalie elle quand Maman était avec les ogres restait à la maison seule, elle avait toujours peur que l'obscurité l'engloutisse mais quand elle allait chez les dragons parfois certains d'entre eux voulaient bien Rosalie chez eux et offraient un jus de fruit à Rosalie pendant le travail de Maman.
Rosalie ne détestait pas les dragons, pas tous, mais elle ne comprenait pas pourquoi eux avaient tout et elles quasiment rien. Elle trouvait qu'un dragon même qui offre le jus de fruit était très égoïste ! Et si elle voyait bien que les dragons avaient l'apparence humaine elle ne s'y trompait pas, après tout dans son livre de conte il était dit que les créatures pouvaient prendre forme humaine car c'était plus pratique pour vivre avec les Hommes.
Maman lui lisait ses contes et Maman n'avait jamais tort. Même sans aller au vrai bal Maman restait une Princesse, la Princesse de Rosalie.
Rosalie se promit qu'un jour Maman irait vraiment au bal et qu'il y aurait des lumières partout ! Ce serait beau et les ogres ne seraient pas invités jamais, Maman n'aurait plus peur ou ne serait plus triste. La nuit aura perdu.
Mais la nuit ne perdit pas.Maman n'était pas là. Maman ne rentrait pas depuis deux jours. Rosalie grimaça. Elle avait à présent 7 ans. La fillette mit un œuf dans un bol puis un deuxième, elle battit les œufs, elle mit un peu de beurre dans une poêle et y déposa les œufs battus. Une douce odeur d'omelette emplit vite le minuscule appartement. Puis elle refit de même une seconde fois. Quand elle rentrera Maman allait trouver son omelette que la fillette venait de mettre en assiettes. La fillette prit la bouilloire et y fit bouillir de l'eau, c'était lourd pour ses petits bras alors elle dut faire très attention en mettant l'eau chaude dans son bol avec les nouilles séchés, elle fit de même dans un deuxième bol puis les recouvrit d'un couvercle. Elle regarda l'horloge murale et attendit trois minutes, avant d'égoutter les nouilles instantanées dans l'évier en montant sur une chaise pour l'atteindre. Enfin elle sortit deux bananes et posa le tout sur la table basse.
Encore ce soir elle attendrait Maman, Maman qui ne rentrait pas, Maman que la nuit devait dévorer. Maman qui allait revenir, elle en était sûre ! Maman devait lui raconter la suite de ces histoires merveilleuses, Rosalie le savait au fond à présent c’était des contes mais elle aimait encore faire comme si ceux ci étaient réels. Elle adorait écouter la voix de Maman si douce, si cajolant, une voix de princesse ! Parfois Rosalie se disait que sa Maman était vraiment une princesse mais qu'un jour quelqu 'un lui avait tout pris et que ce jour là, ce voleur l'avait condamnée à une vie de misère.
Rosalie détestait ce voleur, il était sûrement dans un de ces hôtel de luxe à présent à manger du gâteaux et des chocolats tous les jours et même des bonbons ! Et il avait de beaux habits et il ne pleurait jamais ! Pas comme Maman. Maman était une princesse qui ne mangeait jamais de chocolat, le chocolat Rosalie le connaissait car elle en avait toujours un peu à son anniversaire, c'était un luxe qu'elle n’avait qu'une fois par an et quel luxe ! Il fondait dans la gorge, sur la langue et était bon comme un câlin de Maman. En cet instant où Maman ne rentrait pas Rosalie aurait bien aimé du chocolat. Elle avait eu son anniversaire il y a très peu de temps mais elle avait déjà mangé tout son chocolat !
C'était bien dommage.
La porte de la maison s'ouvrit. C'était Maman, elle avait les traits tirés et le visage triste, fatigué. Elle ne lui avait jamais paru si fatiguée Maman à Rosalie, pourtant Maman elle était souvent très fatiguée.
Mais là en plus d'être fatiguée, d'avoir les traits tirés et de sembler triste, Maman avait les sourcils froncées et tout ce qu'elle fit quand elle vit sa fille accourir vers elle c'était dire : « Rosalie pourquoi tu as fait ça ? » Ni câlin ni bisou ni rien juste ce ton glacial et déçu. Rosalie ne comprenait pas. Maman ne l'avait jamais grondé comme cela, la Maman qu'elle connaît elle est toute douce et gentille et elle raconte des histoires supers. C'est une princesse là la nuit lui avait rendue une sorcière.
