Suzuki Fude

Ville de l'étrange
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Suzuki FudeDim 16 Juin - 22:12

Nom — Suzuki
Prénom — Fude
Age — 21 ans
Métier ou activité — Miko
Origine & Nationalité — Japonaise
Langues parlées ou écrites maitrisées — Japonais aussi bien à l'écrit qu'à la lecture et à l'oral.
Époque de votre personnage — Début de l'ère Edo (1603-1868)

Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Plus ou moins 400 ans
De quoi avez-vous le plus peur? — Être impuissante, ne rien pouvoir faire face à un événement.
Quel est votre plus grand regret? — De ne pas avoir réussi à empêcher Rithy de fauter.
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Une Hanakanzashi, une magnifique épingle à cheveux, parée de fleurs qui vient de sa famille.
Êtes vous croyant? — En tant que miko, Fude est profondément croyante à la religion Shintoïste.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? —  La jeune miko possède un certain respect envers les créatures. Elle les voit comme des êtres pouvant êtres dangereux mais comme tout être concient, ils méritent le respect.


Utahime Iori de Jujutsu Kaisen / feat


Quartier AsiatiqueHumaineSemi-conscienteMauditeSortir sous certaines conditions


Physique & Caractère —
Physique :

Fude est une femme assez grande pour une japonaise de son époque, mesurant 1m55, au corps fin et élancé, légèrement musclé par les épreuves de sa vie entre les ères Sengoku et Edo.
Sa poitrine, discrète et modeste, est en harmonie avec son corps et la demoiselle possède une démarche grâcieuse et digne.

Sa peau est pâle est quelques grains de beauté éparpillé tel des îles solitaires sur une mer blanche colore sa peau de quelques cercles bruns sur divers endroit de son corps comme se bras, jambes et son dos déjà marqué par quelque cicatrice blanchie par le temps.

Son visage délicat est marqué par une cicatrice de brûlure qui prend sa source sur le dessous son œil gauche, traversant le haut de son nez avant de terminer sa course sous son oeil droit. Son dos est aussi strié de cicatrice.
Une bouche délicate, aux lèvres rosées et fines mais expressives, souvent couronnées d'un sourire doux et réconfortant se trouvait enbas de celui-ci.

Ses cheveux sont d'un noir profond et descendent en une cascade soyeuse le long de son dos, ils sont maintenus en arrière par un ruban blanc, avec une frange effilée qui ombrageait doucement son front.
Des sourcils fins encadraient des yeux marrons pénétrants, empreints d'une sagesse ancienne.

La japonaise est régulièrement vêtue de la tenue traditionnelle des mikos. Elle arborait un haut de kimono blanc aux larges manches, contrastant avec un hakama rouge. Autrefois, elle portait des tabi et chaussait des zoris mais depuis qu'elle a découverts certains vêtement du XXème et XXIème siècle, ses jambes sont couvertes par des collants noirs ou blancs et des bottes marron chaussent ses pieds... Cela est plus confortable selon elle.

Caractère :

Fude est une femme profondément dévouée à sa mission en tant que miko. Son éducation religieuse et les enseignements de ses parents ont façonné une femme pieuse, cherchant à maintenir l'équilibre entre le monde des esprits et celui des humains.

L'époque où elle a vu le jour et les traditions familiale en ont fait une demoiselle discrète et profondément réfléchie, cherchant des réponses dans les livres, les rituels, les prières et les enseignements spirituels. Son lien avec la spiritualité et l’érudition sont centraux dans sa vie.

De plus, la jeune-femme possède une grande empathie envers son prochain. Elle essaie d'aider un maximum autrui et apporte un réconfort spirituel à ceux qui en ont besoin.

Cependant, elle a du mal avec le changement. Les passages entre l'ère Sengoku et l'ère Edo et la dévalorisation de son rôle en tant que miko l'ont poussé à avoir une vision conservatrice des choses.

Malgré tout, ces épreuves ont forgé dans l'esprit de la jeune femme une détermination à toute épreuve.
La japonaise est une telle tête du mule que pour accomplir un objectif, elle est prête à persévérer, même au prix de sa santé physique et mentale.

