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Mais t'es pas net, Baptist ?Mar 16 Jan - 12:40
Prénom — Baptist
Age — 23 ans
Métier ou activité — Criminel.
Origine & Nationalité — Né aux USA de parents irlandais.
Langues parlées ou écrites maitrisées — Anglais, gaélique irlandais.
Époque de votre personnage — La Prohibition - 1924
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — "Depuis... euh... 1924 ? J'ai l'impression pour moi que ça fait un siècle..."
De quoi avez-vous le plus peur? — "Peut-être de devoir souffrir à nouveau ? Je n'ai pas peur de la mort spécialement, mais avoir faim et froid est une torture que je ne peux pas imaginer revivre à nouveau... C'est peut-être pour ça que je suis un criminel ici aussi : c'est parce que c'est le seul moyen sûr pour moi de ne plus jamais rien manquer..."
Quel est votre plus grand regret? — "Peut-être de ne jamais avoir pu dire au revoir à ma cadette et à la famille Romano qui m'a accueilli... J'aurais tant voulu les remercier de m'avoir appris tout ce que je sais aujourd'hui..."
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — "Mon chapeau, sans aucun doute. C'est un cadeau que m'a offert mon supérieur lorsque je suis entré dans la famille après avoir remboursé ma dette."
Êtes vous croyant? — "Je suis catholique, je crois toujours en Dieu, mais je pense que ce dernier m'a abandonné. Je sais que je n'irai pas au Paradis et que l'Enfer s'ouvrira à moi le jour où je mourrai. Mais, si Dieu n'avait pas mis dans une telle misère mes parents, peut-être que je n'aurais jamais manqué de respect à ses commandements."
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — "Que ce soit une créature ou un humain, un pigeon à voler reste un pigeon à voler. Néanmoins, j'avoue éviter au mieux les créatures magiques qui pourraient plus facilement m'attraper et me faire manger le bitume."
Quartier CausasienHumainInconscientLambdaPeu importe
Baptist est égoïste, mais d'un côté est-ce qu'il peut s'en vouloir ? Si personne ne s'assure de son bien-être alors qui le ferait ? Certes il pourrait vous prêter de l'argent, mais c'est le type de personne qui serait capable de vous traquer jusqu'au fin fond de la Sibérie pour vingt centimes. Radin ? Non, économe. Il a déjà souffert auparavant de la pauvreté, par conséquent il estime qu'il doit mettre le plus d'argent de côté pour pouvoir s'offrir une belle vieillesse. Il en est de même pour la nourriture dont il a cruellement manqué une bonne partie de sa vie, ayant tendance à manger rapidement sans savourer. Si jamais on lui demande un morceau de son sandwich, il tirerait la tronche mais en donnera quand même... mais un tout petit. Ah bah non, il peut être généreux mais il ne faut pas abuser non plus ! Néanmoins, il est capable de bouger pour aider les autres dans ses quelques élans de générosité...
Le racisme ? Vous connaissez ? Baptist oui. Certes il en a vécu, ayant été nommé toute sa vie "L'Irlandais" ou "Le Leprechaun", se faisant insulter et malmener pour cette discrimination, à devoir vivre dans les égouts de New York jusqu'à enfin devenir ce qu'il est aujourd'hui, un mafieux. Peut-être que tout cela lui aurait donné une bonne leçon dans la vie, mais malheureusement il sait se montrer tout aussi insultant que ses contemporains. Vous êtes noirs ? Alors vous serez vu comme des êtres inférieurs. Vous être chinois ? Vous aurez le droit à quelques surnoms clichés. Vous êtes russes ? Attendez à être vus comme des alcooliques. ah oui, ça les surnoms, il en donne à la pelle ! Pour lui il n'est pas choquant de donner des sobriquets discriminants, mais plus il saura vous apprécier et mieux vous vous en tirerez... je crois.
