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I AM SPEEDJeu 29 Fév - 9:29
Prénom — Linnea
Age — 16
Métier ou activité — Lycéenne... et Barmaid (in training) en petit job!
Origine & Nationalité — Moitié norvégienne et moitié anglaise
Langues parlées ou écrites maitrisées — Elle sait parler et comprendre le norvégien(bokmål) mais n'y est pas aussi à l'aise que la langue avec laquelle elle a grandi et qu'elle maitrise, l'anglais
Époque de votre personnage — 2010
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Environ... Cinq minutes! Oh attendez, déjà cinq semaines? Le temps passe en spirale ici, on ne le voit pas filer sauf quand il est violet. En tout cas, ça ne fait pas très longtemps.
De quoi avez-vous le plus peur? — Abandon, solitude. Pas la solitude d'isolement mais la solitude au milieu de la foule. La crainte de ne jamais réussir à connecter réellement avec quelqu'un.
Quel est votre plus grand regret? — Occasions manquées, peut être de n'avoir pas essayé un peu plus de s'ouvrir à autrui... Famille incluse. Mais tout ça est bien oublié maintenant. Elle avance donc sans regrets, jusqu'au jour où ils reviendront de plein fouet
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — deux petits grelots dorés accrochés dans sa chevelure par une barette. Pourquoi est ce qu'ils sont si importants? Elle ne s'en souvient pas trop... Ils ne sonnent que rarement désormais.
Êtes vous croyant? — Nope
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — BIZARRES. Très curieuse et envieuse d'en découvrir, de les connaitre et comprendre comment ils fonctionnent! Pas vraiment biologiquement, mais surtout dans leur esprit.
ForêtHumaineInconscientBéniePeu importe
Physique
Yeux pourpres et chevelure blanche comme neige, elle n'est pas difficile à distinguer dans une foule lambda! Peut être un peu plus à Weirdtown, mais ces deux points sont bien distinctifs. Ses cheveux un peu en bataille lui retombent à hauteur d'épaule en pointe et une barrette décorée de deux grelots retient une mèche sur le côté. Son regard vif, brillant, pétille presque en permanence de malice, et plus encore lorsqu'une idée lui vient, qu'elle est sur le point de lâcher la pire bêtise du monde ou la blague la plus improbable. Le problème, c'est que souvent, elle cherche à les mettre en œuvre ses idées.
Sinon, du haut de son 1m60, son apparence est plutôt lambda. A force de courir partout, d'escalader tout ce qui semble escaladable et de se dandiner en dansant ou de faire ses acrobaties juste PARCE QU'ELLE PEUT, sa silhouette en est devenue vaguement athlétique, svelte, cool abs, heck yeah!
En terme vestimentaire, elle ondule entre jupe, short, et pantalons, préférant des habits qui laissent une certaine liberté de mouvement et dans lesquels elle ne se sent pas "coincée". Généralement, les couleurs sont passe-partout, blanc-noir avec peut être un élément coloré pour se distinguer, comme une cravate violette, une jupe bleue ou une écharpe rouge. Quand elle a une mauvaise main au poker, ses oreilles se rabattent toutes seules.
Oh et sinon elle peut atteindre son nez avec la langue.
Est ce que c'est bien tout?
Ah, oui, ELLE A AUSSI UNE QUEUE DE RENARD ARCTIQUE FLUFFY AU BAS DU DOS, et deux oreilles élancées perchées sur le haut du crâne, toujours à l'écoute. Traits qui rendent d'ailleurs ses émotions particulièrement facile à lire, et qui l'agacent passablement. Quand la queue se met à remuer toute seule de contentement elle peste contre par habitude.
Caractère
Oh boi. C'est parti pour ce qu'il se passe dans cette petite caboche.
Déjà, Linnea est une petite boule de soleil rayonnante d'énergie. Son corps est actif, son imagination hyperactive, elle gesticule en permanence des mains quand elle parle et ne reste jamais bien longtemps sur place. Derrière un sourire parfois radieux, parfois narquois, elle déborde d'idées chaotique qu'elle procrastine pour s'intéresser à la suivante alors même qu'elle vient d'en lancer une sur le tapis. Si elle est rapide physiquement, dans sa tête, elle l'est encore plus, et il peut être très difficile de suivre ses récits et visions décousues lorsqu'elle décolle, d'autant qu'elle n'explique pas vraiment comment les choses lui viennent en tête ou pourraient fonctionner. Tôt ou tard, la pile d'idées métaphoriques procrastinées fini par faire s'effondrer son bureau et elle reprend tout à zéro.
