Weirdtown
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Lily Noire

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Qui aimerait de tout son coeur se rappeler comment rirePetite fille qui a oublié comment sourirePoker Face11118Britannique1950ScoutSemi-conscientPeu importe
  • Le camp scout
Loyal BonHumain
  • Lambda
0024BavardeBien élevéeBienveillanteÉmotiveInexpressiveLa bougeotteTrès polie
  • Aucune capacité
Trousse de secours

Sourires oubliés

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Nom — Hopkins
Prénom — Lesley
Age — 11 ans
Métier ou activité — Scout, rang compagnon
Origine & Nationalité — Britannique
Langues parlées ou écrites maitrisées — Sait lire et écrire l'anglais et l'espagnol sans problème aujourd'hui, et connaît quelques mots et expressions isolés dans une langue ou une autre (principalement les langues asiatiques) seulement car ça lui arrive de demander –et de retenir.
Époque de votre personnage — 1950

Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Une soixantaine d'années.
De quoi avez-vous le plus peur? — Oublier son père comme il l'a oubliée.
Quel est votre plus grand regret? — Qu'ils ne soient pas venus à Weirdtown avec sa mère : cette pensée la hante encore aujourd'hui. Comme toutes les mères, la sienne était merveilleuse et l'aimait beaucoup. Ils auraient été très heureux avec elle. N'est-ce pas ?
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Son petit ruban de scout qu'elle porte autour du cou quand elle est en activité ou autour du poignet quand elle est en repos. D'une jolie couleur orange, ses accessoires (pins, paillettes, motifs,...) varient en fonction de l'ambiance –et de l'époque– de la ville.
Êtes vous croyant? — anglicane à l'origine, croit encore qu'il existe un Dieu mais ne pratique plus sa religion. De fait, les croyants de Weirdtown l'intriguent énormément.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Lesley connaît beaucoup de créatures rien que parce qu'elle est scout et fréquente beaucoup la forêt. Leur présence lui est familière, néanmoins la fascination ne s'est pas estompée même après tout ce temps : la petite est passionnée par leur diversité, leur mystère, leur magie... Elle tend à leur poser beaucoup de questions. Elle est, évidemment, toujours prête à les aider !

Sa bonté s'étend également aux autres humains. Ça fait partie du travail de scout d'aider tout le monde sans discrimination, après tout.


Hatoba Tsugu / feat LM7


Quartier asiatiqueHumaineSemi-conscienteLambdaPeu importe


Physique & Caractère —Émotionnelle mais incapable de la moindre expression de visage ~ a la bougeotte, incapable de tenir en place ~ très tactile ~ bienveillante ~ travaille dur ~ fascinée par la forêt ~ considère les scouts comme une extension de sa famille ~ nulle en discours, nulle en récit, nulle en chant ~ aime aider ~ aime lire ~ aime apprendre ~ douée en ombromancie
Petite ~ frêle ~ étonnamment pleine de ressource et d'énergie ~ visage inexpressif ~ voix monotone ~ cheveux châtains jusqu'aux épaules ~ yeux noisettes où brillent parfois un éclat, une trace d'émotion lointaine

Une enfant attend sous la neige. Toute petite, toute frêle ; elle l'était déjà à son époque et elle le paraît encore davantage aujourd'hui, en comparaison avec tous les géants modernes. Elle se plaint parfois d'avoir mal au cou à force de lever la tête, alors elle aime trouver dans son entourage de grandes personnes afin de réclamer de monter sur leurs épaules.

À défaut d'être présentement installée sur des épaules, Lesley est perchée sur un petit muret. Elle patiente, parce qu'elle l'est, patiente ; mais elle le fait en s'agitant. Pas seulement parce qu'il fait froid dans le quartier caucasien, mais parce que c'est là son habitude : elle ne sait  pas tenir en place.

Elle balance ses jambes et frappe le muret des talons en rythme. En rythme avec quoi ? Pas grand-chose, puisqu'une minute plus tard elle en change et que celle encore d'après elle se met debout pour faire des allers-retours.

Cela fait longtemps qu'elle ne va plus à l'école, qu'elle n'a plus besoin que son père oublie de venir la chercher. Elle est scout à plein temps, alors maintenant, c'est elle qui vient chercher son père à la tour radio.

En journée, elle porte la tenue traditionnelle des scouts. Elle attache ses cheveux châtains même s'ils ne sont pas si longs et qu'ils touchent tout juste ses épaules. Elle n'a pas peur de se salir, de mettre les genoux par terre et de saisir des insectes à pleine main. Elle a beaucoup de responsabilités et elles lui tiennent à cœur ; qu'il s'agisse de l'organisation du camp avec le chef ou des tâches les plus élémentaires, Lesley ne parle jamais pour se plaindre et toujours pour encourager. Elle travaille dur pour aider les autres –cela donne un sens à ses journées. Elle aime comme aucune ne se ressemble lorsqu'il faut courir partout pour secourir tout le monde. Il n'y a nul endroit à Weirdtown qui surpasse sa fascination pour la forêt, ou sa volonté de la respecter, elle et ses habitants.