Les femmes ? Baptist bien qu'hétérosexuel (devinez bien qu'il ne se mettra jamais avec un homme car... homophobe, ouais ouais, incroyable époque qu'il a vécu) est un brin machiste. Inconsciemment peut-être, après tout ce n'est pas comme si les années 20 étaient une bonne époque pour la gente féminine. Pour lui, une femme ne doit pas travailler, elle doit rester à la maison avec les enfants pour s'occuper des travaux ménagers pendant que l'homme ramène l'argent à la maison ; une femme également doit être entretenue avec de multiples cadeaux comme un incroyable aspirateur, une invention qui coûte cher certes, mais qui facilitera le travail de madame au sein du foyer. Elle n'a pas à dire à monsieur ce qu'il doit faire, par contre, l'inverse est possible, monsieur a le droit de dire à sa femme comment vivre. Cette éducation, malheureusement il la doit à son oncle, à son père et à ses cousins alors que sa mère faisait de son mieux pour pouvoir subvenir à ses besoins. L'image qu'une femme préférera toujours l'argent à l'amour lui a été "confirmée" par une mauvaise aventure avec une fille qui l'a abandonné pour un homme plus riche. Malgré ces pensées sexistes, il est inconcevable pour Baptist de faire du mal à une femme. La frapper ? La violer ? La tuer ? Et puis quoi encore ? La seule chose avec laquelle on doit frapper la gente féminine c'est avec une fleur. Tout simplement. Il a également un grand respect pour celles qui ont un travail dénigrant pour subvenir à leurs besoins comme les prostituées... sans doute parce que sa mère en était une. Après aussi peut-être est-il un brin romantique car malgré ses malheurs avec son ex, il espère toujours rencontrer la femme qui illuminera sa vie et qui il passera un jour la bague au doigt.
Raciste, sexiste et homophobe, colérique et insultant, Baptist a de nombreux défauts, néanmoins il n'en reste pas moins humains ; il possède quelques qualités. Pour commencer, c'est une personne à l'écoute des autres. Une personne en pleurs lui racontant ses malheurs pourra lui raconter son histoire et le rouquin sous ses airs blasés écoutera malgré tout afin d'aider à trouver une solution adéquat. Il ne laissera jamais quelqu'un mourir de maladie ou de faim, en ayant trop souffert dans sa vie.
Un bon ami ? Lui ? Oui, si jamais vous réussissez à vous lier d'amitié avec Baptist, alors vous pouvez être certain.e qu'il sera d'une loyauté sans faille, mais il ne faudra en aucun cas le décevoir.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — "Je pense que n'importe qui aurait envie de s'enfuir, de trouver un moyen de s'échapper de cet endroit. Pour ma part, disons que j'ai l'habitude de voir ça... J'y ai vécu après tout... Mais ça me fend le cœur"
Comment êtes -vous dans le mindscape ? — "Un jeune ado crasseux et maigre. J'ai vraiment changé..."
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — "Je n'y suis jamais allé, Dieu merci... pour une fois."
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — "Je me souviens très vaguement que j'avais une mère qui s'était prostituée, de mort aussi, de guerre... Je sais que j'ai vécu dans l'extrême pauvreté et que Dieu ne m'est jamais venu en aide... Egalement quelques méfaits que j'ai commis dans la mafia. Je me souviens aussi des drogues et comment voler et me battre..."
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — "Le jour où j'ai pu acheter un petit appartement à l'est de New-York pour y abriter ma famille. Ce n'était pas le plus bel appartement au monde, mais au moins ma famille avait un toit correct."
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — "La peur. Lorsque je suis arrivé, j'étais dans une ville que je ne connaissais pas. J'ai eu peur pour ma sœur, mais aussi pour moi-même... Après tout... je ne savais pas ce qu'il pouvait m'arriver et si j'allais devoir repartir de zéro..."