Fude démontre généralement une tranquillité, une indépendance et une sérénité intérieure. Cependant, elle peut rapidement perdre son sang-froid face à ceux qui la considèrent comme faible ou ne la respectant pas. Elle est assez caractérielle.
Elle peut vite se montrer froide et ferme lorsqu'un imprudent manque de respect aux yokais, kamis et tout autres divinités. Elle est la première à recommander de faire preuve de prudence envers ces entités et de ne jamais les sous-estimer au vu de leur puissance.

— MémoireA quoi ressemble votre espace personnel — La porte d'entrée est un imposant torii en bois de couleur rouge, marquant la frontière entre le monde profane et le domaine sacré des kamis.
Les piliers du portail étaient gravés de motifs traditionnels et de prières anciennes, leurs couleurs vives contrastant avec la verdure environnante.

Une fois le torii passé, un chemin de pierres blanches bordé de lanternes de pierre perçait les étendues herbeuses et menait vers le sanctuaire principal.

De chaque côté du sentier, des arbres centenaires étendaient leurs branches fleuries, créant une canopée naturelle. Les feuilles, chuchotant doucement au gré du vent.

Le sanctuaire en lui-même était une structure modeste en bois laqué, ses toits recourbés ornés de décorations dorées brillantes.

Les portes coulissantes en papier de riz, finement peintes de scènes mythologiques nippones, s'ouvraient sur une salle principale baignée de la lumière douce de l'aube. À l'intérieur, des tatamis couvraient le sol, et l'air était imprégné d'un parfum apaisant d'encens.

Des statues de culte shinto, finement sculptées dans le bois, occupaient des autels ornés de fleurs fraîches et d'offrandes. Au centre, trônait une statue de la déesse Amaterasu, ses traits bienveillants éclairés par les bougies disposées en cercle autour d'elle.

Les pièces latérales du bâtiment abritaient des rouleaux sacrés et des objets rituels soigneusement rangés. Une petite bibliothèque, aux étagères remplies de manuscrits anciens et de textes sacrés, offrait un espace de méditation et de recherche spirituelle.

C'était ici que Fude passait de nombreuses heures, étudiant les enseignements ancestraux et cherchant des réponses dans les écrits des sages ayant vécu avant elle.

À l'arrière du lieu sacré, une porte coulissante s'ouvrait sur un jardin magnifiquement entretenu. L’endroit était un havre de paix, avec des sentiers sinueux bordés de buissons fleuris et de pierres décoratives.
Des cerisiers en fleurs se dressaient fièrement, leurs couleurs changeant au rythme des saisons.

Au centre du jardin, un étang clair et tranquille reflétait le ciel bleu et des pétales de cerisiers flottaient doucement sur la surfaces.
Des carpes koï nageaient gracieusement dans l'eau, leurs écailles chatoyantes ajoutant des éclats de couleur au miroir d'eau.

Un petit pont de bois peint en bleu courbait doucement son dos au-dessus de l'étang, menant à une île minuscule où un banc attendait ceux qui cherchaient la quiétude.

C'était ici, au bord de cet étang, que Fude aimait passer du temps, regardant les carpes koï nager en écoutant le murmure apaisant de l'eau.

Le ciel est constement sous le règne de l'aube et une légère brise secoue les cerisiers, faisant virvoleter leurs fleurs rosées.

Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — Les visiteurs ressentent une certaine sérénité dans ce lieu. Tou est calme et silencieux, seuls les bruits du vent soufflant entre les arbres et de l'eau s'écoulant d'une fontaine en bambou trouble ce silence.
Fude aime cette ambiance qui a accompagnait ses meilleures années de sa vie.
Comment êtes -vous dans le mindscape ? — Dans son espace, Fude apparait telle qu'elle est, portant sa tenue de miko. La seule différence est que son visage n'est plus marqué la cicatrice qui le traverse.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Pas que je sâche.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Des différents rituels et danses traditionnelles mikos. A force de les avoir répétées et apprise, ces habitudes sont devenues instincts.
Le reste, elle le doit grâce au journal fragmentaire qu'elle a emportée avec elle.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Le temple et le visage des membres de sa famille. Fude n'avait que eux dans sa courte vie.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? —La perte de reconnaissance de sa fonction, rendant sa vie vide de sens... Ce vertige n'a eu de cesse de lui faire penser qu'elle n'était qu'un être inutile. Son esprit fut d'abord en proie à la colère, trouvant cette situation injuste et stupide.
Sans les rituels et les connaissances des mikos, le Japon perdait son âme spirituel selon Suzuki.
Ensuite vint la tristesse qui laissa sa place à l'apathie.
A quoi bon affronter le changement ? A quoi se battre contre le Shogun et ses réforme ? La marche du monde était innexorable et Fude tout comme ses soeurs ne faisaient plus partie du voyage...
Tout cela lui a créer un profond sentiment d'inutilité, de rouage brisé aisément remplaçable.

Ancienne vie —Journal fragmentaire Fude Suzuki

Tsushima, c’était chez moi…

C’est là que j’ai grandi… Mais la guerre et ses démons ont détruit mon foyer…

Petite, j’aimais arpenter la plage de Komoda avec père et mère. Nous ramassions des coquillages tout en honorant nos ancêtres tombés face aux envahisseurs Mongols.
Père, Isao Suzuki, était prêtre dans le village d'Ômi, une figure respectée qui guidait notre communauté dans la voie du shintoïsme.

Mon éducation était imprégnée de traditions, de rituels sacrés et d'un profond respect pour les kamis et autres êtres spirituels qui arpentaient notre monde.

Dès mon plus jeune âge, je me destinais à devenir miko, afin d’aider père ainsi que les habitants de l’île . Mon paternel m'enseigna les subtilités des cérémonies, la signification des amulettes, et l'importance de maintenir l'équilibre entre le monde des esprits et celui des humains.

Mère, Inoue Suzuki, était une guérisseuse, tout comme ma grand-mère avant elle. Ma génitrice m’a aussi transmis son goût pour l’érudition et la quête de savoir. Dès mon plus jeune âge, elle me faisait part de son savoir ancestral sur les herbes médicinales, les rituels de guérison, la connexion intime entre le corps et l'esprit ainsi que la philosophie, l’Histoire et bien d’autres choses.

Notre foyer était empreint d'une aura apaisante, où les arômes d'herbes médicinales se mêlaient aux chants religieux. Les villageois venaient de loin pour bénéficier des compétences de ma mère, et j'observais attentivement chaque geste, chaque formule murmurée, afin d'absorber ces connaissances précieuses.

Mère était un pilier de soutien pour notre communauté, ses mains délicates soignant les maux physiques, tandis que son cœur bienveillant guérissait les âmes tourmentées.
À dix ans, je fus officiellement consacrée miko.

Ma vie était dédiée aux kami, à l’entretien et la protection du sanctuaire de notre village, de la divination et à la danse cérémonielle, la purification des âmes ainsi que la perpétuation des enseignements ancestraux.

Les jours s'écoulaient paisiblement sur Tsushima, mais les vents du changement se levaient.
L'ère Sengoku qui avait engloutit le Japon dans les affres de la guerre arrivait à sa fin. Des clans qui s’étaient disputés le contrôle du pays, plongeant notre nation dans un tourbillon de violence et d'incertitude ont été soit détruit ou soumis par les seigneurs Nobunaga suivi d’Hideyoshi…. Cependant, le sang allaient coulés dans notre foyer.

Mon père et d'autres hommes du village furent appelés à prendre les armes pour défendre Tsushima contre les envahisseurs. J'entendis leurs serments solennels à l'autel des kami, et la lueur de la bataille brillait dans leurs yeux…. Père n’en revint jamais.

Mère, en tant que guérisseuse, était sollicitée davantage. Les blessés des champs de bataille et les victimes des attaques démoniaques cherchaient ses soins. Elle accueillait chacun avec compassion, apportant réconfort et guérison autant que possible.

Ma mission, en tant que miko, était de soutenir la communauté dans ces temps sombres.
Je réalisais des cérémonies et aidais mère à soigner les blessés venant dans nos contrées.
Les années passèrent, laissant derrière elles le souvenir des champs de bataille et des hommes tombés. À dix-sept ans, j'étais devenue une jeune femme, forte de mes convictions et de mon rôle de miko.

Cependant, la paix fragile de notre vie quotidienne fut brisée lorsque des rumeurs de pillards ou de soldats sans honneur commencèrent à circuler.
Ces bandes de bandits hantaient les terres, semant la terreur parmi les villages. Mère et moi, malgré nos devoirs sacrés, étions souvent appelées à apaiser les esprits troublés.