Peu méfiante, elle a tendance à partir du principe que les autres autour d'elle cherchent à faire quelque chose qu'ils perçoivent comme bien. Oui, elle a parfaitement conscience qu'ils peuvent causer des dégâts dans leur chemin, mais elle reste convaincue que, au fond, ils pensent faire quelque chose de bien dans une vision parfois trop étriquée. A tort ou a raison, elle pense aussi pouvoir s'entendre avec quasiment n'importe qui, amicale donc même avec les inconnus, il n'y'a rien qui l'abatte plus que de se prendre un gigantesque froid, un "mur" face à son énergie et ses idées, meilleur moyen de l'éteindre complètement et de lui donner envie d'aller voir ailleurs.
Batterie sur pattes, elle ne semble jamais être à cours d'idées à partager ou d'histoire rocambolesques à raconter, mimer, et à totalement dévier vers d'autres histoires à essayer de démêler une pelote de laine sans fin. Paradoxalement, qu'elle soit aussi facile à approcher -et il faut bien l'admettre, aussi épuisante parfois- ne la laisse au final qu'avec un grand nombre de relations superficielles, ne lui donnant jamais l'opportunité d'en créer de plus solides, profondes et authentiques. Son mode de vie chaotique n'aide en rien non plus, difficile de prévoir quoique ce soit avec elle vu qu'elle suivra ses envies du moment...
Dans son esprit de rêveuse, il y a toujours une mélodie qui l'accompagne. Elle marche à l'intuition, les détails du réel ne l'intéressent que rarement : pour comprendre une situation, c'est ce qu'elle en ressent sur l'instant qui va la guider. Voila d'où vient son esprit aventureux, parfois trop impétueux, ainsi qu'une forte empathie. C'est quelque chose qu'elle ne contrôle pas consciemment, mais elle comprend facilement les émotions et tourments de son entourage. Elle ne les ressent pas, elle ne les partage pas, mais elle les comprend, car elle sait les lier intuitivement à ses expériences personnelles même si celles ci sont parfois éloignées. Il y a donc toujours un léger détachement qui, lorsqu'elle se montre compatissante, en fait une personne confortable pour balancer ce qu'on a sur le coeur sans crainte d'être juge ou réprimandé. Cependant, cette compassion... Elle ne la ressent pas, et ne la montre pas à tout le monde, loin de la. Si elle ne sent pas une certaine connexion avec la personne, ça ne peut pas fonctionner.
Malheureusement, quand ses idées reprennent le dessus, ce qu'elle juge être un "soutien approprié" peut devenir une définition très... Personnelle. Et pourtant, elle a ce talent pour arracher un sourire même dans les pires moments.
Enfin, elle aime se sentir appréciée. Elle aime amuser les autres, et se trouve certainement à la pêche de l'attention parfois ; c'est ainsi qu'elle se lie avec autrui, au moins au début. Comme dans sa tête tous les scénarios possibles (ou non...) se bousculent, elle voit les grandes réussites comme les grands échecs et n'a donc guère peur du ridicule ou de l'autodérision. Oui, parfois les choses se passent mal, mais il y a aussi d'innombrables univers dans lesquels elles se passent bien ou différemment et Linn' est la pour les découvrir!
Cependant, au-delà de tout ça, au-delà de la façade joviale, une certaine mélancolie et une insaisissabilité semblent la suivre en permanence. Quand cela survient, elle s'isole et se cache comme un animal blessé. Elle ne veut pas être vue ainsi, elle ne veut pas voir les autres ainsi. Elle prend son temps pour essayer de se réparer, ce qui peut être parfois long, parfois inquiétant, et n'aide toujours pas à construire ces fameuses connexions plus profonde avec autrui qu'elle cherche tant. Il est rare, très rare, que quelqu'un parvienne à tirer un peu d'elle les pensées plus introverties, profondes, lourdes et tristes qui tournent dans sa petite caboche.
En résumé! Une petite boule d'énergie hyperactive, empathique tant elle arrive à connecter ses expériences et émotions à celles d'autrui, qui se sent pourtant déconnectée des autres et cherche donc à exposer ses idées, ses activités, sa curiosité, pour compenser cela. Envieuse de construire d'authentiques relations avec autrui, elle ne sait comment s'y prendre et passe plus de temps à vivre dans les possibilités de son esprit que dans le monde réel...
A quoi ressemble votre espace personnel — Au premier abord, l'espace personnel semble... Lugubre et absent. Une petite pièce carrée, froide et sombre, dans laquelle murs et fenêtres semblent dessinés à la craie fluorescente, tout comme le mobilier. Un lit, mais plutôt un matelas jeté à même le sol, un évier remplit de vaisselle salle, un bureau couvert de bazar et une chaise plus trop en état. Le seul objet bien réel ici est une ampoule pendue depuis le plafond qu'il suffit de tirer pour allumer... Et soudainement, tout s'éclaire! Plus de lugubres murs noirs ni de craies, la petite zone devient, suivant l'état de sa propriétaire, une prairie verte et lumineuse dont le sol est tapis de fleurs blanches avec parfois un sofa pour se vautrer sous le soleil ou un ruisseau qui ne coule pas forcément sur le sol et ne contient pas forcément de l'eau. Parfois, c'est une bibliothèque de livres blancs, parfois c'est une gigantesque toile dont l'araignée gardienne dort au centre, et parfois un coulis étoilé se déverse du plafond. Les brins d'herbes cachent des filaments de miel en guise de racines et les pâquerettes tournent comme des hélices. Il suffit d'en cueillir deux pour décoller dans les airs. D'autres fois, un désert de sable blanc et froid comme de la neige vous accueille, ou l'intérieur d'un igloo. Il suffit de retourner un oreiller pour voir son visage, celui ci s'appelle Johan et cette fleur bleue qui prend racine dans les murs s'appelle Penulia. L'araignée? Neptune! Elle est affectueuse avec son pantalon à huit jambes et ses huit cannes pour danser, on peut lui jeter des fragments de souvenirs ; surtout les mauvais, elle adore ça.
La porte qui mène à tout cela est un bloc d'ardoise noire sur laquelle une porte est dessinée à la craie, pour y entrer, il suffit de dessiner la clé.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel Mindscape ? Que ressentez-vous ? — Si la lumière est éteinte, une angoisse légère proche de la mélancolie, il y a quelque chose de froid et lugubre. Si la lumière est allumée, de l'énergie chaleureuse, enfantine, un désir d'exploration et de découverte, tout semble devenir intéressant, tout semble cacher quelque chose de surprenant. Pourtant, cette étrange mélancolie ne disparait jamais totalement.
Comment êtes -vous dans le mindscape ? — Identique physiquement, la majeure différence est qu'elle ne semble plus concernée par les lois de la physique. Elle peut tordre son corps et ses membres dans des positions qui briseraient des os, peut s'agripper à l'air et l'escalader comme s'il y avait un mur, quand elle tombe elle ne se blesse pas... Mentalement, elle est plus euphorique, plus excitée encore que d'habitude. Elle ne semble plus avoir aucune retenue.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Nope
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Elle se souvient vaguement... De longues périodes d'ennuis, d'écran, d'attente. Une éternelle salle d'attente toujours changeante, parfois une salle d'école et parfois un salon. Un vague visage ici et la, des mots entremêlés. Des blâmes. Des remontrances. "Pourquoi elle est comme ça, ta fille?". Une espèce de lunette de plongée qui faisait changer le monde autour d'elle. Des voix plus affectueuse, des visages et apparences toujours différents, toujours loufoques, parfois cohérents. Il y a quelque chose d'irréel la dedans, mais ses souvenirs troubles entremêlés de virtuel et de réalité ne lui permettent plus de distinguer. Ayant toujours eu l'imagination vivide, elle n'est plus certaine de ce qui est réellement arrivé, de ce qui vient de son esprit, et de ce qui vient de l'esprit d'un autre.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Ces moments à écouter de la musique avec quelqu'un, vautrés sur le sol à regarder le plafond. Ils ... Semblent réels.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — Escapisme. Ce n'est pas vraiment un sentiment, mais le mot colle bien. "Détachement" sinon!
Toute petite déjà, elle avait une imagination active. Très active. Trop active. Elle passait son temps à inventer des histoires et à les raconter comme si tout lui était véritablement arrivé. Elle parlait à une peluche qu'elle trainait partout. Elle mettait des pommes de pain dans sa capuche pour "porter un ami sur ses épaules". Elle parlait aux arbres, aux pierres sur lesquelles elle dessinait des visages, aux oiseaux, aux brins d'herbes. En plus de ça, la petite bougeait tout le temps, impossible de se concentrer, impossible de la tenir en place, ses parents ont bien essayé de canaliser son énergie intarissable dans des activités, physiques ou mentales, mais bien qu'enthousiaste au début, Linn se désintéressait de tout après avoir l'impression d'en avoir fait le tour. Elle voulait explorer, pas se spécialiser, ainsi, dès qu'un sport par exemple devenait "à partir de maintenant il n'y'a plus qu'à s'entrainer et progresser"... L'envie disparait.
La seule chose qui ne l'ennuyait jamais était ce qu'il se passe dans sa tête, et ce qu'elle faisait du monde autour d'elle dans son esprit.
Malheureusement, elle n'a pas toujours été douée pour approcher les autres. Les quelques rares amis, si elle en avait, n'était pas particulièrement intéressés par ses descriptions et histoires fantasques, et elle ne savait pas bien le montrer. Ses parents... Franchement, étaient lassés depuis que Linn avait 8 ans.
Avec le temps, la distance ressentie entre elle et le monde ne fit que s'agrandir. Autant de choses se bousculaient dans sa tête, mais elle en racontait moins. Se limitait à ce qui pouvait être amusant pour les autres, car c'était un moyen pour elle d'être au moins appréciée. La vie suivi son cours, mais plus le temps passait, plus ce fossé entre Linnea et le reste du monde s'agrandissait. D'une fissure à enjamber, il était devenu un saut, un péril, puis une obstacle infranchissable. Personne n'était de son côté de la fissure. Depuis qu'elle a 10 ans, et à ce moment la elle ne l'avait pas tout à fait compris, Linn se sent... Seule.
Alors elle empire.
En classe, elle tient de moins en moins en place, elle s'ennuie, bouge, fait du bruit, amuse ses potes, défie l'autorité parce que l'amusement compte plus pour elle, se fait virer de classe, se fait exclure, oups...
"Mais pourquoi elle est comme ça?"
A 13 ans, elle ne partage plus tellement ses idées. Elle les met parfois en place dans son coin, elle découvre internet et des gens beaucoup plus ouvert à ce qu'elle peut avoir dans la tête. Elle découvre aussi ... Le troll et l'amusement qu'on peut tirer à taquiner autrui. L'école est quelque chose qu'elle veut voir disparaitre au loin, elle ne fait que chercher des moyens de passer le temps en attendant de retrouver ce simulacre d'acceptation qu'elle a pu trouver en ligne.
A 14 ans, Linnea s'est trouvé quelques camarades. Elle s'amuse avec, sort avec, partage des jeux, des idées, des rêves, des ambitions. Disparait des cours avec eux, escalade des grillages, explore des endroits abandonnés. Elle évite autant que possible ses parents, elle évite autant que possible l'école. Lorsqu'elle n'est pas barricadée dans sa chambre, elle cours à l'extérieur, regardant de moins en moins la réalité et de plus en plus ce qu'elle peut en imaginer. Tout peut être intéressant... Si elle essaie.
A 15 ans, malgré un manque de travail et d'attention elle est heureusement assez capable pour tout juste flotter à l'école. Elle se fait emmerder, et rend des coups. Elle sort avec quelques camarades, et observe plus qu'elle n'expérimente ce que les autres font entre eux. Certains s'aiment et d'autres cassent, certains dramatisent pour rien, flot incessant d'informations qu'elle ne comprend pas entièrement, à nouveau c'est un monde qui lui semble étranger. Non, décidément, la réalité ce n'est pas pour elle. Parfois elle a l'impression de ne pas avoir grandi dans un monde qui n'a pas attendu.
A 16 ans, elle vivra le tournant de sa vie. Déjà, le monde la presse doucement mais surement à trouver un chemin alors que tant de choses l'intéressent. Les sciences, c'est plutôt cool. Au moins on peut imaginer ce qu'on veut. La psychologie, c'est confortable, les gens sont un mystère et elle a toujours été douée pour les résoudre. La philosophie? La biologie aussi, tellement de bestioles à découvrir. Elle veut toucher à tout, mais ne rien dévorer. Si elle dévore, le mystère disparaitra et la curiosité avec. Ne pouvant remettre ses choix à plus tard, elle choisira les sciences. Résoudre des problèmes, elle aime bien, il faut être créatif. La physique et l'espace, c'est l'inconnu, c'est l'incompréhensible. Tout est intéressant mais aussi un peu effrayant.