« T'es pas ma Maman Princesse ! » recula Rosalie en grimaçant. Maman sorcière la prit par la bras et lui dit : « Rosalie arrête tes bêtises, le monde n'est pas un conte de fée il serait tant de grandir ! Je vais voir des types qui me font du mal pour qu'on ait à manger chaque jour et je nettoie la merde des gens pour qu'on puisse avoir des habits et un toit ! Je n'ai rien d'une princesse ! »
Rosalie avait les larmes aux yeux et cria : « Je te déteste ! Je te déteste ! » Maman eut comme une vague de peine sur le visage et elle soupira en lâchant le petit bras. La fillette eut soudain peur de ses mots et pleura : « Non Maman je suis désolée je ne te déteste pas ! Ne m'en veux pas Maman ! Ne repars pas ! » La Maman souffla épuisée : « Il en valait la peine au moins ce lapin en peluche ? Je me suis fait enguirlander et j'ai dû faire des heures supplémentaires non payés pour leur rembourser l'incident ! »
Et là Rosalie comprit le souci, elle était chez des gens où travaillait sa Maman et il y avait ce bébé et sa peluche si douce, si belle, un si petit et beau lapin en tissu avec un joli nœud papillon. Elle l'avait pris au bébé alors qu'il dormait. Elle l'avait mis dans sa grande poche de robe et quand le bébé s'était éveillé et avait pleuré elle avait fait comme si rien n'était. Le bébé avait tout, une chambre pleine de jouets, des coussins animaux et tant de livres ! Il ne lui manquerait pas ce lapin s'était dit la fillette. Mais le bébé avait pleuré pleuré et Rosalie s'était enfui de la maison pour se cacher dans le jardin.
Elle avait entendu Maman se faire gronder, la dame disait au bébé mais où est ton doudou ? Puis elle disait à Maman où est votre fille ? Je suis sûre que cette fille de pauvre a eu envie de son doudou, mon fils ne se sépare jamais de son doudou ! Le cœur de Rosalie s’était serré, elle ne voulait pas que sa maman se fasse gronder surtout que derrière la porte elle entendait sa maman dire que sa fille ne ferait jamais ça et se faire hurler dessus encore plus. Rosalie s'était levée et était rentrée penaude dans la maison dans un : « faut pas gronder Maman....Maman est une princesse ! Ce n'est pas sa faute si on lui a tout volé ! » Puis elle avait tendu la peluche au bébé penaude. « ce bébé il a tout moi j'ai rien c'est injuste ! Mais le plus injuste c'est que vous criez sur Maman, c'est pas elle qui a pris la peluche ! » La dame avait ri, avait toisé la fillette dans un : « Tous des voleurs ces pauvres ! » Puis elle s'était retournée vers Maman et lui avait dit : « Et vous que je ne vous revois plus ! » Mais un monsieur était entrée et avait dit : « Je crois qu'on peut s'arranger, elle pourrait travailler quelques heures gratuitement pour nous et l'incident serait clos. » « Bien ! » dit la femme « Mais sa fille s'excuse et dit pardon à mon Bénichou chéri! » Les dents serrés l'enfant Rosalie s'excusa.
Rosalie n'avait jamais eu aussi honte. Maman n'avait pas pu rentrer car elle avait dû passer plusieurs nuit à veiller Bénichou et jours à faire le ménage. C'est le week-end lui avaient dit ses employeurs avec un sourire mauvais pas de souci pour l'école non ? Et si elle sait voler, elle sait se débrouiller !
Rosalie éclata en larmes et renifla : « C'est pas juste Maman , Bénichou il en a plein de lapins ! » « Tu sais quoi ! » dit Maman Princesse en s'agenouillant devant sa petite fille « A ton huitième anniversaire je ferai tout pour que tu n'aies pas de chocolat ! » La fillette gonfla les joues croyant être punie. « Je n'ai pas fini ! » s'aperçut Maman en riant. « A ton huitième anniversaire tu auras un beau lapin en peluche ! » Toute contente Rosalie sauta dans les bras de Maman Princesse.