Puis vint la nuit sanglante.

La nuit enveloppait le temple de son manteau sombre, seul le clair de lune caressait les toits en tuiles. Moi, fidèle à ma tâche de gardienne du temple, je déambulais silencieusement à travers les allées de lanternes éclairant faiblement les lieux sacrés. Les murmures du vent semblaient danser dans l'air, créant une atmosphère à la fois apaisante et solennelle.

Le calme de la nuit fut soudainement rompu par des cris stridents provenant du village en contrebas. Je m’étais se figée, mon cœur battant rapidement en résonance avec les hurlements discordants. Je ne pouvais ignorer l'appel à l'aide qui résonnait dans l'obscurité.
Sans perdre un instant, je me suis mise à courir vers le village, mon kimono blanc flottant derrière moi comme un spectre dans l'obscurité. Chaque pas résonnait dans le silence de la nuit, mêlant l'écho de mes pas à l'éclat des étoiles.

Arrivée au village, je fus accueillie par une scène d'horreur indescriptible. Les maisons étaient plongées dans l'ombre de la terreur, et des flammes vacillantes dansaient dans les ruelles.
Mais ce qui saisit le cœur de la jeune prêtresse que j’étais fut la vision d’une dizaine d’homme armés de lances et poignards piller les maison de mon village.

L’un des pillards, un homme à la stature imposante et aux vêtements déchirés, se détacha du groupe. Ses yeux sombres et perçants me repérèrent immédiatement.
Un sourire tordu se dessina sur son visage, dévoilant des dents jaunies et irrégulières. Les ombres de la nuit et les reflets des flammes vacillantes accentuaient la cruauté de ses traits, les rendant presque monstrueux. Ses joues creuses et sa peau marquée de cicatrices semblaient danser dans la lumière instable, lui conférant une apparence spectrale.

Il avança vers moi, sa démarche lourde et menaçante. À chaque pas, les flammes projetaient des éclats rouges et or sur son visage, soulignant l’inhumanité de son sourire. Ses yeux brillaient d’une lueur malsaine, et son rictus déformé par la lumière mouvante incarnait une terreur presque surnaturelle.

Je sentis mon cœur se serrer et une vague de peur glaciale m’envahir, alors que le pillard continuait à s’approcher, ses intentions clairement malveillantes.

L'effroi me paralysa sur place, tandis que des larmes silencieuses coulaient sur mes joues. La trahison de la réalité était trop grande, un cauchemar éveillé qui se déroulait sous mes yeux. Sans réfléchir, je reculais en arrière, mes pas maladroits heurtant le sol pavé.


Prenant une inspiration rapide, je me suis ruée vers le temple, espérant trouver refuge dans le sanctuaire. Les cris des affrontements résonnaient dans l'air, me poursuivant comme une ombre maléfique.

J’ai alors poussé la lourde porte du temple, espérant trouver la sécurité derrière ces murs consacrés.
La tranquillité du temple contrastait violemment avec le tumulte extérieur.
J’observais, impuissante, à travers les interstices des portes les guerriers approchant dangereusement. Les murs de mon refuge semblaient offrir une mince barrière entre moi et les monstres.

Les portes du temple volèrent en éclats après plusieurs coups d’armes ou d’outils lors, révélant la silhouette des tueurs. Leurs yeux, luisaient d'une lueur dérangeante tandis qu’elle s’approchait de moi…
La panique enserrait mon cœur alors que je me précipitais à l'intérieur du sanctuaire, espérant trouver refuge contre les pillards déchaînés. Les statues me regardaient avec leurs yeux vides, tandis que je cherchais désespérément à me cacher.

Tremblante, je refermai la porte derrière moi, le bois lourd claquant contre le cadre avec un son résonnant de désespoir. Mon souffle était court et erratique alors que je m'adossai à la porte, tentant de reprendre mes esprits. Mais le répit fut de courte durée. Le bruit de contenants se brisant contre les murs du sanctuaire résonna avec une violence inouïe, suivi presque immédiatement par le crépitement sinistre des flammes naissantes.

Les lueurs orangées commençaient à danser sur les parois de bois, progressant lentement mais inexorablement vers moi. Je pouvais sentir la chaleur augmenter, l'air devenant de plus en plus difficile à respirer.
Les flammes, alimentées par l'huile des contenants brisés, se frayaient un chemin à travers le sanctuaire, dévorant tout sur leur passage.

Des voix rauques percèrent le fracas de l'incendie, les pillards hurlant des ordres comme des chiens enragés.
Leurs cris étaient emplis de moquerie et de cruauté, chaque mot résonnant comme un coup de marteau contre mon esprit déjà terrorisé.

Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, la peur m'étreignant alors que les flammes continuaient de se rapprocher.

Le sanctuaire, autrefois havre de paix et de recueillement, se transformait en un véritable brasier.
Le feu commençaient déjà à lécher les murs de bois, transformant le sanctuaire en un piège ardent.

Le bois crépitait et se déformait sous l'assaut du feu, dégageant une chaleur suffocante. Alors que j'essayais de pousser la porte arrière pour m'échapper, une gerbe de flamme surgit soudainement, m'atteignant en plein visage.
La douleur était insupportable, une brûlure vive prenant naissance sous mon œil gauche, traversant le haut de mon nez avant de terminer sa course sous mon œil droit. Je poussai un cri de douleur, mes mains tentant en vain de protéger mon visage meurtri.

L'odeur âcre de la fumée et de la chair brûlée m'étouffait, mais l'instinct de survie me poussait à avancer. Je trébuchai à travers le sanctuaire incendié, mes yeux embués de larmes de douleur et de désespoir. Le feu dévorait tout sur son passage, transformant le lieu sacré en un enfer flamboyant.

Enfin, je réussis à sortir de l'abri en flammes, espérant échapper à ce cauchemar.
Mais à peine avais-je franchi le seuil que la pointe d'une lance me transperça le dos. La douleur fulgurante me coupa le souffle et je tombai lourdement au sol. Le visage du pillard, déformé par un rictus cruel, fut la dernière chose que je vis avant que l'obscurité ne m'engloutisse.

Je perdis connaissance, ma dernière pensée étant pour le sanctuaire en flammes…

Je repris conscience dans ma maison, le visage baigné par la lumière douce du matin.
La première chose que je vis fut le visage inquiet de ma mère penchée au-dessus de moi. À ses côtés se tenait le médecin du village, son expression grave et concentrée.

Ma tête bourdonnait, et une douleur sourde irradiait de mon visage et de mon dos. Je tentai de bouger, mais la souffrance me cloua au lit.

"Ne bouge pas, Fude," murmura ma mère d'une voix tremblante. "Tu es en sécurité maintenant."

Le médecin hocha la tête, ses yeux scrutant attentivement mes blessures. "Elle a besoin de repos et de soins. Les brûlures sur son visage et ses blessures au dos sont graves, mais avec du temps et des soins appropriés, elle guérira."

On m’expliqua que des soldats revenant au village étaient arrivés à temps, me sauvant de justesse des maraudeurs… Père était bien mort en guerre et une nouvelle ère se levait pour notre pays.

Les jours suivants furent une épreuve de patience et de douleur. Les soins du médecin et l'amour de ma mère m'aidèrent à surmonter les pires moments. Les mois passèrent lentement, chaque journée marquée par de petits progrès et des moments de découragement. Mais finalement, mon corps commença à se remettre.

De mes 17 à 20 ans, je repris lentement mon rôle de miko. Malgré le sanctuaire en ruines, ma détermination à servir les kamis et protéger les autres des yokaïs resta inébranlable.

Avec l'aide de la communauté, le sanctuaire fut reconstruit en une année. Chaque pierre, chaque poutre, chaque offrande était une promesse de renouveau et de résilience.

Les mikos ont toujours eu un lien particulier avec les kamis et même les yokais. Messagère des divinités, j'ai connu aussi mes heures sombres. Heureusement, j'avais échappé vivante à l'ère Sengoku où le chaos régnait et où beaucoup de mes sœurs itinérantes finissaient presque par se prostituer pour survivre.