Mais le véritable tournant, c'est qu'elle découvre l'univers du jeu. Elle qui s'était plongée dans l'univers du net, des jeux alimentant à la fois son désir d'échappatoire, d'exploration, de compétition et d'une forme d'accomplissement. Un monde dans lequel d'innombrables explorateurs sont comme elle... Mais aussi dans lequel tout ce qu'elle imagine peut devenir "vrai". Dans ce monde, sa joie, son énergie, ses idées, tout rayonne. Tout le monde l'apprécie, tout le monde en a besoin. Cette fois, c'est la chute pour de bon. Les cours ne l'intéressent plus. Que faire d'autre? Elle ne veut qu'explorer. Seule dans sa chambre, Linnea se déconnecte doucement du réel, plus personne ne la voit sauf pour du parkour de plus en plus rare et les quelques interactions familiales peinante à elles seules.
Maintenant, elle sait que le monde réel n'est pas pour elle. Un soir, Linnea enfile son casque sur les oreilles, rallume son ordinateur, et...
L'expérience va lui sembler beaucoup, beaucoup plus entrainante que d'habitude. Bien différente.
Son casque était léger sur les oreilles, l'écran lui semblait plus grand, et même plus si éloigné, comme si la distance n'existait plus. Il lui semblait pouvoir le toucher du bout du nez. L'idée d'en détacher le regard ne lui est même pas venue... Et d'ailleurs... L'idée d'un écran ou d'un clavier eu bientôt disparue...
Et la voila ailleurs. Ou bien au même endroit, ce n'est pas elle qui a bougé, plutôt le monde qui a changé? Le monde autour d'elle semblait lointain, familier, et inconnu. C'était comme celui d'un jeu! Non, c'était même probablement encore un jeu, ou un rêve. Quelqu'un la surveillait ici... Dans une plaine, entre les lumières nocturnes d'une ville lointaine et l'obscurité d'une forêt. La présence... L'avait inquiété, en premier abord, mais celle ci n'avait pas montré de menace pour autant. Alors Linn a tenté de lui parler ! Balancer une blague idiote et même danser un peu autour d'elle. Sans réel succès. Elle apprit plus tard qu'il s'agissait de Goosebump, et celle ci semblait dans une situation compliquée. Linn ne se souvient pas des mots exactes, mais la personne lui avait indiqué une forêt comme nouvelle maison.. Et.. Rien de plus.
La désormais foxo, qui s'habituait tout juste à l'existence d'une queue animale dans son équilibre, s'était donc dirigée vers la forêt. Et elle y rencontra Maodan, qui prit le relai! Beaucoup d'explications sur la nature de la forêt elle même, et lui même trouva un arbre qui acceptait d'accueillir une habitante dans ses branches. Un arbre aux branches si grandes, si larges et étalées qu'elles semblaient couvrir le ciel entier quand on se plaçait en dessous, et dissimulée dans le feuillage, cette cabane fut installée. Un édifice de bois, solidement porté par ce brave arbre, avec bien plus que le confort nécessaire pour s'y sentir bien!
A l'intérieur, cette cabane ressemble à .. Une chambre, peut être la chambre de ses rêves! C'est un grand espace, avec les murs couverts d'armoires dans lesquelles ranger bouquins et objets, peluches et jeux, quand il n'y'a pas à la place des ardoises pour dessiner ce qu'on veut, ou bien des couvertures cotonneuse couvrant le bois des murs. Une guirlande décorative parcourt le haut des murs et émet une lumière chaleureuse dans la pièce avec couleur variable. Son matelas est plutôt une pile de deux matelas jetés au sol sur lesquels on a balancé une couverture, et juste à côté, se trouve un bureau qui croule sous son ordinateur et des piles de bazar, de feuilles, crayons, une console, des manettes enroulées en vrac et carnets bourrés de notes dans un équilibre presque insolite qui semble pouvoir s'effondrer à chaque instant. Bémol cependant, l'endroit est poussiéreux, de la vaisselle sale traine parfois sur les meubles, lavées... Occasionnellement, dans la pièce secondaire, une petite cuisine. Enfin, un tableau de liège punaisé au mur contient plusieurs photos, toutes complètement blanches. Il y a quelque chose d'écrit sur chacune d'entre elles... Ou parfois un petit dessin. Beaucoup de ses notes portent sur ce qu'elle a observé dans ses escapades, parfois avec de piètres tentatives de redessiner pour illustrer. Ajoutez à cela des piles de feuilles et de carnets, un tapis suffisamment moelleux pour qu'on ai envie de dormir dessus, sculptures en legos, photos de weirdtown, livres ouverts avec notes et illustrations, un clavier (piano) logé dans un coin, une manette reliée à un tiroir de bureau, une collection de pierres bizarres, on a toujours l'impression de pouvoir trouver quelque chose en plus dans ce chaos organisé
Cependant, ou qu'elle aille et quoiqu'elle fasse, quelque chose la suit. Son téléphone, tout simplement, il a toujours été avec elle, mais maintenant, nombre de ses dossiers sont vides.
