Javier Roblès || La Sueur FroideJeu 2 Mar - 1:56
Prénom — Javier
Age — 26 ans
Métier ou activité — Criminel
Origine & Nationalité — Franco-espagnol
Langues parlées ou écrites maitrisées — Il a été élevé en France, mais ses parents sont espagnols, alors il a eu la chance de pouvoir apprendre les deux langues, se perdant entre les deux dialectes comme l'homme bilingue qu'il est. Il comprend l'anglais, mais possède un très mauvais accent, alors il évite de le parler.
Époque de votre personnage — De nos jours (2000 pour être précise)
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Il a rejoint la ville en 2000, alors ça fait maintenant 10 ans qu'il parcourt la forêt aux alentours de Weirdtown.
De quoi avez-vous le plus peur? — Fut un temps où Javier était un très bon nageur vous savez, maintenant, il n'ose même pas s'approcher d'une flaque d'eau.
Quel est votre plus grand regret? — S'il avait fait attention à ses alentours, s'il n'était pas lui-même devenu la proie d'un prédateur, jamais il ne serait retrouvé ici, à Weirdtown.
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — L'objet auquel il tient le plus ? Ce n'est rien d'autre que ses magnifiques lunettes de star, voyons ! S'il venait à les perdre, il serait alors inconsolable.
Êtes vous croyant? — Javier ne croit en rien d'autre que lui-même.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Tant qu'il peut voir cette moue effrayée sur votre visage alors qu'il vous est bien impossible de savoir où il est et ce qu'il est.. alors c'est gagné. C'est malheureux pour vous, mais si vous êtes suffisant divertissant pour lui, peu lui importe que vous soyez humain ou que vous ayez deux têtes ou quatre bras.
ForêtHumainInconscientMauditPeu importe
S'il fallait le décrire plus en détail, alors on parlerait de ses nombreuses tâches de rousseurs sur son visage, de son nez aquilin, de ses joues creuses et de ses yeux couleur auburn en forme d'amande. On remarquerait aussi ses mains couvertes de petites cicatrices sur leurs paumes, leurs dos et leurs longs doigts fins. On verrait en somme un bel homme, presque trop normal pour être un quelconque danger.
Car ses yeux qui vous ne lâchent pas d'une semelle vous fixe jusqu'à votre dernier souffle, et si vous pensez y voir une once d'humanité à l'intérieur de ses prunelles, vous vous méprenez. De l'amusement s'y trouve, tout au plus. Ses premières victimes à Weirdtown seront bien chanceuses, car si son insolence mal placée, son humour noir malsain, son égo surdimensionné et son sourire carnassier sont bien les dernières choses que l'on souhaite voir avant de rejoindre le mindscape, il est toujours préférable d'avoir un être semblable à soi en face de nous : c'est un lâche et si vous savez reconnaitre cette sueur froide dans votre dos comme étant celle que provoque Javier Roblès.. hé bien vous voilà sauver mon ami ! Diable ! Inversez les rôles, surprenez le à son propre jeu et alors il déguerpira avant même d'avoir toucher une mèche de vos cheveux. Encore faut-il avoir le courage de le défier.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — Il est écœurant qu'un être aussi révoltant et infâme que Javier puisse avoir un lieu où sérénité et quiétude règnent en maître, pourtant cet endroit existe bel et bien, au grand bonheur du garçon et au dam de ses victimes passées. Heureusement, elles ne sont pas au courant.
Comment êtes -vous dans le mindscape ? — Lorsqu'il est dans le mindscape, seule l'apparence de Javier change pour faire de lui un beau jeune homme en pleine santé : il a des joues rondes et des yeux vifs, ses cernes ont disparues et il apparait avec un teint plus sain.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Une seule fois, juste après avoir agoniser d'une mort lente et douloureuse causée par une énième maladie. Depuis il fait tout pour éviter d'y retourner, même si le lieu en lui-même est très reposant, ce serait dommage de succomber une deuxième fois, mais bon, il n'est maître de rien.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Pas besoin de tenir un journal lorsque les médias du monde s'en sont occupés pour vous. Javier est quelqu'un de tristement connu et il lui suffit de lire les livres écrits à son sujet pour se tenir au courant de l'animal qu'il était. L'homme se souvient seulement de ce que le monde sait de lui, mais tous les secrets qui composaient sa vie se meurent peu à peu au fur et à mesure que passent les journées à Weirdtown.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Étant un homme très fier qui se cogne pas mal de la cruauté de ses agissements, son souvenir le plus précieux fut lorsque le monde commença à parler de lui au point où il reçut un pseudonyme anglais : The Cold Hunter.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — La peur. Cocasse pour celui qui se faisait appeler "La Sueur Froide" en dehors de Weirdtown, n'est-ce pas ? Parfois, alors qu'il vagabonde dans la forêt qui est maintenant son foyer, Javier croit entendre le craquement d'une brindille, parfois il croit percevoir la respiration d'un autre sur son cou, et de trop nombreuses fois, il a la désagréable impression d'avoir déjà vu le corps inerte et mutilé d'un passant, comme si un animal sauvage venait de passer, sans jamais se rappeler de la véracité ou non de ses "souvenirs". Javier craint qu'un être se cache dans les fourrées, l'observant, le traquant, alors qu'il n'en est rien.
