Prénom — Felisberto
Age — 30 ans
Métier ou activité — Concierge de l'école et magicien
Origine & Nationalité — Brésilien
Langues parlées ou écrites maitrisées — Portugais brésilien (langue maternelle), italien (baragouine quelques mots)
Époque de votre personnage — Début 1900
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Il semblerait que cela fasse entre un et deux ans.
De quoi avez-vous le plus peur? — La porte.
Quel est votre plus grand regret? — ici
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Facultatif. A remplir si vous êtes concerné.
Êtes vous croyant? — Felisberto s'est rapproché du candomblé (religion d'Amérique du Sud, mélange de catholicisme, de rites indigènes et de croyances africaines) et est fasciné par les orixás, ces divinités liées à la nature. Il sait que des esprits existent et jouent avec des forces supérieures.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Bert aime les créatures. Les créatures n'effraient pas Bert, Bert a déjà vu pire : il a déjà vu les freaks du cirque américain lorsqu'il était de passage. Il est vrai que certaines créatures les lui rappellent un peu.
Quartier hispaniqueHumainSemi-conscientLambdaSortir
C’est celui qu’on surnommait "O Fabuloso Bertinho" mais dont le nom n’est plus qu’une relique, lui qui prenait grand soin de son apparence. Aujourd’hui ce sont des cheveux châtains toujours en bataille, des vêtements décontractés, souvent froissés, aux motifs colorés audacieux, et des yeux foncés aux larges cernes bleutées. Une apparence fatiguée qu’il assume pleinement.
Bert, c’est la naiveté d’un esprit ouvert à l’excès
C’est cet être émotif, empathique, ouvert et sensible au monde qui l’entoure. C’est cette chaleur et cette jovialité contagieuse qu’il propage autour de lui au travers des sourires qu’il aime tant partager. C’est cette sociabilité qui le caractérise tant, volubile, trop tactile, au rire trop fort abordant n’importe quelle situation du quotidien avec légèreté et spontanéité. Il suit son instinct plus que sa tête, et peut croire en bien plus que ce qu’il ne peut voir. C’est ce qui pousse certains à le prendre pour une personne naïve voire crédule.
Bert, c’est l’arrogance d’un homme qui a tout perdu.
Dans les couloirs de l’école, c’est la figure excentrique que tout le monde connaît sans vraiment connaître. Il salue chaque élève et chaque professeur, radotant toujours et encore avec passion ses aventures passées. Ses mains s’agitent dans les airs, parfois avec une pièce ou des cartes à jouer, dessinant les contours d’histoires et de tours incroyables, tandis que ses yeux foncés fatigués s’enflamment d’une énergie presque enfantine qui vacille quand plus personne ne le regarde.
Bert, c’est l’artiste extravagant qui a besoin d’être vu pour se sentir exister.
C’est ce magicien qui a troqué la scène pour les couloirs de l’école, mais qui a gardé cet amour inconditionnel à son public. Il ne vit que pour lui, la seule chose qui ne le fasse toujours autant vibrer, comme avant. C’est cet esprit toujours en ébullition à la recherche du prochain tour toujours plus impressionnant que le précédent. C’est ce sourire sincère, cet optimisme débordant qui, malgré tout, cache une peur qu’il n’ose avouer : celle d’être oublié. S’il n’arrête jamais de raconter toute ses histoires flamboyantes et qu’il continue d’imaginer des tours de plus en plus grands, c’est justement pour marquer les esprits et, qu’un jour peut-être, son nom soit érigé en légende.
Que personne ne se souvienne de lui, ce serait pire que la mort.
Bert, c’est la persistance d’un rêve qui refuse de mourir.
Ce sont les mots "Não tenha receio de morrer" (n'aie pas peur de mourir), tatoué au trait irrégulier et tremblotant sur son avant-bras gauche qui, d’une façon ou d’une autre, a réussi à rester imprimé dans sa peau.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — A remplir
Comment êtes -vous dans le mindscape ? — Comment est votre version idéal de vous-même dans le mindscape ? Êtes vous différent mentalement ? Physiquement ? Les deux ?
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Que vous soyez déjà mort par le passé à Weirdtown, votre compteur de mort débutera malgré tout à zéro pour mettre sur un pied d'égalité tout le monde.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — A remplir
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Pour les Weirdtownies (habitant né à Weirdtown) vous pouvez mettre ici quel est votre souvenir actuel qui est le plus précieux.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — A remplir
[EN COURS]
Felisberto De Souza a vu le jour dans une petite ville côtière du Brésil, quelque part entre les années 1870 et 1880, à une époque où le pays est enfin indépendant depuis quelques dizaines d’années, et où l’esclavage vient tout juste d’être aboli. Les cultures et légendes des populations coloniales portugaises, des sud-américains indigènes et des populations africaines se mélangent alors dans ce monde en pleine transformation.
Felisberto ne fait pas exception à l’histoire : son père, un portugais aux rêves déçus d’exploration, débarqué des années plus tôt espérant trouver fortune dans ces terres exotiques, s’était marié à une jeune afro-brésilienne descendante d’anciens esclaves affranchis.
[en cours, oui je commence par le moins important et alors il est pas trop mignon Pipo ?!]
Un beau jour, dans un coin du marché local, Bert tomba sur Pipo. Ou plutôt, Pipo tomba sur Bert : alors qu’il admirait un étal de fruits, il sentit soudain un poids s’écraser sur ses jambes. C’était un petit cochon au groin rose, qui semblait aussi surpris que lui et qui se releva rapidement, l’air de dire “Non, tu n’as rien vu !”. Amusé par le petit animal, Bert se baissa pour le caresser. La douceur de son pelage le fit sourire. Il ne bougeait pas, appréciant manifestement l’attention que lui portait cet homme. Bert se laissa attendrir quelques instants, avant de repartir vaquer à ses emplettes, se demandant bien qui donc avait bien pu avoir laissé un tel animal s’enfuir.
Mais alors qu’il éloignait, le cochon continua de le suivre, et Bert ne s’en aperçut que bien plus tard. Maintenant loin du marché, il ne pouvait pas laisser ce porcelet erreur seul dans la rue. Alors il décida de l'emmener chez lui et prépara un petit coin confortable pour que le cochon se sente à l’aise, le temps de retrouver le propriétaire dudit animal.
Un jour, deux jours, une semaine passaient, mais le porcelet ne semblait manquer à personne. Au fil du temps, l’animal que Bert appelait simplement “o porquinho” se transforma en “Pipo” et Pipo semblait finalement se reconnaître dans ce nom.
Ils devinrent alors malgré eux l’attraction préférée des marchands du coin et Felisberto, qui au début rechignait à l’idée, accepta le sobriquet de “magicien au cochon”. Il pensa qu’il s’agissait déjà d’un bon début pour le relancement de sa carrière.
Pipo, de son côté, semble savoir qu’il est la véritable star de cette histoire.
Voudriez vous faire partie d'un groupe secondaire? — Non ; Felisberto a déjà entendu les élèves parler d'un endroit au delà des rêves, il aurait pu avoir toute sa place parmi les enfants des rêves... mais ce n'est plus un enfant !
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — //
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — //