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Regina DaleMar 20 Fév - 20:53
Prénom — Regina, dérivé du latin pour quiconque capable de gouverner, diriger. Ses parents portaient de bons espoirs en leur fille et en l'héritage qu'elle a transmis à son tour.
Age — 65 ans ; son âge avancé témoigne son expérience.
Métier ou activité — Ancienne femme d'affaire, désormais retraitée. Se contentera-t-elle d'une vie paisible à Weirdtown, après avoir vu les choses en grand ? Peu vraisemblable.
Origine & Nationalité — Américaine, née à Chicago dans l'Illnois, sa carrière l'a ensuite conduite à New York où elle a passé la plus grande tranche de sa vie.
Langues parlées ou écrites maitrisées — L'anglais est sa langue maternelle. Pourtant, le commerce de l'époque a su également la conduire à apprendre l'allemand.
Époque de votre personnage — Elle est arrivée dans la ville de l'étrange au début du vingtième siècle, a-t-elle connu la première Guerre Mondiale, sans pour autant être allée sur le front.
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Suffisamment longtemps pour en connaître grand nombre d'habitants.
De quoi avez-vous le plus peur? — Contrairement aux apparences, Regina se soucie de ce que les gens pensent d'elle. Pas de manière morale, mais bien pour sa réputation. Le jeu des affaires est également un jeu social. L'échec, le fait de disparaître dans l'indifférence figurent parmi ses plus grandes craintes.
Quel est votre plus grand regret? — Regina n'a que peu de regrets dans sa vie. Après tout, elle a pu sauver ses affaires lors de l'écroulement de la bourse en venant à Weirdtown ; une opportunité comme une autre. La seule chose qu'elle peut regretter est de ne pas avoir su mieux anticiper un tel évènement.
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Une montre de grande valeur qui appartenait à sa mère, elle ne s'en sépare jamais.
Êtes vous croyant? — Comme beaucoup d'américains, Regina est protestante. Elle n'est pas pratiquante, seulement croyante. Tout du moins, officiellement.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Humain ou créature, peu lui importe. Regina est après tout une femme qui a su ascendre dans un monde d'hommes. Elle n'a en conséquences que peu de critères discriminants sur des choses dont les gens n'ont aucun contrôle.
Quartier caucasienHumaineSemi-conscienteLambdaPeu importe
De sa silhouette se dégage une élégance singulière. Regina est une femme qui a toujours su soigner son apparence, s’adapter aux codes sociaux pour éviter les biais implicites qui feraient douter de ses compétences. Son style vestimentaire semble venir de la haute société ; le devine-t-on dès le premier regard. Jupes et chemises blanches – bien qu’elle s’essaie aux pantalons depuis quelques temps –, veste en cuir, montre de marque, bracelets et lunettes de soleil ; peut-être aime-t-elle rappeler le milieu dont elle est issue. Regina marche toujours la tête haute, en femme fière qu’elle est. Ses cheveux blancs rappellent toutefois son âge avancé ; sa longue et enviable carrière, ainsi que son expérience.
Une femme dans un monde d’hommes. Compte tenu de l’époque dont elle est issue, Regina pu réaliser bien des prouesses. Peut-être est-ce la chance, sinon le jeu de circonstances qui ont su faciliter son ascension. Beaucoup d’hommes auraient pourtant eu tort de mésestimer ses qualités propres ; à commencer par le fait qu’il s’agit d’une personne sachant s’imposer par bien des manières. Une aura de force se dégage de cette dame, dont on peut aisément deviner le caractère. Pourrait-on compter sur une certaine tendresse, sinon une solidarité envers ses homologues ? Ce serait trop demander ; même en vieillissant, Regina est loin d’être devenue une mamie gateau. Tout n’est que dureté chez cette dame de fer, bien qu’il soit à noter que – sans être misandre –, elle a gardé l’habitude de se montrer plus méfiante, plus dure envers les jeunes hommes ; chose qu’elle a conservé de son ancien monde, où il était effectivement compliqué de se détacher de l’image de la femme douce, de la mère au foyer. Ayant dû faire ses preuves – plus qu’un homme – pour arriver à gravir les échelons au sein de la société, nul doute qu’il s’agit d’une personne des plus persévérantes ; est-elle également pleine d’ambition.