Les O'Sullivan décidèrent d'en parler à leur famille et tous sans exception se mirent d'accord : il fallait quitter l'Europe pour rejoindre le continent américain.
New-York, 1901. L'enfant naquit et devint Baptist O'Sullivan. Malheureusement, le rêve américain ne s'appliquait pas à sa famille. En effet, ses parents avaient contactés une connaissance qui leur avait dit comment le pays était beau et que tout le monde vivait heureux. Cet homme avait promis à la petite famille qu'ils pourraient racheter une ferme et vivre une vie épanouie aux Etats-Unis d'Amérique. Hélas trop naïfs, les deux tourtereaux avaient vendus leur propriété afin d'envoyer une bonne partie de l'argent à leur "bienfaiteur" avant de faire leurs valises et payer le voyage sur le continent à toute la famille. Malheureusement, leur bienfaiteur s'avérait être une horrible ordure ; jamais il n'acheta la ferme comme promis pour ses pigeons du moment et il disparut assez rapidement de la circulation. Ne trouvant pas de logement, les irlandais avaient trouvés refuge dans les égouts de la grande ville. Ils peinaient grandement à trouver du travail mais aussi de quoi manger.
1916. La guerre avait éclaté en Europe. Baptist avait bien grandi, ayant deux petites sœurs qu'il chérissait plus que tout. Il avait compris tout jeune que par de sa religion catholique et de ses origines, les américains ne l'apprécieraient jamais. On ne l'avait jamais scolarisé ; on préférait nettement l'emmener mendier dans les rues ou voler quelques aliments. Il ne comprenait pas pourquoi le reste de sa famille blâmait ses parents, pensant que ces derniers avaient toujours pensé au meilleur pour eux. A quinze ans, il avait déjà montré son caractère et réussit à se dépatouiller pour aider à trouver de la nourriture ou même à voler quelques journaux pour ensuite les revendre. Il se fit plusieurs fois gronder par ses parents, mais cela leur permit néanmoins de quitter les égouts pour rejoindre les taudis au sud de la ville de New-York. Finalement, son père décida de rejoindre les volontaires américains pour partir en guerre contre les allemands en France. Monsieur O'Sullivan espérait gravir les échelons et se voir mériter assez d'argent pour permettre à sa femme et ses enfants de vivre une meilleure vie. Baptist se verra alors confier la sécurité de la famille.
1917. Monsieur O'Sullivan était mort en guerre. Il avait servi de chair à canon dès le premier combat. C'était une véritable torture pour Baptist, sa cadette étant morte du choléra avec plusieurs autres membres de la famille. Sa mère, prostituée, avait dû enchaîner les clients afin de subvenir à leurs besoins. L'adolescent tenta de trouver un travail, mais en vain : qui voudrait d'un garçon aussi crasseux dans son entreprise ? Finalement, si le monde voulait le voir mourir, alors il était prêt à brûler le monde avec lui. Il abandonna toutes ses bonnes pensées catholiques pour se donner au racket, au chantage, au cambriolage... Il trouva même une arme avec laquelle tenter de faire un braquage. Il fallait oublier les bonnes valeurs pour subvenir aux besoins de sa famille.
C'est peu après son seizième anniversaire qu'il vola un homme aux bons airs. Malheureusement, le pickpocket se fit suivre par sa victime, celui-ci étant rejoint par d'autres individus bien habillés. Angoissé, Baptist fit mine de rien en continuant à marcher rapidement en traversant la ville et les foules dans l'espoir qu'il trouverait enfin la paix, mais en vain. Et ce fut là qu'il se rendit compte de son erreur ; il avait volé un mafieux. Des sueurs froides dans le dos, il laissa tomber le portefeuille en espérant que la victime reprendrait ce qui lui était dû en le laissant tranquille, mais l'homme continuait à le suivre avec son bien en main. Lorsque Baptist risquait un coup d'œil derrière lui, il pouvait le voir sourire. Finalement, il se fit attraper, pris au piège dans un cul-de-sac. Tabassé un premier moment puis embarqué dans une voiture, le rouquin fit une dernière prière en pensant qu'il allait mourir.