C'était le huitième anniversaire de Rosalie. Elle était rentrée de l'école toute contente. Elle avait pensé à son lapin tout beau tout doux toute l'année ! Maman Princesse avait promis ! Mais encore une fois Maman ne rentrait pas ce soir. Elle allait forcément rentrer ! Mais il était tard presque minuit et Maman Princesse n'avait pas passé la porte du minuscule appartement.
Il faisait sombre, Rosalie alluma la lampe de chevet et se mit sur le vieux canapé, elle prit une couverture rouge et s'en couvrit, elle était épuisée mais dans quinze minutes il serait minuit et ce ne serait plus son anniversaire. Maman avait quinze minutes pour arriver !
Mais Maman ne vint pas. Une voiture l'avait fauchée, puis s'était enfuie laissant son corps inerte au sol avec près d'elle un lapin en peluche.
Rosalie ne le savait pas. Alors elle attendait la peur au ventre. Elle finit par s'endormir. Cinq jours passèrent, il n'y avait plus rien dans le frigo et Rosalie n'avait pas d'argent pour acheter à manger, Maman Princesse ne rentrait pas, pourtant Rosalie se refusait de voler la dernière fois cela avait empêché Maman de rentrer, elle ne voulait pas aggraver la situation ! La petite fille ne comprenait pas pourquoi Maman ne rentrait pas.
Alors quand le vieux Jim vint réclamer le loyer, la fillette de huit ans et à présent six jours éclata en sanglots.
Le vieux Jim pesta : « Elle t'a abandonné ta catin de mère ? Pas étonnant pour une Junkie ! » Rosalie n'y tint plus, elle fonça sur le vieux Jim qui tomba en un cri qui ressemblait à un long raclement de gorge.
Mais Rosalie ne s'occupa pas de son sort. Sa Maman ne l'avait pas abandonnée ! Sa Maman l'aimait ! Sa Maman Princesse avait dû se perdre, il suffisait à Rosalie de la retrouver ! Elle descendit l'escalier du vieil immeuble et sortit dans l'obscurité du soir. Il faisait chaud et il pleuvait ce soir et Rosalie fut vite trempée mais qu'importe Maman Princesse ne l'avait pas abandonné ! Elle devait être en train de travailler et reviendrait avec la peluche en s'excusant du retard. A cet instant la fillette était si désespérée qu'elle était prête à pardonner tout à sa maman même cette absence à son anniversaire. Plus les heures passaient plus elle se disait que ce n'était pas grave si Maman aavit oublié sa peluche tant qu'elle la retrouvait.
Mais au petit matin Rosalie n'avait pas retrouvé Maman Princesse alors elle s'écroula à genoux. Elle était fatiguée, elle en avait assez de chercher ! Elle ne voulait pas retourner à l'appartement avec le méchant vieux Jim qui veut son loyer, de toute façon elle ne savait pas si elle saurait le chemin pour rentrer. Elle voulait un abri, elle voulait tellement un abri où elle se sentirait en sécurité. Mais les bras de Maman avaient disparus avalée par la nuit. Quelque chose disait en la petite fille que Maman ne reviendrait pas, une peur sans nom. Maman n'avait jamais oublié son anniversaire ni passée quasiment une semaine sans rentrer. La fillette voulait abandonner, elle avait peur, était trempée, avait faim, elle sentait qu'elle n'avait nulle part où aller.
« Maman Ma...maman... » bredouilla la fillette. Mais en vain, elle explosa à nouveau en larmes. A travers ses larmes le paysage changea et des grands immeubles, une étrange ville apparut, il ne pleuvait plus, il faisait toujours chaud. Les rues étaient pavés, colorées, les maisons en argiles étaient de différents colories et de toutes les formes. Et devant la fillette un arbre avec une cabane comme elle en avait toujours rêvée.