Il lui arrive de dormir au camp des scouts, lorsque l'activité bat son plein et que les temps sont agités. Lorsqu'elle le peut, elle préfère tout de même rentrer chez elle. Chez eux.

Son père ne risque-t-il pas de l'oublier définitivement si elle ne rentre plus comme avant ?

Alors Lesley passe à la maison pour se laver de la terre et de la sueur, pour se changer, pour mettre son foulard de scout au poignet pour signifier qu'elle a fini sa journée et pour ensuite se rendre à la tour radio.

Elle attend. Elle bouge. Elle s'impatiente.

Son père apparaît.

Elle rayonne ?

Non. Elle a oublié comme on faisait.

Car Lesley ne sait plus comment sourire. Car aucun rire n'éclate plus au creux de sa poitrine. C'est arrivé un jour et bientôt elle pensera qu'elle a toujours été comme ça. Elle se ravit de l'arrivée de son père d'une voix monotone et tout en même temps sautille sur place sous son nez. Elle lui prend la main pour qu'ils marchent tous les deux et elle lui raconte les choses amusantes et les choses effrayantes avec la même expression inchangée, figée tel un visage de poupée. Elle a appris à beaucoup parler, à dire les choses clairement, afin de compenser.

« Gretel fait beaucoup de progrès. Je suis très contente. Elle ne se perd plus comme avant. Je lui ai dit. Elle avait l'air contente aussi. »

Ses phrases sont courtes, plates, sans émotion. Incapable même de formuler le ton d'une question. Et pourtant, des émotions, Lesley en déborde. Elle est heureuse, triste, frustrée, amusée, ennuyée, tout cela en secret.

Si l'on regarde bien, parfois l'éclat de ses yeux noisettes semble briller d'une façon particulière. Elle essaye toujours d'aider à le déchiffrer. Elle fait de son mieux pour communiquer. Elle aime compenser l'affection qu'elle ne peut guère montrer avec du contact : elle tient la main, la manche, elle prend dans ses bras, elle frotte les cheveux, elle approche comme elle peut –comme on le lui permet.

Elle sait qu'elle semble peu avenante. Elle sait que ceux qui regardent de loin la trouvent franchement froide. Elle sait que les malentendus s'installent aisément même si elle essaye de les éviter. Elle angoisse à l'idée de parler publiquement à cause de ça. Elle sait qu'elle raconte de très mal les histoires d'horreur, alors elle laisse les autres scouts, autour du feu, raconter les leurs.

Elle aimerait être aussi douée que son père à raconter les choses mais force est de constater qu'elle ne le pourra jamais.

Très mauvaise chanteuse également, incapable d'y mettre la mélodie. Lesley se sent parfois un peu seule, un peu incomprise, un peu triste. Et puis elle se rappelle qu'elle a son père, qu'elle a les scouts, que sa famille est grande aujourd'hui. Et cela aide un peu.

Alors Lesley sautille à côté de son père tandis qu'ils rentrent. Elle l'aide à cuisiner et elle le gronde non pas avec sa voix mais d'une tape sur la main quand il oublie (encore, toujours) que c'est elle qui casse les œufs et pas lui. Elle ne tardera pas à aller dormir parce que même si elle est là depuis longtemps, son esprit est encore celui d'un enfant.

Elle prend un livre pour se distraire au lit, avant que le sommeil ne vienne. Elle aime beaucoup lire, elle aime beaucoup apprendre. Elle emprunte souvent des ouvrages à la bibliothèque par elle-même, bien qu'elle préfère quand c'est son père qui lui lit une histoire pour l'endormir. Il a une belle voix, grave et douce, réconfortante. Mais elle doit souvent lui redemander de venir, et parfois elle en a assez de devoir toujours l'aider à se rappeler.

Appuyée sur son oreiller, en chemise de nuit, la voilà qui s'entraîne à faire de drôles de gestes avec ses mains. C'est qu'elle s'applique tout particulièrement à apprendre l'ombromancie.

Parfois, en secret, quand son père oublie qu'elle existe, elle s'en va au quartier hispanique et s'abrite dans un bâtiment abandonné, matelas sous le bras, pour y passer la nuit.
Elle veille, elle veille, et elle attend (espère) la venue de la lueur d'une bougie pour jouer avec quelqu'un qui ne l'oublie pas. Elle écrit de longs mots sur des feuilles de papier pour raconter sa journée et puis les plaque à la vitre de la fenêtre pour communiquer avec El Coco. Elle n'ose pas sortir pour lui parler ; elle craint d'être grondée. Elle aime qu'il soit muet, elle aime qu'il soit difficile à déchiffrer. Cela lui donne l'impression que quelqu'un ici sait ce que cela fait de ne pas être compris. Elle se console tandis que des petits théâtres d'ombre prennent vie et font glousser son cœur en silence.

Le jour, toujours, est plus facile. Les scouts sont là, elle se sent davantage choyée. Elle protège car elle a de l'expérience. Elle leur apprend tout ce qu'elle sait.

Car, fondamentalement, Lesley est une petite fille gentille qui a seulement du mal à se faire comprendre.

