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Son sourire de tombeur se transformera en arme carnassière.Et ses yeux charmants auront la même frénésie qu’un prédateur.La Sueur Froide26185Franco-espagnol2000CriminelInconscientPeu importe
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D'abord un jeune homme des plus normal, Javier se verra dépérir au fur et à mesure que la maladie le rattrape et ce, indéfiniment. N'approchez pas, car la rage n'épargne personne.objetobjetobjet

Effrayer une jeune plante

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Effrayer une jeune plante

Le soleil commençait à se coucher : bientôt, les ombres prendraient possession de chacun des arbres et chaque créature qui peuplait ce bois ferait des fourrées son terrain de jeu. La brise était fraiche : elle ne serait cependant pas celle qui donnerait des frissons aux derniers marcheurs ou au plus téméraire des aventuriers. Javier était prêt : ce soir, quelqu'un subirait son courroux.

Javier marchait d'un pas léger, suivant les sentiers qu'il connaissait si bien. Aucun son ne provenait de ses pas, seuls le doux chant des grillons et le murmure apaisant du ruisseau voisin pouvaient se faire entendre. Javier était passé maître dans la discrétion. C'était un chasseur après tout, et un pisteur se devait d'être furtif à tout moment. La forêt était devenue son sanctuaire, son terrain de chasse, pouvait-il prétendre être en osmose avec elle ? Probablement pas.

La lumière du clair de lune n'était pas encore suffisamment forte pour projeter son ombre entre les arbres, et Javier ne pouvait attendre de se délecter de chaque instant de cette expérience nocturne plus longtemps, alors il pressa le pas, à la recherche de cette personne malchanceuse. Les derniers rayons solaires scintillants caressaient son visage, et la douce brise naissante de la nuit faisait danser les feuilles des arbres. C'était une symphonie silencieuse de la nature, qui éveillait en lui une passion profonde.

Il avait entendu dire, qu'un nouvel arrivant foulait la terre de sa forêt. Un certain Etu.. non, Eru ! Quelque chose du genre. Le moustachu avait entendu des messes basses alors qu'il se baladait nonchalamment au cœur du quartier hispanique - le seul quartier qu'il appréciait visiter de temps à autre -. Ne serait-il pas un mauvais voisin, s'il n'allait pas saluer de lui-même le nouvel arrivant ? Le comité d'accueil arrivait tard, et peut-être..

Peut-être aurait-il fallu qu'il ne vienne jamais.

Avec une patience inébranlable, l'homme se camoufla dans l'ombre, adoptant une posture bien étrange pour un humain, il calma sa respiration : c'était à peine s'il pouvait l'entendre, il se fondait dans le paysage, presque invisible, une ombre parmi les ombres. Il était là, son nouveau voisin. Une très longue chevelure qui semblait verte sous la lumière quasi inexistante, nul doute : c'était le fameux Eru. L'autre était plus petit que lui. De dos, celui-ci ne le voyait pas, et Javier s'en réjouit : ce serait plus simple de l'attraper comme ça.

La traque atteignit son apogée lorsque Javier sut qu'il devait y aller, tout de suite, maintenant, et c'est alors qu'il se projeta avec précision. Dans un éclair de mouvement, il atteignit l'autre homme. Dans quelques secondes à peine, ils seraient à terre. Pourtant, malgré toute la discrétion du monde et une vitesse étonnante, Javier n'avait pas réussi sa chasse.

Au lieu de ça, il faisait face à un petit visage aux traits fins et aux yeux verts qui ornaient sa mine. Il les trouvait perçants et grands - et beaux -, ils le regardaient avec naïveté et curiosité, et Javier n'osa plus bouger.

Javier te parle en FCDC12

KoalaVolant

Re: Effrayer une jeune plante

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Loup et Agneau


Le coucher du soleil était un moment assez solitaire. Quelques minutes durant lesquelles la nature prenait une pause. Les plantes se préparaient à s’endormir, les animaux s’arrêtaient un instant pour contempler le soleil, même les abeilles se taisaient de peur de briser la magie.

Eru n’aimait pas le coucher du soleil.

Peut-être était-ce parce que ses sœurs lui souhaitaient bonne nuit, et qu’au fond de lui, il avait l’impression qu’il devait les rejoindre. Mais il ne s’endormait que bien après la nuit tombée. Il avait découvert que les humains faisaient de même —certains même ne s’endormaient qu’une fois le soleil levé à nouveau, quelles étranges créatures— alors peut-être était-ce par mimétisme ? Il n’en savait rien.

Tout ce qu’il savait, c’était qu’il avait hâte que cet instant passe. Une fois la lune en place, la pression sous sa peau s’en irait.

Ce jour-là, après avoir fini sa plus récente commande, il avait erré en fin d’après-midi dans la forêt, s’éloignant de son atelier sans réellement réfléchir à où aller. Il conversait avec l’herbe, saluait sa famille, prenait des nouvelles. Une floppée de péripéties animait la vie des fleurs, tandis que les arbres lui faisaient par de leur ennui habituel. Les mains derrière le dos, les pieds nus, il écoutait leurs plaintes et leurs anecdotes amusantes, et leur rendait la pareille.