Rosalie était abasourdie et un peu désorientée, une seconde avant elle était...ailleurs et cherchait...quelqu'un ? Quelqu'un qui comptait énormément pour elle. Une Princesse. Oui c'est ça une princesse à la douce odeur de rose et au sourire sublime. Pourquoi tenait elle tant à cette princesse ? Elle ne savait plus bien. L'oubli avait déjà commencé pour cette fillette perdue. Quelqu'un lui tapota l'épaule. Elle se retourna un arlequin au visage qui ressemblait à un soleil lui souriait. Il avait un nœud papillon énorme et un bonnet avec de grosses clochettes qui tintèrent quand il pencha la tête sur le coté en disant d'une voix enjouée : « Bienvenue Rosalie mimi, dans ton nouveau chez toi, sur un arbre un toit, rien qu' à toi ! Je suis Goosebump tu le sais n'est ce pas ? Et ump là là les papiers et les clefs pour toi ! » Rosalie se releva encore désorientée et prit les papiers, les clefs dans ses petites mains. Devant elle une boite au lettre avec un nom dessus que Rosalie lut : « Diwata Rosalie ». C'était bien son nom. Rosalie se retourna vers l'étrange arlequin Goosebump était ce la princesse qu'elle cherchait ? Mais avant qu'elle puisse lui demander Goosebump était partie.
Rosalie observa son nouveau chez elle d'après ce qu'elle comprenait. Une balançoire au siège bleu foncé comme elle avait toujours voulu sur une des branches de l’arbre. Elle s'y assis et se balança réfléchissant, elle devait partir elle le sentait mais pourquoi si Goosebump était vraiment la princesse qu'elle cherchait alors elle l'avait trouvée et elle n'avait aucune raison de ne pas rester. Mais est ce que Goosebump était vraiment cette princesse ? L'enfant n'en était pas sûre. Dans le doute elle décida que oui. Ce oui la rassura et elle passa une main sur les rollers accrochés à la poutre du toboggan servant à descendre de la cabane dans l'arbre. Elle n'avait jamais eu de Rollers, c'était trop cher, est ce que j'étais trop pauvre pour ça ? Se demanda l'enfant. Oui c'est probablement ça ! Mais Était était de plus en plus floue, elle ne savait pas bien si cela valait la peine de s'en rappeler. Un frisson passa en son dos, non elle préférait explorer sa maison au lieu d'essayer de tout comprendre.
Elle monta l'échelle sur le tronc et entra dans la cabane au toit et aux fenêtres bleues. Dedans tout était à sa hauteur, pas comme chez sa maman, sa Maman c'était la princesse qu'elle cherchait non ? Ou c'était Goosebump la princesse ? La fillette était désorientée par ce nouveau monde, un peu hébétée. Peut-être que Maman alla la rejoindre, oui c'est ça elles avaient dû déménager, loin du vieux Jim, loin de l'appartement minuscule et même pris le train, l'enfant avait toujours rêvée de prendre le train cela devait être encore mieux que le bus scolaire ! Et cela grâce à la princesse Goosebump qui les avait invitées ici ! Elle était gentille la princesse Goosebump ! Rosalie se promit de le remercier tous les jours de sa nouvelle vie ici. Quant à sa maman elle allait arriver, autant visiter le reste de la nouvelle maison ! Maman allait sûrement revenir quand elle aura fini le voyage aussi et grâce à la princesse Goosebump il ne pourra plus rien arriver de mal ! L'enfant sautilla sur le canapé rouge tout neuf du salon et devant une boite à images, une télévision ! L'enfant retint son souffle, elle en avait déjà vu une bien que différente de celle ci chez les employeurs de sa maman mais n'avait jamais pu voir d'elle même un dessin animé ! Pas comme en voyaient parfois les enfants des employeurs. Elle ne se souvenait pas bien quel dessin animé elle voulait à l'époque. Mais là de suite elle voulait un dessin animé avec une princesse , elle alluma la télévision, à son ravissement elle s'alluma, elle ne trouva pas de dessin animé de princesse la radio ou la presse n'en ayant pas parlé mais elle trouva un dessin animé qui lui plut. Elle le regarda puis un autre, une heure passa, deux heures. Elle finit par s'endormir sur le canapé. Quand elle se réveilla, il faisait nuit. Elle éteignit la télévision et elle alluma la lumière et elle se frotta les yeux. « Maman ? » demanda la fillette. Dehors il faisait nuit noire. Un frisson passa dans le dos de la petite fille. Maman ne revenait pas. Et elle avait trop peur pour la chercher dans la nuit, la nuit qui avale tout, la nuit qui prend tout.