— MémoireA quoi ressemble votre espace personnel —
Une charmante porte en hêtre se présente à vous. Au milieu de celle-ci, une grosse vitre pour regarder au travers, et néanmoins un rideau blanc tiré pour cacher la vue. De fines tiges pourvues de larges feuilles dépassent des interstices. Elle ressemble, somme toute, à une porte d'entrée modernisée d'un cottage de forêt.

Toutefois, lorsque vous posez la main sur la poignée, celle-ci tremble. Ce n'est pas votre faute, assurément, et il ne s'agit pas d'une résistance non plus. C'est simplement... Eh bien, justement, qu'est-ce que ça peut bien être ?

Ça recommence. La poignée vibre dans votre main, et cette fois la vitre de la porte produit un son déplaisant en même temps, comme si elle était sur le point de se briser, mais elle tient bon.

Est-ce la curiosité ? L'envie de s'aventurer vers un potentiel danger ? Ou bien de l'intérêt pour la jolie apparence de cette entrée ?

Vous ouvrez la porte.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? —
L'appartement est petit, bien austère. Quelle était donc cette promesse de jolie porte ?

Les murs sont gris, dépeints quand la tapisserie n'est pas partiellement déchirée. Plusieurs fissures courent le long du plafond du salon, et pourtant celui-ci est meublé pour vous accueillir. Un large tapis décore le sol, sous un vieux canapé bordeaux confortable dans lequel vous vous enfoncez profondément en vous asseyant dessus. Autour de vous, des bibliothèques remplies de livres qui ne font aucun sens. En face de vous, sur une table basse élégante, des pancakes à grignoter si l'envie vous prend. Ils ont bon goût.

Rien ne se passe. Il n'y a personne. Quoi que vous entendiez parfois les bruits de pas d'une personne qui semble habiter juste à côté, alors qu'aucun accès n'existe pour vous permettre de vous rapprocher.

Si l'ennui vous prend, vous pouvez toujours toucher un peu à tout. Si vous avez le bon instinct, vous toucherez à la radio qui se trouve sur la table basse, à côté de l'assiette de pancakes.

Si vous osez tripoter les antennes, vous pourriez tout aussi bien subir la cacophonie d'une chaîne mal réglée ou, si vous prenez le temps de mieux ajuster, le son d'une forêt.

Ces deux ambiances déterminent le reste du décor.

La chaînée mal réglée invite les ombres. Pas celles de la nuit ; celles des nuages gris. Les fenêtres sont nombreuses mais les rideaux lourds et opaques sont tirés. La maison toute entière tremble par à-coups, dégageant une pluie de poussière du plafond qui salit continuellement la pièce. Parfois, le son d'une alarme lointaine vrille vos oreilles. D'autres fois, il s'agit du bruit de vaisselle cassée juste à côté. L'endroit est assurément inquiétant mais certainement pas dangereux. Quoi qu'il arrive, rien ne s'effondre, mais vous êtes également piégés : ne reste que la porte d'origine, qui ne vous empêchera jamais de sortir.

Pour peu d'insister, pour peu d'être curieux, vous tombez sur cette autre chaîne : celle de la forêt. Les rideaux, toujours tirés mais désormais d'un blanc transparent, s'illuminent des rayons du soleil qui percent au dehors. Le salon est soudainement propre ; l'humidité de l'endroit est abandonné au profil d'une température douce qui évoque le printemps. Vous entendez les feuilles bruisser dehors et vous sentez l'odeur de l'herbe mouillée. Des battements d'ailes soudain pourraient bien vous surprendre.

Pas autant que la fenêtre qui s'ouvre tout à coup.

Une petite fille est soudainement là, et en ouvrant la fenêtre vient d'inviter le vent à s'engouffrer à l'intérieur du salon. Elle tourne le visage vers vous, et elle sourit en vous tendant la main.
Comment êtes -vous dans le mindscape ? —
Lesley, tant que l'on ne touche pas à la radio, se trouve dans d'autres pièces de l'appartement qui sont inaccessibles et fait sa vie tel un fantôme tout à fait conscient mais néanmoins désintéressé de votre présence... Du moment que vous ne vous connaissez pas. Autrement, il est plus que probable qu'elle est celle qui vous ouvre la porte et qu'elle soit celle qui règle la radio sur la chaîne de la forêt sans vous laisser découvrir celle de la guerre.

Son âge, sa taille, ses habits sont les mêmes que ceux que vous connaissez. Il existe toutefois une différence claire.

Le visage de Lesley est plein de vie.

Elle sourit. Elle rit. Fort ! Pour compenser la réalité. Elle s'énerve en tapant du pied et en fronçant les sourcils et elle pleure avec de grosses grimaces qui marquent ses traits.

Elle vous emporte à travers la fenêtre ouverte pour vous faire traverser une forêt accueillante, pour vous faire emprunter ses sentiers et pour vous montrer les endroits qu'elle aime ou les souvenirs qu'elle veut partager. Elle ne se souvient pas de tout, pas non plus toujours avec clarté, mais les sensations subsistent, et vous saurez si elle était heureuse ou non au milieu du décor qu'elle vous montrera et grâce aux indices qui se joueront à l'orée de votre perception.

