S'enregistrer
Connexion
Prénom — Faust, c'est le prénom qu'il s'est choisi en arrivant à Weirdtown
Age — 45 ans en apparence, 110 en réalité
Métier ou activité — Mercenaire, ancien scientifique
Origine & Nationalité — Allemand pur sang
Langues parlées ou écrites maitrisées — Il parle et écrit allemand ainsi qu'anglais et espagnol couramment. Il comprend moyennement le français parlé mais ne parle et ne lit que quelques mots. Il sait lire un peu de latin également (principalement dans le thème des sciences et de la biologie).
Époque de votre personnage — Fin du Troisième Reich, 1945
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown ? — Cela fait une soixantaine d'années qu'il est arrivé en ville, cherchant à l'origine à fuir en Amérique du Sud.
De quoi avez-vous le plus peur ? — Faust n'a peur de rien, ni personne. Peut-être de la mort, la sienne, cela dit, si l'on cherche à approfondir le sujet ; mais ça, il ne l'avouera jamais.
Quel est votre plus grand regret ? — Il n'a pas non plus de regret. Il est du genre à aller de l'avant et à ne pas se lamenter sur son passé. Il n'a pas de regret, seulement des occasions manquées.
Un objet auquel vous teniez ? Pourquoi ? — Il n'est pas matérialiste. A choisir, peut-être son Infanteriemesser 42, couteau fiable qu'il a utilisé lors de la seconde guerre mondiale et qu'il a toujours avec lui aujourd'hui.
Êtes-vous croyant ? — Il ne croit qu'en lui-même, et il est profondément eugéniste.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures ? Avec les humains ? — Il ne considère les humains que comme de vulgaires outils pour parvenir à ses fins, dont quelques rares élus sont supérieurs aux autres, certes - et ne parlons pas des créatures, si vulgaires et si faibles pour certaines. Si quelques-unes sont néanmoins puissantes, il se considère quand même supérieures à elles.
Quartier africainHumainInconscientMauditRester
but I will never be extinct. »
Il est beau, et il le sait. Il en joue, parfois, de ses muscles bien dessinés et de ce corps qu'il entretient régulièrement. Grand blond aux yeux rouges, tare presque génétique qui le rend presque parfait aux yeux de ses anciens compatriotes, il dissimule son regard au monde à l'aide d'une paire de lunettes noires qu'il ne quitte jamais. Si ça lui donne un air des plus mystérieux, personne ne peut se douter qu'il s'agit là d'une protection plus que nécessaire - ses yeux, rendus fragiles par sa malédiction, le brûlent dès lors qu'il ne porte pas de lunettes de soleil.
Tout de sombre vêtu, il ne porte jamais de couleur, quelle qu'elle puisse être. Du bleu marine ou du brun, tout au plus - mais c'est le noir que l'on retrouve le plus dans sa garde-robes. Manteaux, chemises, cols roulés, pantalons, vestons, boxers... Tout est en nuances de noir, de gris, de bleu foncé sans distinction.
L'allemand est rasé de près, et n'arbore pas une grande pilosité - qui, blonde, ne se voit de toute façon pas. Et s'il porte des vêtements bien taillés, il ne peut s'empêcher de garder ses avant-bras le plus souvent nus - remontant manches de chemises jusqu'aux coudes. Il aime avoir les mains libres et non entravés, quitte à dévoiler un peu de sa peau d'albâtre.
« Nothing ever lasts for ever
Everybody wants to rule the world. »
Faust est un menteur, un arnaqueur, un voleur. Faust n'hésite pas à faire tout ce qu'il y a de plus mauvais tant que cela sert ses propres intérêts ; il n'a pas de morale si ce n'est la sienne et encore moins de principes. Demandez-lui de voler un enfant et il le fera tant que le paiement est effectué en temps et en heure ; demandez-lui de le tuer et il n'aura pas plus de remord ou de regret.
Pas de morale, et pas de principe non plus. Il accepte tout, ou presque - il sait faire la différence entre une mission difficile et une mission suicidaire, et il tient à sa vie, merci bien. Il vit pour lui et lui seul, c'est un monstre d'arrogance hautement égoïste qui déteste les autres. Alors pourquoi leur rendre service ? Parce qu'il aime le pouvoir. Devenir boss d'un quartier, un jour ? Peut-être. Ce n'est pourtant pas dans ses projets, pas encore, mais c'est une possibilité qu'il n'écarte cependant pas - bien que l'idée d'être ainsi exposé au grand jour l'irrite quelque peu.
Le mercenaire est un homme de l'ombre. La nuit est son terrain de jeu, l'obscurité son manteau. On le remarque peu tant il sait se faire discret, et c'est un peu son métier en même temps. Peu savent où le trouver, mais c'est bien suffisant pour lui.
Il est eugéniste, ne croit qu'en la supériorité de certains humains sur d'autres. Les créatures ? N'en parlons pas - elles resteront inférieures aux Hommes. Elles sont tout juste bonnes pour expérimenter sur elles.
« Because I would submit to you my friend
that you are surrounded by allegory. »
il est très sensible au soleil, presque comme s'il y était allergique - il porte très souvent des lunettes de soleil pour protéger ses yeux, même en intérieur - il a appris à manier tout type d'armes, allant des armes à feu aux armes blanches - il a un fort accent allemand - 1m75 pour 77 kg de muscles - a des contacts dans toute la ville, police y compris - très confiant en lui et en son corps - aromantique, a priori - supporte bien les températures chaudes mais est sensible au froid - a commis des atrocités au nom de l'eugénisme et de la science - a déjà eu des relations homosexuelles (dans le passé et le présent) - il considère sa malédiction comme une bénédiction, un signe qu'il est supérieur aux autres - sait diablement bien jouer du piano - fume depuis qu'il a l'âge d'être dans les tranchées - voiceclaim
La porte qui mène à cet espace personnel est une paire de larges portes coupe-feu, blanches également, avec un hublot sur chacune d'entre elles.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — Faust ne ressent rien de spécial dans son mindscape. C'est un endroit comme un autre, qui semble lui rappeler très vaguement de lointains souvenirs. Comme une impression de déjà-vu. C'est un endroit plutôt froid, aux murs d'un blanc étincelant ; on peut ainsi aisément s'y trouver mal à l'aise. Presque comme si c'était vous le sujet d'expérience.
Comment êtes-vous dans le mindscape ? — Faust ne change pas, il reste identique à son lui vivant ; sauf pour un détail - en effet, dans le mindscape, il possède une blouse blanche.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Non (étonnamment). Il est trop prudent.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Faust se souvient vaguement qu'il fuyait quelque chose avant d'arriver à Weirdtown, et c'est à peu près tout. En soixante-cinq ans, sa mémoire a été majoritairement effacée.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Son souvenir le plus précieux est indicible. Il s'agit de la première expérience qu'il a mené sur un être humain. La joie qu'il a ressenti ce jour-là est inexplicable ; bien qu'aujourd'hui ce ne soit plus qu'un souvenir si confus qu'il ne le comprend plus.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — La paranoïa.
Faust a vécu une vie tranquille sous l'identité originelle d'Erwin. Orphelin, abandonné par sa mère en l'an 1900 à sa naissance - déposé dans un Babyklappen -, il a passé de nombreuses années dans un établissement avec nombre de ses compères. Il ne put esquiver l'enrôlement dans l'armée dès qu'il fut en âge ; soldat trop jeune obligé d'accomplir son devoir lors de la Grande Guerre. Cependant, il se fit remarquer par un médecin militaire, lui aussi enrôlé de force - il remarqua son intelligence, son potentiel ; lui qui était prêt à tout pour s'en sortir. Il lui donna un but, et c'est sous son aile qu'il se retrouva une fois la guerre terminée.
Fini l'orphelinat. Il put entreprendre de grandes études, et sortir de l'enfer des tranchées. Il lui apprit également à jouer du piano, une passion qu'il se découvrit ainsi par hasard.
Il étudia notamment la biologie, la biochimie, les sciences médicales. Le corps humain le passionnait, et son mentor lui offrit tout ce dont il avait besoin pour ses études et ses sujets de recherche.
Durant de nombreuses années, il travailla sur plusieurs sujets d'études, tous plus intéressants les uns que les autres ; mais ce n'était pas assez pour son mentor - devenu ainsi collègue. Non, ce qu'il lui manquait... C'était des cobayes ; de vrais cobayes humains bien vivants.
Les nazis lui offrirent ce qu'il désirait le plus sur un plateau d'argent.
Alors Faust passa quelques années à osciller entre la guerre et les camps de concentration. [Informations classées confidentielles.]
Faust disparut une nuit d'été 1945 à bord d'un bateau à destination de l'Argentine.
C'est dans le quartier africain de Weirdtown qu'il se trouvait, échoué sur les berges du lac, en compagnie d'un autre de ses camarades. Mais aujourd'hui, il ne se souvient plus de qui.
Bien rapidement, il trouva une maison où se poser - grâce à Goosebump, qui géra tout du début à la fin, telle la bonne secrétaire qu'elle est. Une petite maison dans un endroit reculé du quartier, de type européen, comme il a toujours connu. C'était parfait pour se faire oublier du monde entier - il changea même de nom, se faisant prénommer Faust, dans une tentative de se faire oublier.