Elle alla dans la chambre et ne put s’empêcher de pousser un cri de ravissement. Elle était empli de livres d'images, de jouets, de peluches et de quoi dessiner. Au sol un tapis rose et vert avec un calird de lune bleue. Le lit avait une couverture avec des fraises dessinées dessus, un petit bureau et une table rose ronde, un ordinateur dans un coin de la pièce même si cela elle n'en avait jamais vu avant. Tout cela à sa hauteur bien entendu. Sur son oreiller il y avait un dessin de chat bleu. L'enfant n'avait jamais, une plante dans un coin, c'était uen très belle chambre et l'enfant était toute contente ! Elle sortit un livre d'images et regarda les jolies illustrations avec la petite histoire d'un canard qui voulait attraper les étoiles. L'enfant aima l'histoire mais elle se dit que ce serait encore mieux si sa maman lui lisait. Maman... Où était-elle ? Pourtant elle avait dû suivre la princesse Goosebump aussi ! Elle aurait dû être là ! Ce n'était pas normal qu'elle ne le soit pas.
Peut-être devrait-elle demander à la princesse Goosebump où était sa Maman ? Mais l'enfant ne savait pas où était passée la princesse Goosebump non plus. Alors elle prit une feuille et écrivit :
« Chère Princesse Goosebump,
Maman n'est pas avec moi et je ne sais pas pourquoi.
Elle aurait dû déménager dans ton pays merveilleux avec moi.
Est ce qu'elle s'est perdue en chemin ?
Est ce que tu peux l'aider à revenir s'il te plaît ?
Tu es une princesse tu peux tout faire !
Merci de m'avoir accueillie ici !
C'est vraiment jolie ici.
J'espère que tu retrouveras vite ma maman Princesse Goosebump.
Rosalie. »
Rosalie plia le papier en avion de papier et le lança du haut de sa cabane, c'est une princesse princesse Goosebump, elle allait forcément le trouver !
Mais le lendemain ni le surlendemain Maman ne revint pas, tous les matins l'enfant recevait de l''argent dans sa boite aux lettres et avait appris à descendre en ville assez vite pour acheter de quoi subsister. Tout était expliquer dans les papiers d'arrivée, tout sauf où était sa maman. Elle colla même des affiches en ville mais elle furent emportées, probablement par le vent. Cela faisait presque deux semaines que l'enfant était à Weirdtown et elle oubliait de plus en plus le visage de sa maman. Elle ne savait pas pourquoi. Mais cela l'inquiétait, les affiches qu'elle dessinait étaient de moins en moins précises.
Dans sa maison-cabane, dans l'arbre, au drapeau rouge pirate enfantin, que ce soit sous la douche ( dans le tronc de l'arbre creux il y avait des tuyaux et des câbles pour que l'eau et l’électricité marchent dans la cabane dans l'arbre), dans la chambre à jouer, devant les dessins animés de la télévision, quand la radio diffusait de la musique et qu'elle s'amusait à tourner avec une peluche en partenaire, devant les livres d'histoires imaginés et imagés près de la petite bibliothèque du salon ou de sa chambre, dans le tipi de la terrasse où on pouvait observer les étoiles sans être dans le noir grâce aux guirlandes lumineuses, en faisant du toboggan pour descendre de la cabane, de la balançoire ou même aux toilettes l'enfant essayait de se rappeler à quoi ressemblait sa maman mais plus le temps passait plus ses contours lui étaient incertains et elle ne savait plus ce qu'elle avait inventé dans l'apparence maternelle de ce qui était vrai.
Elle était de plus en plus mal. Peut-être était ce pour cela qu'elle reçut une bénédiction, car le créateur a voulu l'aider ou juste résoudre le souci. Quoi qu'il en soit quand elle se réveilla le lendemain il y avait quelqu'un dans le tipi sur la terrasse, de l'arbre, au toit en toile décoré d'une guirlande multicolore et lumineuse, quelqu'un d'autre que Rosalie qui s'y était assoupie la veille.