Elle ne se montre jamais menaçante bien qu'elle ait les pleins pouvoirs en ces lieux, néanmoins si vous vous montrez hostile, elle n'aura aucun mal à vous faire sortir de là, car quel genre d'invité ose de montrer irrespectueux après avoir été accueillis avec de bons pancakes ?

Le décor se rembobine de lui-même à toute vitesse et vous tombez sur les fesses face à la porte qui se claque et au son de sa serrure qui se verrouille.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Oui, une fois. Son souvenir de sa visite dans le mindscape est limpide.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Des grandes lignes, de la vie durant la guerre, puis dans les ruines d'une ville en pleine reconstruction ; de son père, de sa mère.

Sa mère ?

Non, pas de sa mère. Lesley affirmera le contraire, mais elle ne se souvient pas de sa mère. Sa mémoire d'enfant lui a joué des tours pour lui faire croire que sa mère était présente et aimante. Sans doute est-ce mieux ainsi.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Aucun souvenir marquant, seulement ceux teintés de la présence de son père, quand il rentrait du travail et qu'il s'occupait d'elle.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — Un jour, son père évoqua sa fille à la radio. Un jour, il se trompa devant tous sur son prénom, sur son âge, sur son anniversaire. Un jour, alors qu'elle était en forêt et entendait l'horreur chantonnée avec l'amusement d'une anecdote inédite, elle ne réalisa pas que la mort était sur le point de lui tomber dessus.

Elle mourut en ignorant si elle devait s’interdire d'exprimer ce que son père lui avait fait ressentir à cet instant.

Malgré le sentiment d'abandon, de trahison, elle refusa d'oublier son père. Elle perdit autre chose à la place.

Ancienne vie —La vie sous les sirènes de la guerre, la vie sous les décombres de Londres, la vie où les sucreries se font rares et où aller à la messe, jouer dehors et rester à la maison est un risque.

Lesley grandit dans un climat de guerre comme si c'était là l'état naturel du monde. Elle ne comprend pas que quelque chose ne va pas ; c'est seulement que la vie est difficile. C'est comme ça.

Alors, Lesley, elle trouve son bonheur dans les décombres qui lui servent de terrains de jeux, elle récupère une poupée abandonnée sous une tuile cassée et en fait sa nouvelle préférée. Elle la coiffe et l'habille avec beaucoup de soin, parce que Lesley, elle, n'a que quelques robes, quelques paires de chaussures, quelques chapeaux, et que sa mère lui répète toujours qu'elle a déjà beaucoup de chance.

Pas autant de chance qu'elle en aurait aimé, toutefois.

Sa mère l'aime. Vraiment ?

Peut-être l'a-t-elle aimé un jour. Sans doute. Lesley est trop jeune pour réaliser que la froideur de sa mère est aussi effroyable que la guerre, celle qui tonne au son de l'orchestre tonitruant des bombes et des avions. Ici, le sol ne tremble pas, mais Lesley, si.

Elle n'est pas violentée. Pas avec brutalité, ni avec cruauté. Elle sait juste qu'elle doit se tenir à carreaux, se montrer bien sage, sortir sans bruit si elle veut s'en aller jouer. Mais elle n'arrive pas à rester tranquille, elle n'arrive pas à s'empêcher de taper du pied, de faire craquer ses doigts, de faire claquer sa langue, de faire rebondir la balle. Ses petits doigts brûlent lorsque la règle frappe. Elle n'ose pas pleurer, elle sait qu'elle agacerait.

Son rayon de soleil apparaît tous les soirs, alors que le crépuscule s'installe et que le ciel se pare d'un bel orange qui donne au gris sombre de la ville des airs poétiques. La silhouette de son père apparaît à l'encadrure de la porte et son cœur gonfle de joie.

Elle se jette dans ses bras et crie son nom.

« PAPA !!! »

Car quand il est là, elle peut rire et crier et bondir et sauter (et jongler et sautiller et dessiner et rouler).

Elle préfère son papa à sa maman. C'est un secret très mal gardé.

Son père l'a inscrite à une bonne école, même si elle n'est pas en très bon état, et ses professeurs la qualifient de dispersée. La frustration lui fait monter les larmes aux yeux car ces retours font de l'ombre à ses bonnes notes et qu'elle veut que son père sache qu'elle se montre très studieuse, exactement comme il le lui a demandé.

Il ne sourit pas toujours beaucoup, son père. Les cris de peur des habitants, qui se réfugient sous les métros au milieu de l'horreur, se mélangent parfois à ceux de ses parents dont la colère grignote le cœur. Elle se cache des bombes comme des disputes.

Les bonnes notes qu'elle rapporte sont la garantie d'un sourire de la part de son père. Et parfois même d'une balade ! Il sort alors le vieux cerf-volant et ils s'en vont courir jusqu'à ce que Lesley demande à monter sur ses épaules parce qu'elle a trop mal aux jambes, et ils ne rentrent que quand c'est son père qui finit par souffler.

Sa mère ne vient pas avec eux. Elle est un fantôme qui met mal à l'aise Lesley lorsqu'elle doit être seule avec elle.

Un beau jour, la guerre est finie. Rare moment de festivité unanime parmi la petite famille. Lesley rit car ses parents sont heureux.

En vacances, lorsque l'école ne lui permet plus de s'éloigner du spectre sombre de sa mère, Lesley est sauvée par l'initiative de son père : elle rejoint les girl-guides, l'équivalent féminin des scouts. Très investie et même passionnée, Lesley ne voit pas les journées passer.

Ça dure un temps.

Bientôt, ses bonnes notes ne suffisent plus. Bientôt, parler de comment elle aide à reconstruire la ville avec les girl-guides n'éveille plus que de timides étincelles dans le regard de son père. Alors, avec le soleil de sa vie qui vacille, son ciel aussi devient plus gris.

La porte claque. Sa mère vocifère dans la cuisine et casse la vaisselle. Son père est sorti pour s'aérer l'esprit. Il le fait de plus en plus. Lesley, plutôt que de subir la petite guerre dans l'appartement, préfère s'enfuir à sa suite.

Elle court pour rattraper son père. Elle s'agrippe à sa main même si elle doit pour cela marcher sur la pointe des pieds à côté de lui.

« C'est pas grave, papa. »

« Ça va aller, tu sais ? »

« Moi je t'aime. »

Ils s'en vont, et ils ne reviendront jamais.

— Nouvelle vieUn conte de fée, voilà ce que c'est.

Lesley vit dans une ville qui n'est pas délabrée ! Mais surtout, Lesley vit dans une ville peuplée d'étrangetés. La petite fille laisse la charge de l'inquiétude à son père et préfère s'émerveiller. Elle n'aime presque plus aller à l'école mais les sorties régulières et ses nouveaux camarades de classe bizarres lui permettent d'assouvir ses premières curiosités.

Elle apprend. Elle apprend les choses banales et les choses extraordinaires. Il ne faut pas aller dans la forêt ! Surtout pas par temps de brouillard. Il ne faut pas se trouver dehors la nuit. Il ne faut pas manquer de respect aux esprits. Il ne faut pas ouvrir une porte qui n'est pas reliée à un bâtiment, qui sait qu'elle ne l'emmène pas vers une autre dimension.

On dit aussi qu'il faut se méfier de Goosebump, au cas où. Le dit-on vraiment ? Cela semble davantage ancré dans l'inconscience collective des habitants. Elle les a pourtant accueillis avec de jolies rimes et beaucoup de gestes désarticulés qui ont fait rire Lesley. Mais la seconde fois, la secrétaire du maire se tient là, immobile, le regard fixe et la tête penchée sur le côté. Un frisson court sur les bras de Lesley tandis qu'elle tend la main pour la saluer. Elle n'ose lui faire la conversation que lorsque son courage du jour le lui permet.

« C'est une belle journée, qui est très ensoleillée, et qui, euh... Hm... Qui... »

En rime, quand elle s'en sent capable. Souvent, elle regarde son père à côté d'elle, ou une autre personne qui l'accompagne, pour lui demander silencieusement de compléter ladite rime à sa place.

Mais tout cela n'est pas bien grave ! Ce n'est qu'un détail.

Car Lesley peut manger autant de bonbons qu'elle veut. Ses nouvelles robes sont magnifiques. Ses chaussures sont propres. Le climat froid de Londres est remplacé par la douceur des cerisiers. Le quartier asiatique possède un charme qui séduit la père comme la fille : tout est calme, paisible. Ils se font à cette nouvelle culture et la petite fille apprend à manier des baguettes et à apprécier de nouveaux parfums de thé qu'elle n'aurait jamais pu goûter auparavant.

Lesley adore Weirdtown.

Jusqu'au jour où Weirdtown commence à grignoter son père.

Il se réveille un matin. Lesley ne remarque pas, ou plutôt remarque sans comprendre. Pas de caresses, pas de câlins. Ils font des pancakes et il oublie de la laisser casser les œufs. Elle demande s'il est fâché ; non, s'exclame-t-il. Il évoque un cauchemar. Il n'explique pas davantage, mais Lesley détestera toute sa vie le cauchemar qui lui a fait oublier.

Elle lui fait un câlin. Il lui rend son étreinte. Elle aurait presque l'impression qu'il se souvient. À défaut, elle a l'impression qu'il l'aime toujours. Elle ne peut qu'espérer.

Lesley est ponctuellement, puis de plus en plus souvent, laissée seule à la sortie de l'école. Son père oublie de venir la chercher. La tristesse et la frustration prennent le dessus : la petite fille, après les cours, prend son indépendance et s'aventure toute seule dans Weirdtown. Elle fouille les milles mystères annoncés à la radio avec la belle voix de conteur de son père. Elle rentre lorsque le soleil menace de se coucher, et elle profite de la nature avenante d'Onichan –grand frère– pour venir parler avec lui et marcher à ses côtés.

« Tu dors tout le temps. Il faut se coucher tôt la nuit, tu sais. Sinon tu passes la journée à bailler ! Et ça donne des rides. C'est papa qui l'a dit. »

« Onichan, j'ai mal aux jambes. Tu veux bien me porter ? Juste cinq secondes ! Enfin, non, dix ! Dix. Un... Deuuuuuuuuuux....... Deux et un quart... Deux et deux quarts... »

Jusqu'à ce qu'ils arrivent au hasard pas trop loin de sa maison et qu'elle soit en sécurité, même si elle a crapahuté quelques heures plus tôt dans des endroits beaucoup plus dangereux que cela.