Certes, le calme était revenu mais le shogunat voulait interdire les activités spirituelles des mikos pendant la restauration impériale. Le rôle de ma profession était en train de changer; j'allais passer davantage de temps à aider au fonctionnement du sanctuaire et à tenir des boutiques de celui-ci pour un prêtre qui n’était pas mon père....
À cette même époque, on pensait qu'offrir des omikuji serait une bonne alternative pour survivre… Mais tout cela me rendait bien triste…

Il semblait bien lointain le temps où la miko exécutait des danses cérémonielles, des rituels de purification et de passage dans l'au-delà. Était-ce cela, mon avenir? Passer un coup de balai et m'occuper d'encaisser l'argent des visiteur comme une vulgaire matrone ?

Il n'y avait pas que cela qui m'inquiétait… Non seulement le monde des hommes changeait, mais leur perception du monde spirituel… Notamment les yokaïs.
Ils étaient passés d'êtres craints à des êtres "divertissants".

Une source d'amusement, les yokaïs? Si je voyais le bon côté de ces créatures qui étaient injustement perçus comme des abominations, il ne fallait pas pour autant s'en amuser et les sous-estimer comme des bêtes de cirque. Ces êtres restent dangereux, certains ont une nature qui les pousse à être malfaisant.

Perdue entre mon envie de continuer à croire les préceptes qu'on m'avait enseignés, en protégeant et conseillant mon prochain sur le fait de ne pas irriter les kamis tout en les respectant, et l'envie de ne pas entrer en opposition avec l’ère du shogunat qui contraignait les mienne à devenir de vulgaire marchande… Alors je suis partie.

À 21 ans, je pris la décision la plus difficile de ma vie. Sous le voile protecteur de la nuit, j'embrassai une dernière fois les murs de ma maison d'enfance, les souvenirs des jours passés défilant devant mes yeux. Le sanctuaire, reconstruit et splendide, se dressait fièrement dans la pénombre, mais mon cœur savait que mon chemin devait me mener ailleurs.

Avec des maigres affaires rassemblées dans un baluchon et une détermination renouvelée, je m'aventurai hors du village qui avait été mon refuge et ma prison.

La lune, timide, éclairait faiblement mon chemin tandis que je marchais silencieusement vers la plage. Les étoiles semblaient témoigner de mon départ, brillant comme des larmes dans l'obscurité. Mes économies, rassemblées avec soin et privation, ne suffisaient qu'à payer un passeur à la réputation incertaine. Il m'attendait près d'une barque usée, ses yeux perçant l'obscurité avec une impatience palpable.

Je remis mon argent avec une main tremblante, espérant que ce serait suffisant pour un passage en sécurité. Sans un mot, il m'aida à monter à bord et nous commençâmes à traverser les eaux noires de la mer. Chaque coup de rame semblait m'éloigner de mon passé, vers un futur incertain mais nécessaire.

Mais le destin avait d'autres plans. À mi-chemin de notre traversée, une tempête inattendue se leva, transformant les eaux tranquilles en un maelström furieux. Le vent hurlait, les vagues se soulevaient comme des monstres marins et la pluie cinglait ma peau. La barque fragile se battait contre les éléments déchaînés, ses planches craquant sous la pression.

Mon cœur battait la chamade tandis que je m'agrippais désespérément aux bords de la barque. Le passeur, malgré ses efforts, ne pouvait rien contre la force implacable de la nature. Une vague gigantesque nous frappa avec une violence terrifiante, renversant la barque et nous projetant dans les flots tourmentés.

L'eau glaciale m'enveloppa, coupant mon souffle et m'entraînant dans une spirale de courant. Je luttai pour remonter à la surface, mais les vagues incessantes m'emportaient de plus en plus loin. Mes forces s'épuisaient, chaque mouvement devenant plus difficile.

La dernière chose que je vis avant que l'obscurité ne m'engloutisse fut le reflet trouble de la lune à travers les eaux tumultueuses.
Je fus emportée par les flots, mon destin entre les mains des kamis, priant pour une lueur d'espoir dans cette mer déchaînée.

— Nouvelle vie"Ne pas oublier... Ne pas oublier... Ne pas oublier..." Tel était le mantra de Fude lorsque l'océan l'amena à Weirdtown au lieu des fonds-marins. Après avoir survécu à la tempête qui avait bouleversé sa vie, elle se retrouva allongée au milieu d'une foret, aux abords de  Weirdtown.