Il ne savait pas pourquoi il était là, en voiture il avait écrasé une femme , il ne savait même pas son visage ni son nom. Il avait fui les idées embrouillés par l’alcool, sa petite amie et lui s'étaient séparés, il avait noyé son chagrin dans l’alcool puis le drame suivi d'un autre, durant sa fuite il s'était pris un arbre. La voiture était dans un sale état et lui il était mort. Après ce fut un long trou noir sans fin ou peut-être pas mais il n'avait aucun souvenir de cet après, déjà que ce qui vient d'être conté lui revenait par brides flous, par flashs confus, était ce vraiment la réalité ? Probablement, il avait encore la sensation de la douleur brûlante en lui. Il grimaça, passa sa main sur son visage mais....celle ci le traversa, il hurla et une petite tête enfantine surgit du tipi.
« Bon bonjour. » dit il de manière saccadée mais tentant de se calmer. Il se souvenait vaguement avoir été responsable de jeune gens autrefois sans grandes précisions mais là l'enfant était vraiment petite, elle n'avait à coup sûre pas ses dix bougies !
« Bonjour est ce que tu as vu ma Maman ? Princesse Goosebump ne m'a pas encore répondue. » dit la fillette des larmes au bord des yeux.
Qui était Princesse Goosebump ? Et pourquoi cette enfant te faisait ressentir le devoir d'être là pour elle ? De rester près d'elle ?
« Je ne sais pas où est ta Maman mais je peux t'aider à la chercher ! » lui sourit-il. Il avait d'autres priorités là comme par exemple trouver pourquoi sa main le traversait mais quelque chose en lui lui disait qu'il devait aider cette enfant.
Enfant qui retrouva le sourire et s'exclama : « Super ! A deux sûre qu'on va la trouver ! » Elle sautilla sur place toute contente et courut pour descendre l'échelle, il était juste derrière elle et attendait se demandant comment il allait descendre si sa main les traversait avant que la fillette manque un barreau... Un cri de l'enfant, une main adulte qui se lève et il la maintint en l'air. Il était stupéfait, elle aussi. Il ramena la main vers lui comme la prenant contre lui sans pouvoir le faire et elle revint sur la palissade. Il ne savait pas comment il avait activé ce pouvoir ni comment le contrôler. Il avait sauvé l'enfant instinctivement.
Elle s'était relevée ébahie et l'avait longuement regardée. Puis elle avait annoncé suspicieuse: « Est ce que tu es un super héros ? » Il restait là stupéfait alors elle lui sourit en s'exclamant : « Allez viens ! » Elle redescendit l'échelle en faisant attention, étrangement il fut poussé à la suivre, ses pas frôlaient à peine le sol, il avait plus l'impression de se repérer au barreaux de l'échelle que de réellement s'appuyer dessus.
Elle se retourna étonnée qu'il la colle mais après tout cela ne la gênait pas tant qu'il se retournait pendant qu'elle se changeait, elle était encore en pyjama. Elle s'habilla, pris son sac d'affiches imprécises et dit dans un grand sourire : « On y va ! »
Elle glissa sur le toboggan, il la suivit. Il la vit coller ses affiches sur les murs d'argiles colorés, sautiller sur les pavés multicolores. Elle l'intriguait cette petite toute seule, et envers elle il ressentait une loyauté d'ange gardien, sans nom.
Puis il la vit demander à plusieurs personnes si ils avaient croisé sa maman : « Maman elle s'appelle s'appelle ...Maman... et elle a les cheveux longs et doux....je crois... » Il se dit que avec si peu ils n'allaient rien trouvé mais il ne dit rien pour ne pas peiner la petite fille.
Il voulait l'aider alors il demanda à la fillette son nom de famille elle répondit : «Rosalie Diwata et toi ? » « Marc Juste Marc. » dit il ne se souvenant que de son prénom. Elle rit : « C'est un drôle de nom Juste ! » Il voulut la contredire mais elle avait déjà repris les recherches. Il avança vers quelqu’un et demanda : « Auriez vous la connaissance d'une Madame Diwata ? » Mais la personne ne l'entendit pas, pire elle continua vers lui sans le voir, il voulait l’éviter mais ne réussit pas, il se prépara à l'impact mais la personne passa en travers lui sans remarquer sa présence. Il resta ébahi mais se sentait obligé de suivre la fillette, si elle tentait de s’éloigner de lui pour demander, il se retrouvait toujours à ses cotés sans pouvoir s'en détacher.