Par-dessus tout, toutefois, elle aime explorer les alentours de la ville.

Lesley se prend de passion pour la forêt.  Elle va s'y perdre quand il fait beau. Elle traîne dans les pattes des scouts et des créatures. Et un vraiment très beau jour, elle apprend qu'elle devient scout, elle aussi.

Lesley saute de joie et s'empresse de tout apprendre par cœur. Elle est excessivement polie avec les habitants de la forêt et elle cherche à rendre service à tout le monde. Elle est motivée, elle progresse vite. Elle commençait à s'ennuyer à l'école, ça tombe bien : elle passe ses journées au camp, maintenant.

C'est alors une grande surprise de ne pas la voir rentrer une fois de la forêt. On s'inquiète, on ne la trouve pas. Puis, le lendemain, tout le monde a oublié, même Lesley qui ne se rappelle que d'un rêve étrange.

On lui remarque tout de même une drôle de différence.

Où donc sont passés ses sourires ?

Les gens s'habituent. Lesley aussi. Après tout, si même son père n'arrive pas à lui arracher un rire, c'est qu'elle ne peut vraiment pas. La petite fille se résigne.

Les journées sont chargées. Lesley a le malheur de ne pas voir le temps passer (ou peut-être a-t-il accéléré exprès, ce vilain, pour la mettre dans l'embarras). Elle trottine rapidement entre les ruelles mais rien n'y fait : la nuit tombe.

Lesley, coincée dans le quartier hispanique, s'oriente à la lumière de sa lampe torche et trouve un bâtiment abandonné pour s'y réfugier. Elle sait qu'il ne faut pas fâcher El Coco, que ses colères font très peur. Elle n'est pas assez stupide pour braver l'obscurité.

Elle n'avait, de fait, jamais vu le boss du quartier hispanique auparavant. Cette nuit-là, pourtant, une ombre se découpe à la lueur tamisée d'une bougie tandis que Lesley peine à s'endormir sur le sol froid et dur.

Elle se lève pour aller regarder, les deux mains plaquées sur la fenêtre, le visage proche pour mieux voir. La curiosité l'emporte.

Elle toque à la vitre. Elle attire son attention. Elle parle et réalise qu'il ne peut pas l'entendre. Alors Lesley se tait, et réfléchit, et puis elle utilise la lumière de sa lampe torche pour créer ses propres ombres et les projeter dehors.

C'est la première fois qu'elle joue avec El Coco.

Ce ne sera pas la dernière.

Malentendu ou non, qu'importe. Lesley décide que El Coco est mal compris. Qu'il fait davantage peur qu'il ne le devrait, que les autres en font des tonnes. Elle décide que parce qu'il est muet, il a du mal à s'exprimer. Comme elle.

Quand son père l'oublie plus fort que les autres fois, elle dort dans le quartier hispanique et espère que el señor en la oscuridad passera par là et s'arrêtera.

Lesley plaque une feuille à la fenêtre. Un gros cœur colorié en rose prend presque toute la place de la feuille. Elle est contente de le voir. Elle abaisse ensuite la feuille et puis elle écrit au dos les dernières choses qui lui sont arrivées, et puis la plaque à nouveau à la vitre pour laisser El Coco lire. Puis elle dessine de gros smileys pour illustrer différentes émotions et recommence. D'abord, elle désigne un smiley puis elle-même pour montrer ce qu'elle ressent. Parfois, elle désigne El Coco pour qu'il choisisse sa propre humeur. Elle pose des questions en « oui » et « non » pour qu'il n'ait besoin que de bouger la tête pour répondre.

Il y avait la tente de Mchawi l'autre fois !! Elle était trop jolie. Papa n'a pas voulu que je rentre dedans. C'est trop nul... La prochaine fois, j'irai toute seule.

Maodan était de très mauvaise humeur ajourd'hui, tu n'imagines pas ! Il y a des gens qui sont rentrés dans la forêt et ils n'ont pas été gentils. J'ai dû calmer tout le monde. Je suis sûre que Maodan aurait aimé les suspendre par les pieds avec des lianes pour les abandonner là. Haha !


Elle écrit parfois de grands aveux, le regard baissé.

J'en ai marre que papa m'oublie.

Tu m'oublieras jamais, Coco, hein ? Jure. Fais la croix sur ton cœur.


Sacré petit manège. Qui sait ce que El Coco peut bien penser de tout cela ? Lesley elle-même ignore ce qui convainc le boss de rester tandis qu'elle joue avec des ombres de plus en plus complexes pour interagir avec lui.

Elle est seulement contente qu'il lui accorde un peu de son temps, même s'il est très occupé, même s'il reste parfois moins longtemps, même s'il arrive qu'elle ne le voit pas de la nuit ; et même s'ils ne se sont jamais vus en face, sans fenêtre pour les séparer.