Certaines plantes détestaient les humains et refusaient d’en entendre parler, tandis que d’autres le suppliaient pour plus de détails croustillants. Face à un si grand auditoire, difficile de faire plaisir à tout le monde, mais il se débrouillait.

‘Trois abeilles pas plus; je note ! Je t’apporte ça dans un soleil ou deux. Et du coton; je sais, la rosée te fripe les feuilles, j’ai bien compris ! C’est tout pour ce quartier ? Oh– il va bientôt faire nuit...'

Les rayons ambrés filtraient à travers la forêt, alors que cette dernière, reconnaissante —ou râleuse— lui souhaitait bonne nuit dans une cacophonie agréable. Il sourit.

‘Bonne lune tout le monde !'

Il se tourna et continua sa balade, ignorant la pression qui le gagnait lentement. Ah, c’était le pire dans ces moments-là. D’ordinaire, lorsqu’il était à son atelier, il pouvait se distraire et oublier l’existence de cette sensation, jusqu’à ce qu’elle passe. Puis, on lui avait apporté des petits soleils une fois, qu’il pouvait allumer à sa guise, et donc décider de quand la nuit tomberait.

Mais en pleine nature, il ne pouvait que marcher. Ce qu’il fit, jusqu’à arriver devant le chalet. Une distraction ? Mais le chalet n’était pas à lui, et il savait qu’il ne pouvait pas entrer dans des endroits qui n’étaient pas à lui —sauf lorsqu’ils avaient un grand panneau au-dessus—, peut-être que le regarder suffirait ?

Il détailla le bois de la bâtisse pendant quelques minutes; l’ambre devenait bleu, le pire était passé. Mais la pression n’était toujours pas partie, et il se lassait déjà de son observation.

Ah, si seulement il pouvait se distraire juste encore un peu—

Un gémissement, tout fin, le fit se retourner. Pourquoi l’herbe couinerait comme ça; était-ce un loup qui approchait ?

Ah, bah, non, c’était un humain qui lui faisait face.

▬ Ah, bonjour ! Ou pas, mince, on est plus le jour, hm... Bonne nuit !? Un sourire étira ses lèvres. On s’est pas déjà vu, du coup je dois me présenter : je m’appelle Erubel ! Vous voulez bien rester avec moi jusqu'à ce que la lune soit là ?

Il ne s'attendait pas à croiser un humain ici, mais c'était la distraction dont il avait besoin !






Son sourire de tombeur se transformera en arme carnassière.Et ses yeux charmants auront la même frénésie qu’un prédateur.La Sueur Froide26185Franco-espagnol2000CriminelInconscientPeu importe
  • Aucune affiliation
Chaotique MauvaisHumain
  • Maudit
0735AdjectifAdjectifAdjectif
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D'abord un jeune homme des plus normal, Javier se verra dépérir au fur et à mesure que la maladie le rattrape et ce, indéfiniment. N'approchez pas, car la rage n'épargne personne.objetobjetobjet

Re: Effrayer une jeune plante

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Effrayer une jeune plante

"Ah, bonjour ! Ou pas, mince, on est plus le jour, hm... Bonne nuit !? On s’est pas déjà vu, du coup je dois me présenter : je m’appelle Erubel ! Vous voulez bien rester avec moi jusqu'à ce que la lune soit là ?"

Alors s'il s'y attendait, à ça ! Jamais de sa vie il ne s'était arrêté, Javier avait toujours frappé et blessé, mais là, il était clair que le coup s'était retourné contre lui. On dit qu'une proie qui n'a pas peur n'est plus une proie. C'était le cas pour Erubel ce soir, qui avait réussi à déstabiliser Javier d'un seul coup d'œil.

Quel nulosse, ce Javier.

L'espagnol rendit un sourire gêné, ne sachant pas vraiment quoi faire. Généralement, les gens criaient en le voyant - lui crier dessus de colère comptait aussi - ou lui parlaient avec aucun respect : dans ces cas-là, il savait comment réagir, il avait l'accroche pour riposter mais là.. devant tant de respect - Erubel le vouvoyer ! -, il était tout bonnement perdu.

"Euh.. bah tu peux dire bonsoir aussi, même bonne soirée j'crois.. Après j'suis pas fort avec les mots donc dis ce que tu veux, j'm'en fous un peu, je vais pas te jeter la première pierre si tu fais une faute.."

Embarrassé, le moustachu se tenait debout, son regard allait de droite à gauche comme s'il cherchait une issue de secours. N'était-ce pas ironique ?

Ah euh, oui j'peux rester avec toi, ouais, il avait faillit oublier la demande de son voisin. Avec vous! Si tu.. si vous voulez.. Je m'appelle Javier au fait.. C'est ta maison là ? Derrière ?

Javier te parle en FCDC12

KoalaVolant

Re: Effrayer une jeune plante

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