Cette cité étrange était un enchevêtrement de cultures, de ruelles et de secrets, un endroit où les frontières entre les mondes semblaient plus fines, plus poreuses.

Curieuse par nature, Fude se laissa porter par son instinct et sa curiosité. Les jours se transformèrent en semaines alors qu'elle parcourait les rues animées de la ville, découvrant ses recoins cachés et ses habitants excentriques. Partout où elle allait, elle retrouvait un mélange fascinant de cultures et d'êtres fantastiques.

Durant son exploration, l'asiatique s'essaya la mode vestimentaire des années 2010 et ce sera de même lors du passage dans les années 1980 .

Pourtant, chaque fois qu'elle touchait un objet électronique, une brûlure intense lui mordait les mains, instillant une peur profonde des technologies contemporaines... Elle avait compris que ces objets étaient maudits.

Son errance prit fin lorsqu'elle décida de se poser dans le quartier asiatique qui avait attiré son attention de manière particulière.

Là, parmi les étals de marché colorés, les échoppes de thé parfumé et les lanternes suspendues, elle sentit un écho familier de son pays natal... Un endroit où elle sentait un peu de familiarité.

C'est au cœur de ce quartier que Fude découvrit un sanctuaire shintoïste. Le torii vermillon à l'entrée était une balise de réconfort, une promesse de sacralité au milieu du chaos urbain. En franchissant cette porte sacrée, elle sentit une paix intérieure l'envahir, comme si les kamis eux-mêmes l'accueillaient.

L'allée principale, bordée de lanternes tōrō, la menait à travers un espace empreint de spiritualité. Une sensation de nostalgie l'avait envahie dès son arrivée dans cet espace.

La japonaise avait retrouvée en ce lieu un sens à sa vie... Un endroit où elle serait enfin utile... Enfin à peu près complète.

Elle avait alors reprit avec une ferveur renouvelée son rôle de miko, veillant à la pureté des lieux, guidant les visiteurs et menant les rituels qui faisaient partie de son âme.

Les jours que la jeune-femme passait à entretenir le sanctuaire, à prier et à conseiller les autres lui apportaient un réconfort profond.
A ses yeux, cette routine lui permettait de retrouver un morceau de son identité perdue en cette ville vorace qui engloutissait ses souvenirs.
Afin de ne pas perdre le moindre souvenir, la japoanaise tenait un journal quotidien des évènements de ses journées avant que l'oubli ne fasse son triste office.

Les années passèrent dans une monotonie teintée au fil des ans de nombreuses rencontres éxentriques, comme les boss des différents quartiers. Aucun ne la laissèrent indifférente.

Dans les rencontres plus "normales", il y avait eu Qiaoying que la prêtresse ne perçoit pas comme une menace pour les autres. Son comportement l'a  même faite sourire.

Ensuite vinrent Okuni & Inuko pour lesquels Fude ressent encore une profonde tristesse en voyant les jeunes yurei venant de sa période.
Leur espièglerie l'amusait, même si elle restait vigilante... Ces personnes restent des êtres qui pouvaient à tout moment perdre le contrôle... Cela leur a d'ailleurs valu un talisman sur la joue,.

Et parmi toutes  ces personnes , il y avait eut un jeune homme accompagné de son chien dénommé Rithy. Il rejoignit le sanctuaire malgré que son fidle compagnon à quatre pattes resta dehors. Son âme était malheureusement impure pour ce lieu sacré.

L'amitié entre les deux asiatiques s'était rapidement développée , Fude était touchée par l'histoire de l'indochinois avec son animal de compagnie... Avec le temps, elle s'était même surprise à lui faire des confidences.

Cependant, toute les bonnes choses ont une fin, même des années d'amitié sincères.... Et comme le dit le dicton, l'Enfer est pavé de bonnes intentions... Et Rithy ajouta une nouvelle dalle au royaume de Lucifer.
Un jour, le garçon avait commis une faute grave. Il a volé des parchemins sacrés du sanctuaire, des documents d'une importance immense pour Fude et les kamis.

La miko avait ressentit une terrible déception et de la colère, mais surtout une profonde inquiétude pour lui. Elle comprenait ses motivations, elle savait qu'il agissait par désespoir et avec de bonnes intentions mal orientées... Mais le mal était trop grand... Il était presque irréparable.