Si bien que les passants nombreux l'ignorant, ne semblant ni le voir, ni l'entendre, ni le sentir. Au final la fillette s'assit sur un banc de pierre et soupira les larmes aux yeux : « Maman je ne la retrouve pas, et et je commence vraiment à oublier à ce qu'elle ressemble, si ça arrive totalement comment je vais faire pour la retrouver ? » Il ne le savait pas mais il savait une chose il voulait rendre le sourire à cette bouille !
Comment il avait fait tout à l'heure ? Il se concentra et il fixa l'enfant, il leva les bras et...rien ne se passa. Il murmura à la fillette : « Allez rentrons à ta maison ta Maman reviendra sûrement ! Il suffit de l'attendre ! » « Et si elle ne sait pas où je suis ? » s'inquiéta la fillette. « Elle saura ! » lui sourit-il.
Le soir il la veillait quand elle se mit à pleurer dans son sommeil. Il se concentra à nouveau et leva doucement les mains les balançant comme s'il berçait un bébé, d’abord rien puis au bout de plusieurs essais elle se mit à léviter au dessus de son lit, il la berça dans les airs doucement lentement avant de la reposer sur le lit quand elle fut apaisée.
Il avait un pouvoir de faire léviter qu'il contrôle encore pas à chaque fois, on le traversait et seule Rosalie semblait savoirs a présence, Marc devait se rendre à l'évidence il était un fantôme. Un fantôme qui ne voulait ni ne pouvait s'éloigner de la fillette.
Demain cela fera deux semaines que Rosalie était arrivée ici à Weirdtown. Elle a encore tant à découvrir !
Dans son ancienne vie dont il n'avait que des brides, des sensations, Marc 30 ans, a tué la mère de Rosalie dont il ignorait tout. Il ne se rappelait pas de cela mais il savait à présent qu'il avait une dette envers cette enfant qu'il ne connaissait pas. Il a d'ailleurs oublié la plupart de ses souvenirs. Cependant Marc avait quitté ce monde tout comme la mère de Rosalie et était à présent un fantôme. Un fantôme à l'étrange destinée.
Rosalie avait huit ans. Une mère de 28 ans ancienne droguée et prostituée qui gagnait sa vie en faisant des ménages et le trottoir parfois pour les fins de mois.
Petite Rosalie allait à l'école et on voyait bien ses difficultés sociales. L'école aurait ailleurs pu faire un signalement mais dans ce quartier pauvre de Manille dans les philippines, les gosses en difficulté il y en avait alors cette fillette à l'apparence sage et mal habillée n'était pas prioritaire. Sachant qu'à Manille, entre 250 000 et 1 million d'enfants vivent dans les rues, livrés à eux-mêmes, alors la gamine avait la chance d'aller à l'école publique et d’avoir un toit même si ce n’était pas une école bien riche et qu'elle vivait sous un toit assez pauvre mais un appartement minuscule mais existant. Et puis elle était si débrouillarde mais nous en reparlerons dans l'histoire. Cette histoire qu'en présence de Marc elle oubliait à présent de plus en plus.
Marc était un professeur de collège à la vie heureuse qui venait de rompre avec sa petite amie suite à une dispute. Il avait trop bu ce soir là, il a pris la voiture et n'a pas vu la mère de Rosalie qui traversait. Il a paniqué et s'est enfui avant de heurter un arbre et de mourir à son tour.
Depuis quelques temps il hante Rosalie huit ans, lui tenant compagnie, faisant léviter les objets pour elle, traversant les murs, seul, sans Rosalie, cela, cependant. Il lui prête assistance, la fait léviter pour la bercer, la protège grâce à son pouvoir de lévitation qu'il met à son service, dialogue avec elle pour qu'elle se sente moins seule.
Il ne sait plus pourquoi il sait juste qu'il DOIT être près d'elle, une sorte de DEVOIR de l’aider et de LA PROTÉGER.
Personne d'autre que Rosalie ne le voit ni ne l'entend, il la hante mais pas avec de mauvaises intentions. Mais cela a un prix plus il est là plus Rosalie s’invente une nouvelle vie et oublie le peu qu'il lui reste de l'ancienne de plus en plus loin d'elle, oubliant jusqu'à cet amour pour sa mère qui l'aimait aussi malgré tout.
Bien sûr ce pouvoir n'est apparu à la fillette qu'une fois à Weirdtown, personne ne sait si c'est sa grande solitude dans sa jolie cabane colorée toute équipée dans cet arbre quartier Hispanique qui a appelé cette bénédiction ou la compassion d'un quelconque Dieu pour cette enfant seule et solitaire.
Quoi qu'il en soit Marc est apparu le lendemain à elle. Depuis il ne la quitte plus. Il est le seul fantôme qu'elle voit et elle est la seule qui le voit. On croit d'ailleurs que la lévitation d'objets et d'êtres c'est Rosalie qui la crée.
Ce qui n'est pas tout à fait la vérité.
Il y avait tout de même une limite à Marc en ses capacités de lévitation : il ne pouvait faire léviter, "pousser" ou "tirer" que des objets dont il aurait été capable de soulever, tirer ou pousser de son vivant.
De plus c'est un fantôme certes mais pas une sorte de fantôme pouvant posséder les gens. De plus, Marc ne pouvait pas s'éloigner trop de Rosalie, déjà parce que c'est sa bénédiction, donc elle lui est étroitement liée, mais la petite Rosalie c'est aussi son lien d'attache au monde des vivants à Marc.
El coco, Le croque-mitaine du quartier hispanique dont on parle à mi voix le soir dans le quartier, elle ne l'a jamais vraiment vu mais elle le voit dans chaque nuit trop sombre quand plus aucune lumière ne brille dans la chambre. Et elle en a très peur. Rosalie a peur d'être engloutie par la nuit comme quelqu'un autrefois mais elle a oublié qui.
Cela fait à peine deux semaines qu'elle est là ( même si le temps ne passe pas vraiment) du coup elle n'a pas entendu parlé de « Onichan » ni « Michawi » mais à venir en rp !
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? —
Rosalie voudra faire partie des enfants des rêves à un moment en rp car c'est chouette d'avoir des amis de son âge ! Et puis cette chasse au trésor dans le mindscape a l'air trop bien ! Ceux du groupe qui y seraient déjà allé lui décriront peut-être un endroit merveilleux, lui donnant envie d'aller voir.
Mais pour cela il faut mourir. Et même si elle sait que Marc est la preuve que la mort n'est pas la fin de tout. Cela lui ferait peur. Mais elle ne dira rien. Elle ne voudra pas perdre ses nouveaux amis !
Au fond d'elle il reste de la douleur qui n'a pas encore été oublié. Une souffrance et une peur sournoise qui lui fait faire pipi au lit et avoir peur de l'obscurité.
Cette insécurité mêlée d'un écho d'amour maternelle qui rend son Mindscape inquiétant et rassurant à la fois. Mais elle elle ne met pas de mot sur cette insécurité ni même plus sur cette amour, ce sont des sensations et des émotions sans images qui la réveillent la nuit et inquiètent Marc mais qui pour elle est sans queue ni tête. Elle se rassure, Marc la rassure, il ne partira pas « Lui » résonne au fond de Rosalie sans qu'elle l'entende vraiment.
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — Elle a un lien avec Goosebump du moins le croit elle, la prenant pour la Princesse sauveuse qui l'a invitée ici, elle l'aime énormément mais ce n'est peut-être pas réciproque. Qui peut savoir ce que pense Goosebump ?
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Elle est encore nouvelle à Weirdtown mais elle a rencontré Goosebump à son arrivée, le remercie chaque jour d'un dessin envoyé au hasard dans les airs en avion en papier et il y a bien sûr Marc le Fantôme qu'elle voit plus en ami, camarade de classe de la vie que en père ou Grand-frère malheureusement pour lui.
J'ai un Chat nommé Tibou et une épouse super géniale !
J'aime beaucoup écrire, pokemon, les glaces en été et le chocolat chaud en hiver !
Je rp depuis un peu plus d'une quinzaine d'années, quelque chose comme ça, depuis un moment en tout cas !
Hâte de rp avec vous !