La réussite, elle sait l’évaluer à sa juste valeur. L’argent, également. Comme le diraient un grand nombre de ses confrères « Business is business », il n’y a pas de sentiments, de remords particuliers à avoir dans le monde des affaires, Regina l’a bien compris. Sitôt une affaire abandonnée ou conclue, il est temps de passer à la suivante. L’ami d’un jour est susecptible de devenir l’ennemi du lendemain. L’honnêteté ? La transparence ? Le monde ne fonctionne pas ainsi à ses yeux. C’est également là que l’on peut dénoter les côtés impitoyables de cette femme, à l’égard de ses adversaires. En somme, écraser la concurrence par tous les moyens possibles – dans la limite du légal – ne la dérange aucunement. Le nom de Regina est craint au sein de la bourse, tant cette dernière à su faire plier nombre d’inconscients qui ont eu le toupet de se dresser contre elle. La dame de fer semble toujours avoir un coup d’avance ; peut-être ne voit-elle pas tout, mais au moins sait-elle sauver ses affaires et profiter des opportunités qui lui sont offertes.
Il semble difficile – sinon impossible – de dissocier la personne de la femme d’affaire, tant Regina a vécu pour sa carrière au détriment de sa vie familliale. Choix qu’elle ne regrette pas, ne sachant que voir les choses en grand. Est-il seulement vraisemblable d’avoir une réelle relation affective avec cette dame ? Sans aucune arrière-pensée ? Elle de grands traits de sévérité, même avec ses propres enfants. Regina semble évaluer sa personne, son héritage et ses affaires avant tout le reste. Le monde pourrait très bien s’effondrer, elle n’aurait aucune rancune à tirer de la situation à son avantage. Car même si elle a pris de l’âge, son esprit reste vif.
A quoi ressemble votre espace personnel — Une grande porte entourée de deux colonnes donnant l'impression d'entrer dans un lieu important ; cet effet accentué par des couleurs dorées. Quand on entre, l'espace personnel de Regina n'est nul autre qu'un environnement de travail idéal. Il s'agit d'une pièce spacieuse, où le calme règne. Tout est correctement rangé, des dossiers jusqu'aux décorations. L'ensemble de meubles alterne des couleurs entre le noir et le blanc, tandis que le bureau de la dame semble plus moderne que l'époque dont elle est issue. Rêve ou trace de la vie à Weirdtown ?
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — En entrant dans son espace personnel, on ressent une certaine sérénité. Face à cette organisation précise, comment pourrait-il en être autrement ? En réalité, l'espace personnel de Regina n'est rien d'autre que le reflet de la réussite tel qu'elle se l'imagine.
Comment êtes -vous dans le mindscape ? — Regina est un peu plus jeune et dans toute sa gloire. En d'autres termes, c'est une version d'elle-même à sa plus haute réussite.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Non, du moins pas qu'elle s'en souvienne.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Elle se souvient de sa carrière - impressionnante pour une femme de l'époque -, mais également de ses enfants. Regina sait qu'elle est veuve, mais commence à oublier les détails de la vie avec son mari. Tout comme elle commence à oublier les raisons exactes qui l'ont conduite à Weirdtown. Elle sait toutefois qu'elle a su sauver ses affaires. Rester ou partir ? Cela ne lui importe pas tant qu'elle peut laisser sa trace.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Le souvenir le plus précieux de Regina est sa première promotion, qui est également le premier pas vers une longue ascension sociale.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — Il y a tout d'abord eu la perte de son mari, puis la catastrophe boursière. Bien que Regina soit semi-consciente, ce n'est pas anodin qu'elle ait oublié les détails négatifs. Sa mémoire est peut-être également sélective - n'aime-t-elle guère qu'on lui rappelle les échecs même s'ils ne sont pas de son fait -, ce qui a pu précipiter le phénomène. Oui, il s'agit bien du sentiment d'échec qui a précipité sa perte de mémoire.
Le jour du mariage vint, et Regina avait jeté son dévolu sur Eugene McCarthy, un banquier particulièrement bien placé. Union d’amour ou d’intérêt ? Nul ne le sut jamais ; toujours était-il que le couple semblait bien s’entendre. Elle garda son patronyme au mariage, fait suffisamment rare à l’époque pour faire hausser quelques sourcils. La dame était réaliste, mais n’avait pas assassiné ses ambitions pour autant. Regina et Eugune eurent deux fils ; l’aîné George, puis, deux ans plus tard Harold. Tout comme sa mère avant elle, Regina gérait les petites affaires dans l’ombre. Le bonheur et la richesse ne furent que de courte durée, car George mourut d’un cancer du poumon, la laissant veuve avec ses enfants – encore en bas âge.