Elle en fait son secret, car son père s'inquiéterait d'une telle habitude et que les autres lui diraient de prendre garde, et que cela l'agace beaucoup maintenant d'entendre ces avertissements.

Heureusement, il existe dans sa vie d'autres bonheurs.

Lesley aime s'occuper des jeunes scouts et coopérer avec les plus vieux. Ils sont une famille à ses yeux. Elle aime qu'ils ne l'oublient pas, et elle aime comme ils l'acceptent. Elle ne songe pas à s'en aller tant que son père est là : elle le suivra quoi qu'il en soit, même si elle ne soupçonne pas comme son attachement à la ville a grandi après toutes ces années.

Elle s'interroge sur les évènements de Pâques. Quel drôle de loup, quelle drôle de déclaration ! Les rumeurs vont bon train. Mais ce n'est rien de plus extraordinaire que les récents jeux du stade ! Oh, comme elle regrette d'être restée dans les gradins. Elle a aimé assister aux épreuves avec son père, bien sûr, mais en voyant les boss se réunir et former leurs équipes, la petite fille vibrait quasiment sur place d'excitation. Elle aurait pu faire équipe avec Coco ! Ou avec Onichan ! Elle aurait préféré que ce soit eux qui gagnent.

Son regard fixe et intense trahissait secrètement son mécontentement d'enfant. Elle fut toutefois balayée bien vite, car en trois tours de sablier, l'époque toute entière de la ville changea et Lesley, une fois encore, s'émerveilla.

Lesley aime beaucoup cette ambiance pleine de couleurs, de paillettes et de musique ! Hélas, cela pousse également les gens à faire n'importe quoi : les journées sont encore plus chargées qu'avant au camp des scouts. Elle se fatigue vite, mais elle sait qu'elle doit tenir bon.

Elle doit tenir bon, parce qu'elle a des projets très importants, et qu'elle doit faire encore plus d'efforts qu'avant.

Son père l'accepte. Il sait reconnaître ses rires même s'ils sont désormais silencieux. Cela ne lui suffit pas. Lesley refuse de ranger ses jouets car elle sait qu'il aura davantage de difficulté à se souvenir d'elle si elle ne les laisse pas traîner partout dans la maison. Elle lui a même donné une de ses poupées, qu'il doit toujours avoir dans son bureau, dans la tour radio, pour qu'il pense parfois à elle et ne soit pas surpris le soir quand elle l'attend dehors.

Elle veut seulement qu'il se rappelle.

Lesley a un plan pour cela. Un plan qui nécessite ce qu'elle a découvert au hasard des rumeurs être le mindscape. Elle espère pouvoir toucher à l'inconscient de son père pour le forcer à se rappeler d'elle, pour faire en sorte qu'il ne l'oublie plus jamais. Elle ne sait pas encore comment s'y prendre, mais elle sait qui peut l'aider à cela.

Les enfants des rêves.

« Onichan. Est-ce que tu connais Mishae. Tu le connais forcément, il habite dans notre quartier. Il est là depuis plus longtemps que moi. Parle-moi de lui, s'il te plaît. »

C'est une nouvelle aventure qui débute pour Lesley.

Faculté —

—LiensQue pensez-vous des Boss? En avez-vous déjà croisé un? —
Mchawi : une fois, Lesley a vu sa tente installée au détour d'une rue du quartier africain. Son père, qui était présent, l'avait dissuadée de rentrer dans sa tente... La petite est encore terriblement curieuse de découvrir ce qui se cache à l'intérieur, mais elle ne l'a plus croisé depuis.

El Coco : on raconte beaucoup de choses sur El Coco, mais dans les faits, il n'a jamais tué personne, puisque personne n'est jamais mort. Lesley est intimement persuadée qu'il s'agit de malentendus. Elle ne cherche pas pour autant à braver les interdits et fait toujours en sorte de ne pas se trouver dehors une fois la nuit tombée, toutefois...
... Toutefois, elle vient parfois dormir exprès dans le quartier hispanique dans l'espoir de le voir. Elle s'installe dans un bâtiment inoccupé et guette la venue de la lueur d'une bougie. Lorsqu'elle grandit au détour de la ruelle, la petite fille toque à la vitre de la fenêtre pour attirer l'attention du boss, et alors, avec sa propre source de lumière, forme des ombres avec ses mains pour les projeter au dehors et les faire interagir avec El Coco. Coco, dira-t-elle, si un jour elle a l'occasion de lui parler pour de vrai, en face. En attendant, elle écrit sur des feuilles de papier et les plaque à la fenêtre pour faire lire à Coco ses dernières aventures. Elle est très attachée à ce cauchemar sur pattes et lui a fait jurer de ne jamais l'oublier.

Goosebump : elle porte bien son nom car Lesley ne peut empêcher un frisson de parcourir son échine à sa vue. Elle a beau lutter, l'immobilité absolue de Goosebump et son omniprésence la mettent mal à l'aise, toutefois la petite vient toujours lui serrer la main pour se montrer polie. Elle aime mieux quand Goosebump s'anime et parle en rimes, moment où Lesley essaye d'en faire en retour pour lui répondre (trop souvent en finissant par regarder quelqu'un d'autre pour l'aider à les compléter) et se forcer à voir Goosebump comme une entité moins intimidante.