Et la vie suivi son cours, mais l'ennui était une idée lointaine désormais, il y a presque toujours quelque chose de bizarre ou d'intéressant à Weirdtown, plus besoin d'échapper à quoique ce soit ! Les études reprennent, apprendre des choses sur l'étrange faune ou l'histoire et les personnages du lieu semble une source sans fin d'informations inspirantes, et elle accueille à bras ouverts la prochaine bizarrerie qui lui sautera dans les bras. En plus des études, la voila à apprendre un job. Elle a essayé barmaid, maintenant elle veut devenir exploratrice, ou peut être journaliste, car après tout, elle sait rendre les choses intéressantes et a déjà prit l'habitude de streamer ses aventures sur l'internet local grâce à son téléphone!~
... Ou du moins c'était le cas avant que les caprices du temps ne partent en arrière...
Ca a l'air moins amusant de se trimballer une grosse caméra sur l'épaule...
Bénédiction de la Kitsune
"Alors, ton problème, c'est de communiquer ce qui est dans ta tête...? C'est facile, il suffit d'ouvrir et d'extraire les rêves! Non? Ca ne te plait pas? Soit... J'ai la bénédiction parfaite pour toi."
Deux oreilles de renard blanches curieuses perchées sur le haut du crâne, et une queue touffue couleur neige qui se balade derrière elle, passée par un trou de son tee shirt ou de son pantalon, voila la marque de la bénédiction de la kitsune.
Cette bénédiction permet la création d'images et de son illusoire aussi distinctes et étranges que son esprit lui permet d'imaginer! Linnea s'en sert presque au quotidien lorsqu'elle parle, tout naturellement, comme pour imager et évoquer plus facilement ce qui lui passe par la tête. C'est comme pouvoir dessiner à la même vitesse qu'elle peut parler, et pour elle c'est effectivement une capacité parfaite.
Cependant, elle ne vient pas sans ses limites. Déjà, les illusions ne sont visibles que pour les personnes relativement proches d'elle, à environ ~10 mètres. Ensuite, plus celles ci sont complexes, plus la concentration demandée est élevée. Il est facile de perturber ces illusions en la secouant un peu trop. Pour les images massives, trop grande et trop animées, ou des sons complexes comme une conversation humaine parfaitement intelligible, c'est carrément impossible.
Et bien sur, elle ne vient pas non plus sans ses problèmes. Pour commencer, les émotions ont une certaine influence sur les illusions. Ce que Linnea montre, ce sont ses pensées, ce sont ses rêves. Si elle est triste, ses pensées le sont, et ses illusions deviennent moroses. Si elle est en colère, ses pensées le sont, et ses illusions deviennent menaçantes. Si elle est terrorisée, ses illusions virent au cauchemar, faisant apparaitre au grand jour ses peurs les plus intimes, ou bien celles qu'elle a pu deviner chez les autres. Ses propres pensées l'assaillent, ses propres images... L'attaquent. Cette perte de contrôle peut arriver lorsque l'effort procuré est trop important. Passé une certaine limite, ce sont ses illusions, sa réalité à elle, qui prendront le dessus et passeront du rêve au cauchemar ; se nourrissant alors de tout ce qui lui passe par la tête, potentiellement ses pensées les plus secrètes, pour subsister et grossir de manière imprévisible jusqu'à l'épuisement de la renarde qui, si elle n'est pas déjà évanouie sous l'effort arraché de force, sera au moins trop étourdie pour seulement tenir debout.
En pratique, ce pouvoir n'est pas des plus menaçants. Il ne blesse pas, il suffit de toucher l'illusion pour réaliser que c'en est une, elle s'en sert principalement pour la beauté de ses images et pour communiquer son imaginaire, de la même façon qu'on agite ses mains pour parler.
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Nope
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? —
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Tao! Un... Mentor? Guide? Il se trouve à weirdtown et ce serait difficile d'oublier le type qui m'a attrapé le bras et embarqué sur son vélo dès ma première sortie- he fren.