1920. Finalement, Baptist n'avait pas été tué. Traîné jusque dans une cave, on l'y avait longtemps enfermé pour le punir. On avait décidé de le laisser en vie et contraint à faire partie de la "famille" afin de rembourser la dette qu'il avait. Après tout, personne était en droit de voler un membre des Romano, une famille de mafieux italiens qui avaient réussi aux Etats-Unis. Baptist avait été obligé de faire ce qu'on lui demandait par peur au départ ; à cause de son air androgyne il se déguisa plusieurs fois en femmes pour quelques missions, vola les ennemis, servi d'appât pour les policiers, sema la zizanie... Puis finalement, il se lia d'amitié avec les autres membres. Naquit une complicité entre lui et quelques supérieurs qui le rémunérèrent assez bien pour qu'il puisse aider sa petite famille à avoir une meilleure vie. Il quitta aussi ces mauvais rôle pour servir de précepteur, tabassant quelques zigotos qui refusaient de rembourser leurs bienfaiteurs. Il osa même jusqu'à tuer afin d'arriver à ses fins.
Baptist s'était trouvée une petite amie qu'il chérissait. Sully, une adorable blondinette qui ne correspondait pas aux critères de beauté de l'époque, mais dont le sourire attendrissait notre jeune homme. Il l'avait rencontrée lors d'une soirée dans un club de jazz, nouveau style musical qu'il appréciait énormément. Il prévoyait se marier avec elle. Après tout, il savait qu'il aurait tôt ou tard assez d'argent : avec la Prohibition qui venait tout juste de tomber, la famille Romano avait assez de quoi vendre de l'alcool aux plus offrants.
1922. Sully avait refusé sa demande de mariage ; elle s'était trouvé un meilleur parti, un homme deux fois plus âgé qu'elle qui détenait une fortune qui n'était pas des moindres. Le cœur brisé, Baptist "comprit" alors que les femmes n'aimaient que l'argent et, poussé par ses comparses, commença à penser que s'il souhaitait réellement un jour se marier alors il devrait redoubler d'effort. Il enchaîna les trafics d'alcool, mais également de substances illicites comme de l'opium et d'armes. Il manqua à plusieurs reprises de se faire avoir, mais il s'en tira toujours. Après tout, il valait mieux rester prudent. Sa mère mourut à son tour de maladie, laissant Baptist seul avec sa sœur.
1924. Baptist qui s'était fait un petit nom au sein de la communauté mafieuse participa au mariage de sa cadette avec son meilleur ami ; un homme respectable qui prendrait grand soin de sa femme. Trois jours plus tard, le rouquin disparut.
Et puis, qui dit qu'il va réussir ?
Un métier ça se perd facilement, on se retrouve très vite au chômage puis à la rue.
Est-ce que quelqu'un le regardera ? L'aidera si jamais il est dehors ?
Non. Créatures magiques, humains, aliens ou autre,... finalement, [i]ils sont tous les mêmes{/i].
Il ne peut pas compter sur les autres, il doit compter que sur lui-même.
Alors que ce soit ici ou ailleurs, il reste et restera toujours un criminel...
Car il a ça dans le sang...
Baptist est un humain totalement lambda sans rien de particulier.
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Pour le moment, non merci.
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? — Non merci.
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Aucun, merci.
Toutefois, je tiens à signaler qu'étant dans la restauration avec des horaires tirés au jet de dés, je ne serai pas votre membre la plus présente.
Voilà Neppy, je crois que j'ai tout dit. Et j'ai terminé ma fiche, alors s'te plé, arrête de me taper. éè
Dernière édition par Baptist O'Sullivan le Dim 3 Mar - 18:42, édité 1 fois