31 Août 1985, Javier a 11 ans lorsque les télévisions du monde entier se mette à partager la photo de cet homme aux yeux noirs, supposément étant le "Traqueur de la Nuit". Le jeune garçon est fasciné, il a suivi l'enquête depuis le début et ce n'est pas moins de 13 meurtres et presque autant de cambriolages que le criminel a commis pendant près de 14 mois. Ces informations ainsi dites à la télévision le forcèrent à ouvrir un dictionnaire pour connaître la nature des crimes : la seule fois de son plein gré. Sa mère, bien trop absente pour se douter de l'obsession malsaine de son fils, se contente de passer à côté de lui, sans prendre la peine de changer de chaine pour afficher un programme plus approprié pour son enfant. Peut-être aurait-elle dû ?
Sans doute que 10 ans plus tard, Javier n'en serait pas là, un couteau au bout de sa main ensanglanté, essayant tant bien que mal de rassembler les morceaux de son esprit brisé devant son premier tableau. Le premier était désordonné, le deuxième tout autant et lorsque la presse commença à parler d'un copycat, la version française du célèbre "Night Stalker", le jeune sut qu'il fallait changer de mode opératoire. Alors au lieu de briser le verre et d'être aussi discret qu'une souris avant de se jeter sauvagement sur les petites gens assoupies, Javier décida d'être un prédateur. Traquant ses suivantes comme un loup chassait un cerf, Javier trouva satisfaction à les voir se retourner pendant leur course, jetant parfois un regard inquiet à droite à gauche. Les pauvres tentaient vainement de découvrir la chose qui déclenchait leur instinct si peu utiliser dans la société actuelle. Le jeune homme les suivait pendant quelques jours avant de finalement attaquer, laissant un énième tableau macabre à la police. De par ses gestes répétés, Javier devint La Sueur Froide.
Ce n'est qu'en août 2000, 15 ans après l'arrestation de Richard Ramirez, que le destin rendit la monnaie de sa pièce au jeune homme de 26 ans. Alors qu'il chassait une énième personne, une vive douleur lui arriva dans la jambe : un renard ne voulait plus le lâcher, refermant ses crocs avec fureur sur sa chair. Peu soucieux de ce qu'il pouvait lui arriver, Javier se contenta de frapper l'animal pour le dégager, sans prendre la peine de soigner sa blessure. Peut-être aurait-il dû ?
Sans doute que quelques semaines après, Javier n'en serait pas là, déambulant dans une forêt sombre, fuyant l'eau comme la peste, sans réussir à réunir les morceaux de son esprit brisé. Pris de spasmes, il s'écroula, la salive au bord des lèvres alors que les lumières de Weirdtown chassaient légèrement l'obscurité des arbres.
Javier titubait à travers les arbres, les yeux injectés de sang et les cheveux en désordre. Sa respiration était haletante et irrégulière, et il avait l'impression que chaque pas qu'il faisait était un combat dans lequel il savait pertinemment qu'il n'en sortirait pas vainqueur. La maladie de la rage avait complètement ravagé son corps et son esprit, le laissant à la merci de ses impulsions, mais surtout de sa douleur. Ses pensées étaient confuses et embrouillées, comme s'il ne pouvait plus comprendre ce qui se passait autour de lui, parfois même, il avait des excès de rage soudains et alors il se mettait à frapper les arbres, les confondant avec un autre homme ; puis les buissons ; et enfin il se mettait à griffer ses propres bras. Ses mouvements, sa course, sa folie, tout était déstructurés.
Ses jambes tremblaient sous le poids de sa propre faiblesse, et il sentait qu'il ne pourrait plus tenir longtemps, pourtant, c'est à peine si les larmes coulaient sur son visage sale et poisseux. Le destin s'était chargé de lui, faisant de lui la victime, mais contrairement à ses propres cibles, lui n'avait nulle part où aller, personne vers qui se tourner, et il était pris au piège dans un corps qui le trahissait complètement. Finalement, Javier s'était effondré sur le sol de la forêt, tremblant de douleur et de peur. Le calme de la forêt contrastait avec son état intérieur chaotique, comme s'il avait été abandonné par la nature elle-même. Il avait été emporté par une maladie impitoyable, comme il le fut autrefois avec ses nombreuses victimes.
Au détail près que leur calvaire était fini, et que celui de Javier venait à peine de commencer. Il serait bien idiot de croire que ce vil homme puisse s'en sortir à si bon compte en rejoignant Weirdtown car l'espagnol ne pourra jamais trouver la paix après sa mort, condamné à revivre cette expérience traumatisante encore et encore jusqu'à en devenir fou, à force des allers venues répétées dans le mindscape. Peut-être est-ce l'acte de BING BANG ? Ou alors peut-être est-ce la décision d'un être plus grand encore, de le maudire et de le faire souffrir indéfiniment ? Quel qu'il soit, Javier n'est pas conscient de sa malédiction, ni même de l'état animal dans lequel il retournera au fur et à mesure que la maladie s'implante dans ses nerfs. De toute façon, il est impuissant à changer le cours des événement, et s'il lui arrivera de ressentir l'étrange émotion d'être pris au piège, il est déjà trop tard.
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Pas pour l'instant.
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — Non.
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Aucun.
Première fois que j'écris un personnage aussi compliqué moralement, d'autant plus que c'est le deuxième personnage humain que je fais. Autrement, mon prénom c'est Eve, c'est facile, c'est 3 lettres à retenir