Onichan : Grand frère, ça ne peut pas venir de nulle part. Lesley salue Onichan en baissant sa tête et son buste ainsi que le font les personnes asiatiques, car c'est la chose respectueuse à faire. Mais ensuite, la voilà qui bondit à ses côtés et s'accroche à un pan de son vêtement pour marcher avec lui. Elle lui fait la conversation comme une grande personne, en lui demandant "comment vont les affaires" (lesquelles ?) ou encore "s'il passe une bonne journée" (lui dirait-il seulement la vérité ?). Il est tellement immense... Lesley réclame souvent qu'il la porte sur ses épaules.

De façon générale : Lesley, même après tout ce temps, ne cerne pas très bien ce que cela signifie d'être un boss. Pour elle, il s'agit surtout d'entités intouchables et surpuissantes qui veillent sur leur quartier et y font respecter les règles. Quelles règles ? Va savoir.
Elle tutoie Onichan et El Coco avec la familiarité innocente d'une enfant, et vouvoie encore à ce jour Goosebump et évidemment Mchawi, qu'elle n'a jamais rencontré en personne, et dont l'instinct la préserve de se montrer trop audacieuse.

Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Les enfants des rêves assurément. Elle cherche leur chef avec assiduité pour demander à les rejoindre et parler de son projet de rendre ses souvenirs à son père via le mindscape.
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? —
Pardede Mishael : elle doit le trouver. Absolument. Il faut qu'il l'accepte dans son groupe ! Bien sûr qu'elle continuera à les aider à cartographier le mindscape même après qu'elle aura redonné ses souvenirs à son père. Parole de scout ! Ce lien-ci exprime la volonté de Lesley à le rencontrer, et non pas qu'ils se connaissent déjà, contrairement aux autres.

Maodan : c'est un très bon garde forestier ! Lesley et lui ont souvent été porte-paroles et médiateurs d'un conflit, grave ou léger, entre humains de la ville et créatures de la forêt. Elle tempère souvent en argumentant que bien sûr que la forêt donne envie d'être explorée, elle qui est si belle et mystérieuse ; mais elle condamne tout comme lui quand l'aventure vire au suicide en oubliant qu'elle a été pareil un jour. Elle le remercie toujours quand il aide quelqu'un à retrouver son chemin ou qu'il protège une victime des affres de la forêt.

Gretel : quel boute en train ! Lesley a bien du mal à exprimer ses émotions, alors cela ne se voit pas forcément très bien, mais elle aime beaucoup son enthousiasme. Elle n'est certes pas la plus rapide à retenir... Certaines évidences, toutefois elle a de la passion pour la forêt, elle aime aider, et c'est bel et bien cela l'âme de tout scout. Lesley lui promet un bel avenir. Elle envie sa capacité à se montrer si joyeuse et à toujours sourire.

Elle approuve par ailleurs l'amitié de Gretel et Maodan : va savoir comment ils arrivent à s'entendre, mais quand elle les voit ensemble, elle trouve que ces deux-là se sont bien trouvés. Maodan apprend à s'ouvrir, et Gretel apprend à canaliser ses efforts comme il faut. Ils s'influencent dans la bonne direction.

Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Son père biologique, Elliot Hopkins. Évidemment qu'il se trouve à Weirdtown. Et évidemment qu'elle se souvient de lui ! L'inverse, en revanche, n'est pas vrai. Cela fait longtemps que Lesley sait qu'il fait semblant de se rappeler. Elle a parfois peur qu'il fasse également semblant de l'aimer.

L'âme derrière le personnage —bjr j'aime barboter dans l'eau et papouiller les chevaux (tous les animaux en fait) mais surtout j'adore écrire (duh). C'est un forum hyper charmant que vous avez là, l'univers est super vivant, je suis vraiiiiment fan alors je tenais à le dire !! Des bisous. hearts




Dernière édition par Hopkins Lesley le Mer 14 Fév - 17:50, édité 2 fois
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Re: Sourires oubliés

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Validation!
J'ai tout aimé dans cette fiche. Déjà c'est hyper cool de voir un nouveau scout, quelqu'un qui s'intéresse aux enfants des rêves et qui se met plein de petits liens avec les pnj (l'idée avec El Coco et même Onichan c'est juste adorable, j'aime beaucoup!) Son idée de mindscape est vraiment bien pensé avec la fréquence de la radio qui change non seulement le décor mais aussi l'atmosphère, j'imaginais même un truc du même genre pour son père alors j'approuve! Ensuite l'histoire est bien raconté et fait très réaliste tout comme son expérience à Weirdtown. Sur ce, je te valides!

Bienvenue donc parmi nous! Je t'invites à aller te recenser dans le bottin, à bien remplir ton profil si ce n'est pas déjà fait et puis peut-être commencer à créer ta fiche de relations, de rp et ton journal de bord qui repertorira tous les objets que tu amasseras au cours de tes aventures à Weirdtown. Si tu cherches un rp ou a poster un rp libre, c'est ici que ça se passe. Si tu veux te prendre une petite mission c'est par . Si tu as la moindre question, n'hésites pas!
bettyleg