Il rencontra rapidement des créatures inimaginables - Goosebump la première. Où avait-il atterri ? Certainement pas en Argentine. Elles étaient si étranges, mais certaines d'entre elles paraissaient si faibles. Il les prit rapidement en pitié, pauvres créatures qu'elles étaient, et commença à les étudier - de loin, d'abord. Certaines étaient humanoïdes, d'autres pas du tout. Il décida rapidement qu'elles lui étaient inférieures - d'autant plus que c'est à cette période, très proche de son arrivée, qu'il découvrit sa malédiction. Ou serait-ce une bénédiction ? On lui avait offert un pouvoir, qu'il nomma rapidement Ouroboros, qui, malgré ses contreparties gênantes, lui était bien profitable, au final. Lui, qui cherchait à transcender la nature humaine, se retrouvait soudainement béni des dieux - si tant est qu'il fallait y croire. Était-il donc réellement supérieur aux autres, comme lui laissait croire le Führer ?
Son temps passé dans la Wehrmacht lui fût également utile pour sa nouvelle activité - il ne pouvait décemment pas continuer ses expériences ici, pas après avoir cherché à fuir son ancienne vie pour éviter l'emprisonnement ou pire, n'est-ce pas ? Il s'établit comme mercenaire, gagnant rapidement plutôt bien sa vie - du moins, suffisamment pour couvrir ses frais de bouche. S'il était paranoïaque au début, désormais, il vit sans crainte d'être retrouvé.
En soixante-cinq ans de mercenariat, on peut dire qu'il en connaît un rayon sur la ville et ses habitants, désormais.
Bien qu'étrangement, il ne se rappelle plus de rien avant son arrivée ici, pas même de son ancien nom ou son ancien domaine d'activité... Si ce n'est qu'il ne doit pas quitter la ville, au risque de mourir, pour une raison qu'il ignore.
Et puis, tout de même, c'est étrange de n'avoir eu aucune demande de meurtre en plus de soixante ans de métier... Non ?
C'est le nom de l'entité qui vit dans l'ombre de Faust. Nommée ainsi car elle se nourrit de lui, et lui d'elle - ils ne font qu'un, ainsi l'un ne peut exister sans l'autre. Présente depuis son arrivée à Weirdtown, cela fait près de soixante-cinq ans qu'ils cohabitent ensemble.
Bien qu'elle soit capable de prendre n'importe quelle forme, elle prend le plus souvent l'apparence de longs et fins serpents ou tentacules d'ombre qui s'enroulent autour de Faust, principalement le long de ses bras et de son cou. Comme elle est métamorphe, il lui arrive de l'utiliser comme arme.
C'est une entité faite de noirceur, conçue pour évoluer dans l'obscurité. Elle n'apprécie guère la lumière du jour et se complaît dans les ténèbres. Ouroboros possède sa volonté propre et cherche à dévorer.
Dévorer des proies, toujours, tout le temps. Ouroboros a constamment faim de chair, soif de sang, désir ardent de voracité décadente. Si Faust ne la nourrit pas suffisamment, Ouroboros se sustente de ses propres chairs ; douleur vive et cruelle. Alors il tue, encore et toujours, des animaux, des créatures. Des... humains ? Peut-être. Il ne s'en souvient pas, et Ouroboros non plus. Sa faim est insatiable et se réinitialise tous les jours ; et il ne peut s'attaquer à plus fort que lui. Il n'est pas El Coco, et doit d'abord affaiblir sa victime avant de pouvoir s'en repaître, au risque de finir à sa place.
De par la nature d'Ouroboros, Faust craint le soleil plus que tout, il cherche donc à s'en préserver le plus possible. Ses yeux sont très sensibles, mais il est capable de voir dans l'obscurité - Ouroboros a changé la couleur de ses yeux pour un rouge orangé peu naturel, par ailleurs. Faust mange également pour deux et est souvent fatigué. Il ne peut également pas se rendre au quartier hispanique de jour - le soleil lui brûle trop la peau.
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire ? — Non
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ ? Si oui, lequel ? — Vous pouvez en proposez plusieurs et si vous avez une idée de relation, n'hésitez pas non plus à décrire cela en prenant compte du caractère du dit PNJ.
Avez-vous des liens avec qui que ce soit ? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins ? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Qiaoying - Le policier le plus corrompu qu'il ne connaisse en ville. Il l'a aidé en bien des occasions, ces dernières années. Qiaoying reste l'un de ses plus fidèles contacts.
Dernière édition par Eisenhauer Faust le Sam 21 Oct - 14:36, édité 1 fois