Depuis ce jour, la demoiselle scrute souvent la foule, espérant apercevoir le voleur avec son chien, désirant ardemment lui parler, le prévenir des dangers de son entreprise et peut-être, réparer leur amitié et l'aider à trouver une autre voie.

Malgré des années de routine inchangée dans ce sanctuaire niché au cœur de Weirdtown, Fude poursuit sa mission. Son rôle de miko lui apportait la force et la résilience nécessaires pour continuer...

Même si la perte de ses souvenirs et l'étrangeté de cette ville lui font nourir le projet de la quitter un jour ou l'autree

Faculté —Malédiction : Technophobe. Si Fude touche un téléphone, un ordinateur ou tout autre objet électronique, la jeune femme ressent une brûlure sur la main ayant manipuler l'objet, l'empéchant d'user de ces technologies. A force, la miko à une crainte envers ces objets.

—LiensQue pensez-vous des Boss? En avez-vous déjà croisé un? — Oni-chan : Suzuki était au début très alerte en la présence du Oni mais peu à peu elle lui a trouvé une douceur inattendue, elle l'apprécie mais garde néanmoins toujours un oeil sur lui. Cette fois davantage pour lui et pour les autres qu'uniquement pour protéger autrui de ses élans de colère.

Goosebump :
Goosebump est particulière, si elle sent l'aura que dégage les autres Boss, elle, rien. C'est pourquoi elle est toujours assez surprise quand elle apparait soudainement de nulle part. Qui est Goosebump? Qu'est-elle? Est-ce ça qu'on appelle "l'inconnu"? C'est à la fois fascinant et terrifiant. Elle ne veut jamais voir cet être étrange dans son mauvais jour.

El Coco :
On lui a déjà demandé de l'aide à propos d'El Coco mais n'ayant aucune connaissance au sujet de ce Boss et de la culture hispanique, elle a dû se renseigner quelque peu. El Coco lui rappelle certains yokais et c'est pour cela qu'elle s'obstine a cherché un moyen de mieux le comprendre pour mieux y faire face. La seule chose qu'elle conseille et de ne simplement pas s'aventurer trop tard la nuit.

MCHAWI :
Lui aussi dégage une aura particulière, elle ne s'absente jamais du sanctuaire mais le jour où elle a entendu qu'il était présent au marché des féticheurs, elle s'y est aventurée. Mchawi est un être bien à part des autres, même si elle le voulait, elle ne sait pas ce qu'elle pourrait bien faire pour le stopper s'il décidait de faire du mal aux autres. Ses pouvoirs relèvent des miracles ou des pires tourments dépassant l'imagination humaine. A ses yeux, il est encore bien plus dangereux qu'El Coco.
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Non merci. :)
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — Oni-chan, cela fait partie des impératifs du personnages de Fude !
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Rithy qui se trouve bien à Weirdtown tout comme Okuni & Inuko.

L'âme derrière le personnage —Cela fait 1 an que le Forum me tente, mais je n'ai jamais sauté le pas avant maintenant !


Suzuki FudeVen 28 Juin - 21:39
Validation!
Ça fait tellement plaisir de voir Fude joué! Merci beaucoup de l'avoir pris pour commencé, ensuite, je réitère, tu l’interpréteras très bien, j'aime beaucoup le caractère calme, doux mais qui ne se laisse pas pour autant marcher sur les pieds et n’hésitant pas à hausser le ton quand il le faut. J'ai trouvé ton histoire très touchante et on voit que tu t'es bien documentée tout en y apportant ta touche personnelle de poésie. Contente que tu ais décidé de nous rejoindre, sur ce, je te valides!


Bienvenue donc parmi nous ! Je t'invite à aller te recenser dans le bottin, à bien remplir ton profil si ce n'est pas déjà fait et puis peut-être commencer à créer ta fiche de relations, de rp et ton journal de bord qui répertoriera tous les objets que tu amasseras au cours de tes aventures à Weirdtown. Si tu cherches un rp ou à poster un rp libre, c'est ici que ça se passe. Si tu veux te prendre une petite mission, c'est par . Si tu as la moindre question, n'hésites pas !
bettyleg