Le choc fut grand pour Regina. On raconta qu’elle eut de longs échanges avec son frère aîné, James, avant de prendre la décision de sa vie. Il était temps pour elle d’embrasser une carrière digne de ce nom, de sortir de l’ombre pour aller vers la lumière. Il n’était plus question pour la dame de se cacher. C’est ainsi qu’elle déménagea dans la ville de New York avec ses fils, pour rejoindre son frère. La cible ? Wall Street.
Les années qui suivirent ne furent guère faciles pour la cheffe de famille malgré elle, mais elle sut tout de même rebondir. Avec l’aide et l’appui de son frère, commença à faire carrière dans le business. Elle délaissa quelques peu ses fils au profit de l’avenir qui se profilait. Après tout, ces derniers méritaient tout autant de bénéficier d’un bon héritage à leur tour. Son comportement changea également. La dame – qui n’était de base pas des plus tendres – se durcit d’avantage. George et Harold grandirent avec une mère sévère – bien que juste – aux hautes attentes à combler. Elle leur donnait les éléments afin d’assurer leur réussite professionnelle tandis qu’elle gravit petit à petit les échelons. En raison de son statut de femme, elle dut faire bien plus que ses homologues masculins pour s’imposer, pour réussir dans le milieu financier. Ce fut une femme tellement impitoyable que certains – dans les couloirs – la surnommaient « le requin ». Toujours à anticiper l’avenir et se faisant une place de choix dans le milieu, beaucoup d’hommes la jalousaient, et elle sut toujours les remettre à leur place.
L’un des regrets de Regina ? De ne pas avoir gravi plus d’échelons tant son ambition semblait sans limites. La guerre et le départ de grand nombre d’hommes au front avaient conforté sa place. Pourtant, il y eut un autre malheur que la dame ne vit pas tout de suite ; la catastrophe de l’écroulement de la bourse. Alors que grand nombre avaient fait faillite à cette période, Regina eut tout juste le temps de sauver ses affaires. C’est ainsi que son chemin la dirigea tout naturellement vers Weirdtown, la ville de l’étrange.
Goosebump, l'adjointe du maire, l'intéresse toutefois un peu plus en raison de sa haute position et de ses activités au sein de la ville. En outre, Regina s'interroge ; existe-t-il un hiérarchie réelle entre les boss ? Si oui, Goosebump est-elle leur supérieure ?
Le boss qui l'intrigue le plus est vraisemblablement Mchawi. Certains diraient qu'il s'agit d'un simple diseur de bonnes aventures, Regina est consciente du pouvoir qu'il détient entre ses mains. Elle l'envie même. Si l'avenir ne possédait plus aucun secret pour elle, qui sait de quoi elle serait capable ?
Enfin, elle a bien entendu parler du Créateur depuis les rumeurs des jeux du stade, bien qu'elle ignore tout de l'identité de Bing Bang. Elle est pour le moment sur la réserve le concernant, ne l'ayant jamais rencontré. D'ailleurs, elle se méfie généralement des on dit.
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Non.
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — Regina voit Felix Crowe pour ce qu'il est ; un jeune coq plein d'arrogance, du moins le pense-t-elle. Le monde des affaires est sans pitié, et ce n'est pas tant le manque de scrupule de l'arnaqueur qui la dérange, que le fait qu'il pense connaître son monde. Elle le garde à l'oeil, mais ne le voit pas comme une menace pour le moment.
Ryunosuke Hara est en revanche une connaissance plus agréable ; apprécie-t-elle son élégance. Toutefois, leur relation est purement intéressée de son côté. Elle lui donne toutes sortes de conseils pour sa maison de thé, et en retour, elle obtient des informations. En ce monde, on a rien sans rien.
Il y a également Oliver, le bibliothécaire. Silencieux, ne parlant que quand il le faut, et ayant la tête sur les épaules. Il connaît son péché mignon ; Regina aime les romans de fictions qu'elle emprunte souvent à la bibliothèque.
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — //
