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The Beginning of the [E]nd ? Or, the vampire et un humain - not - go in the Weirdville ?Jeu 11 Avr - 18:49
Prénom — Luna
Age — 267 ans (18 ans physiquement à sa mort humaine)
Métier ou activité — Ecrivaine
Origine & Nationalité — Française
Langues parlées ou écrites maitrisées — Vieux Français – Français contemporain (écrites & parlées)
Époque de votre personnage — XVème siècle
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — A peine six mois
De quoi avez-vous le plus peur? — De perdre ses souvenirs. Malgré toutes les atrocités qu’elle a pu subir, elle se souvient d’avoir eu une famille rien qu’à elle, qu’elle aimait, qu’elle chérissait, c’était son cocon… Et rien que le fait de ne même plus se souvenir de leur visage, ni de leur voix, la terrifie… Alors imaginez oublier ces souvenirs qu’elle chérit tant ? Un désastre.
Quel est votre plus grand regret? — Faisant écho à ses souvenirs, elle regrette de ne jamais avoir accompli quelque chose. Elle ne saurait pas dire quoi, mais ce sentiment d’inachevé la hante toutes les nuits. Comme un démon toquant à sa porte quand les deux aiguilles pointent la cime de l’horloge.
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Deux en particulier :
Broche du Dragon Bleu : une broche raffinée d’un bleu saphir si profond qu’elle lui rappelle les yeux de quelqu’un de très important. Elle ne sait pas exactement qui, mais rien que le fait de la regarder lui offre un sentiment de nostalgie, de tristesse, de joie et de sérénité.
Perle de Lune : un collier où une « goutte » d’améthyste a été comme cristallisée pour former cette perle. Ce collier a une appartenance familiale, difficile pour elle de savoir qui lui a donné exactement, mais cela lui rappelle son appartenance à une certaine forme de noblesse.
Êtes vous croyant? — « Douce Lune… Douce Lune, m’entends-tu ?...
Je ne vois plus de mes yeux.
Je ne suis qu’une créature abandonnée par les dieux.
Malheur. Douleur. Terreur.
Pourquoi en ces temps incertains, tu t’es tu ? »
Luna n’est plus croyante depuis qu’elle est devenue vampire, cela n’a jamais changé depuis. Les dieux sont une belle blague à laquelle elle ne rigole plus. S’ils existent, alors cela fait des siècles qu’ils ne la regardent plus, car elle a été abandonnée par ces derniers. La seule croyance qu’elle a, c’est en sa famille ainsi qu’à elle-même.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Avec les humains ? Quasi impossible. De son point de vue, les humains sont ses proies qui ne servent qu’à la nourrir. Ils l’ont pourchassé, voulus la tuer, elle ne leur offre plus aucune compassion… La dernière humaine à laquelle elle a pu accorder sa confiance s’est vu mourir de ses crocs. La faim est dévorante, inextinguible, on en oublie même sa volonté si elle nous ronge trop. Alors… Être avec les humains semblent autant impossible que dangereux, que ce soit pour eux, que pour elle.
Concernant les créatures, étant elle-même un monstre assoiffé de sang, elle n’a aucune objection à converser avec ces formes de vies. De toute façon, elle n’a plus que ça à faire dans ce monde si dénué de bonheur. Autant se liguer avec ceux qui la voient comme « normale » et prendre ce que les humains ont toujours voulu lui prendre : sa liberté, sa vie et sa famille.
ForêtCréature - VampireInconscienteLambdaSortir
★ Cheveux : longs, fins
☆ Couleur : pourpre / améthyste
★ Yeux : vairons sans sclères
☆ Œil droit totalement noir
☆ Œil gauche totalement pourpre
★ Corps : frêle, aussi blanche qu’une poupée
★ Poids : 45 à 48kg
Une poupée. Des yeux vairons, un œil droit d'une noirceur torturante, l'autre d'un pourpre apaisant. Vides. Sans une profonde expression… Voilà comment caractérise les derniers hommes qui l'ont aperçu aux abords de la ville. On raconte même que c'est un fantôme qui va et vient, laissant flotter sa voluptueuse robe et sa chevelure singulièrement pourpre partout où elle passe qu'on la surnomme « Dame Pourpre ». Ce surnom a passé bien des frontières, de son ancienne vie à Weirdtown, quiconque a pu la croiser n’a eu d’autres mots que « Vampire », « Monstre » ou plus poliment « Dame Pourpre » pour la caractériser.
Si on peut la croire fragile à cause de sa peau blafarde, semblable à de la porcelaine pouvant se briser rien qu’au toucher, alors vous aurez à moitié raison. Ce n’est qu’une jeune femme qui n’a jamais appris à se battre, ni à se défendre mis à part avec ses anciens pouvoirs dont elle n’a plus aucune connaissance. Nul ne peut soustraire le baiser froid de la faucheuse lorsqu’on ose à peine effleurer sa peau. C’est un sentiment dérangeant qui vous envahit, vous donnant des frissons indescriptibles et vous hurlant qu’une chose : ce monstre n’est plus vivant, il n’est plus censé exister, ni même rester en vie. C’est une anomalie que beaucoup appelleraient hérésie, une anomalie qu’ils auraient aimé brûler, sans succès.
Une autre chose qu’on remarque en tendant l’oreille ou prêtant attention à son buste : ni cœur battant, ni respiration sifflante. Rien n’est vivant. Mais pourtant cette chose est bien présente, comme une poupée articulée par les fils d’un destin tragique dont on est incapable de les couper de peur de briser cette vampiresse si parfaite. Malgré cette non-vie, Luna prend particulièrement soin d’elle. Ses accoutrements, dignes des ladies d’une époque plus que révolue, et s’accordent parfaitement à sa chevelure longue ruisselante. Seules deux parures ne changent pas d’une tenue à l’autre : sa perle de lune ainsi que sa broche du dragon bleu qu’elle prend soin d’entretenir et d’accoutrer avec la plus grande des attentions. Vestige de son passé, souvenirs effacés, jamais elle ne veut les oublier.
Oh ! Et n’oubliez pas, lorsqu’elle ouvre la bouche en grand, cela sera sûrement la dernière chose que vous vous souviendriez, car ses crocs acérés vous auront planté votre carotide !
Caractère
Un caractère complexe, pour une vampiresse qui l’est tout autant. Luna n’est autre que l’incarnation de la simplicité, malgré son apparence monstrueuse pour certains, elle montre une envie réelle de vivre une « vie » tranquillement avec ceux qu’elle aime. Elle aspire à la paix, le bonheur et la famille. Mais tout ceci n’a jamais été à sa porter.
La paix s’est transformée en guerre avec sa mère vampirique et sa sœur, rendant Luna plus belliqueuse et méfiante de toutes les rencontres. Jamais plus elle ne fera confiance aux vampires – ironiquement – car ce sont eux qui l’ont empêché d’avoir une fin heureuse avec ceux qu’elle chérit bien plus que son éternité.
Le bonheur s’est transformé en cauchemar, car les humains n’ont aucune pitié et les vampires encore moins, elle fut en proie à de nombreuses rébellions et trahison, on ne compte même plus le nombre de fois où on a tenté de l’assassiner. Depuis, elle est d’une grande prudence, cherchant les détails à droite et à gauche : qui êtes-vous ? Comment êtes-vous habillés ? À quelle distance vous êtes ? À qui appartenez-vous ? Que voulez-vous ? Tant de questions qui la rendent très souvent parano : ce n’est plus un lapin de trois semaines. À force de fuir la masse d’humains, elle ne supporte plus la foule. Son agoraphobie est extrême.
La famille s’est transformée en solitude, car après sa fuite elle n’a plus jamais côtoyé quelqu’un amicalement. Ses relations sont aussi froides qu’elle, elle apprend à être distante mais aussi à utiliser les relations à bon escient : vous êtes un moyen pour sa survie mais aussi pour partir de cette ville sans risquer quoi que ce soit.
Pourtant, derrière ces multiples murs formés au fil des siècles, se cache une femme affectueuse, qui a un cœur – bien qu’il ne bat plus – et qui ne demande qu’à être consolée… Sa tristesse est aussi intarissable que sa soif de sang.
En bref, c’est une jeune femme qui a subi énormément et qui, maintenant, n’apporte plus aucune confiance à qui que ce soit… Sa famille lui manque, terriblement.
Mais ceci n’est que Luna et non cette seconde personnalité qui coexiste en elle, surnommée à juste titre : la Dame Pourpre. Cette autre facette d’elle n’a que faire de la famille, du bonheur ou même de la paix. Ceci n’a aucune importance : seul le prestige compte. Il fut un temps, c’était la troisième dame, une princesse d’une des rares sociétés de vampire. Aujourd’hui, elle est où ? Dans une maisonnette perdue au fond des bois, en tant que paysanne. Savez-vous jusqu’à quel point elle a la rage de vivre ainsi et de ne pouvoir rien faire que de constater ?
C’est une peste détestable, une princesse pourrit gâtée qui n’hésitera pas à jouer de vous pour arriver à ses fins. S’il y a bien une chose à laquelle vous êtes utiles : à vous faire marcher dessus. Elle n’exprime que du mépris envers quiconque qui n’est pas de la haute, encore plus envers ceux qui ne sont pas vampires. Les humains ne sont que des bêtes à se faire asservir pour que sa domination soit totale ! Si vous semblerez utile, peut-être qu’elle vous transformera en larbin ? Vous l’aurez compris, la Dame Pourpre est un être aussi méprisant que méprisable, une chose qui a failli coûter la vie à la famille de Luna…
Un jour, elle reprendra possession de son corps. Et lorsque ce jour bénit arrivera, alors la Dame Pourpre rebâtira ce qu’elle n’a jamais oublié : son titre, son prestige et sa noblesse en tant que vampire souveraine de Weirdtown !
Pour Luna : L’Écrin de Verdure, l’un de ses souvenirs les plus forts de ces dernières années mais aussi le plus récent. C’est un petit manoir dissimulé derrière les plantes est en bord de plage. Un lieu paradisiaque pour tout vampire qui cherche à s’écarter de la civilisation. Ce lieu est composé de plusieurs pièces, un salon, une verrière avec plusieurs plantes magnifiques de tout horizon et contenant plusieurs instruments de musique. Une note de propre se fait sentir partout où on passe comme si une servante continuait à entretenir les lieux bien qu’elle n’était plus ici. Il y a une cuisine où il ne manque de rien, avec des ustensiles propres au XVème siècle, mais c’est surtout du sang qui est présent. Si va au premier étage, on trouvera les chambres, celle de Luna qui est toujours ouverte ainsi que celle d’une autre personne « Sion », qui est fermée à clef. Elle ne peut pas l’ouvrir, car elle ne retrouve pas les clefs de cet endroit… Une salle d’eau est présente à cet étage avec une baignoire qui se remplie par on ne sait quel miracle, ici seul le miroir est brisé et dépoli par le temps. Il n’y a d’ailleurs aucune lumière du soleil, il fait toujours nuit.
On entend, parfois, quelqu’un jouer du violon ou du piano sans qu’on ne puisse savoir d’où provient ces douces notes musiques… Comme un fantôme du passé tentant de ressurgir pour nous rappeler qu’il est là, avec nous.
Pour la Dame Pourpre c’est encore plus vague, c’est une chambre, très grande. Des grands rideaux opaques d’un pourpre profond protège les lieux de la lumière sanglante de la lune rouge. Un grand lit avec plusieurs couettes aux dorures presque hypnotisant trône au centre de la pièce, loin de la porte principale. Nul doute qu’on peut mettre cinq ou six personnes dans ce lit mais il n’est attribué qu’à la Dame Pourpre. Il y a un petit salon dans un coin où des tasses de sang sont toujours remplis et bien chaud pour réchauffer son cœur mort. Plusieurs tapis sont posés à même le sol, eux aussi luxueux et entretenu. Quelques bibliothèques trônent çà et là avec des bouquins parlant de plusieurs histoires de différentes décennies. Mais quelques-unes sont fermées, comme si l’accès à ces histoires était pour l’instant impossible.
Si vous allez à droite du lit, une porte vous fera face, c’est celle qui mène au dressing bondé de robe en tout genre et pour toutes les saisons puis aussi la salle d’eau.
Il y a aussi d’autre porte mais ces endroits sont inaccessibles, notamment la porte d’entrée menant anciennement aux couloirs du Silentio. On entend parfois des murmures inaudibles survenir pendant quelques secondes avant qu’une porte invisible ne se ferme avec délicatesse… Comme si quelqu’un rentrait pour prévenir la Dame Pourpre puis de repartir aussitôt.
L’une comme l’autre, la porte pour venir dans son espace sera la même : la porte d’une maisonnette en bois simple faite à la main mais entretenue avec soin. Un petit écriteau est présent sur celle-ci : Méli, Sion & Luna
Un autre est tombé par terre, rayé au burin : Dame Pourpre.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? —
Qu’importe à qui appartient cet endroit, vous ressentirez une quiétude immense ainsi qu’une sérénité qui vous détendra. Ici vous êtes choyés et réconfortés par une force invisible mais précieuse pour l’une des hôtesses. Cependant, plus le temps passe… Plus la tristesse vous envahira, comme un torrent de désespoir et de chagrin. Vous ressentirez l’oubli, la peur d’oublier, la peur de disparaître, la peur de ne plus appartenir à quelque chose… Si vous tardez trop longtemps cette peur deviendra de la paranoïa puis une dépression sans aucun remède. Cet endroit ne vous acceptera plus, il vous rejette car vous êtes oubliés de celui-ci…
Pour la vampiresse, cela n’est pas si différent bien qu’un sentiment de nostalgie lui incombe dès l’entrée de son espace personnel jusqu’à ce moment fatidique où tout le bonheur se retourne pour ne former qu’un océan de malheur.
Comment êtes -vous dans le mindscape ? —
Luna reste la même, elle ne change pas d’un poil entre son mindscape ou la réalité… Elle se sent bien, un temps, dans cet endroit et transpire le calme et la sérénité. Physiquement, ses deux yeux seront d’un violet profond.
Quand c’est la Dame Pourpre aux commandes, elle se sent comme élevée dans les rangs de la société, cela lui procure un réel plaisir et bien-être certains. Physiquement, ses deux yeux seront d’une ébène profonde.
Il se peut, qu’à des rares moments, les deux personnalités puissent se parler et se voir.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Pas encore.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? —
De sa famille de cœur, en partie. Dans un premier temps Mélissandre, elle se souvient du prénom, de sa voix mais pas de son visage. Elle comprend qu’un peu le lien qu’elle avait avec elle et suppose que c’est sa mère.
Puis il y a Sion où elle ne se souvient pas de son visage, ni de sa voix, mais uniquement de son prénom. Elle ressent les mêmes sentiments rien qu’en prononçant le nom de son ami, et frère de cœur néanmoins ça reste flou par moment.
Liara de Noctis & Céline seront totalement occulté pour Luna, mais pour la Dame Pourpre le souvenir vague d’une mère vampirique est présent ainsi que d’une grande, très grande maison ou château.
Luna et Dame Pourpre auront aussi quelques vagues souvenirs de moment très fort de leur vie à l’extérieur de Weirdtown mais elles ne s’auraient pas placé ni le lieu, ni le moment, ni des noms des personnes présentes. Cela arrive comme un cheveu sur la soupe puis repart comme si de rien n’était. Autant vous dire que ces bribes ne font que l’enterrer davantage dans la peur de tout oublier.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? —
Outre la famille, c’est un souvenir précis : celui d’un bal où elle s’est amusée avec ce fameux Sion. Elle se souvient d’apprendre à danser, tourbillonner, rire, sourire puis en redemander sans que personne ne vienne les embêter. Le regard flouté mais bienveillant de Sion la réconforte encore aujourd’hui, elle sait que ces yeux sont précieux et c’est sûrement le même sentiment qui la parcourt lorsqu’elle regarde sa broche.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? —
Aussi ironique que cela puisse être, la peur d’oublier est ce qui précipite sa perte de mémoire.
Luna a vécu dans un village français pendant une partie de son enfance jusqu’au début de sa vie d’adulte. Une vie simple de paysanne où elle étudiait auprès du village voisin et revenait le soir avec ses amis de son enfance sur un chemin qu’ils connaissaient par cœur. C’était une vie ordinaire sans aucune agitation à part quelque allée et venue de la patrouille du seigneur de ces terres. Tout le monde se connaissait, tout le monde vivait de son petit métier, du fermier au tisserand. C’était un endroit paisible, sans histoire, sans tracas… Mais un malheur sanglant s’était abattu sur cet endroit et Luna fut la première.
Elle contracta une étrange maladie – contagieuse - qui la tua à petit feu quelques jours après ses dix-huit ans. Ce fut trop tôt, trop soudain que les parents se rendirent compte de sa mort une fois qu’elle fut ensevelie par la première terre. La rage, le désespoir, de la colère. Nul ne pouvait contenir le chagrin de ses parents ayant perdu leur fille unique, nul ne pouvait sécher les larmes d’une mère ayant perdu son enfant. C’est cruel. Aucun adulte ne devrait assister à la mort de ses progénitures mais le destin n’est point du même avis.
Elle fut enterrée un jour après sa mort. Une fille sans histoire qui était aimée de ses parents et de ses amis, elle était la pureté incarnée et d'une bonté incommensurable. Une perle s’étant éteinte en à peine trois nuits. Maintenant qu’elle est six pieds sous terre, qui contera sa beauté ? Qui définira son si beau sourire ? Qui sera là pour lui dire qu’elle a vécu une bonne vie ? Personne. La Mort ne parle pas aux morts, au contraire, elle la propage de sa Main Blanche.
Pendant plus de trois ans, ce fut le calme plat dans cette tombe, jusqu’à ce que Luna ouvre les yeux, une nouvelle fois, le souffle coupé. Elle manquait d'air, par réflexe elle tentait de respirer, en vain. Dans sa cage faite de bois elle comprit que ce n'était pas l'air qui manquait mais qu’elle n'avait plus besoin de respirer. Sa peau était devenue si froide sans pour autant qu'elle ressente cette dernière. La chaleur de l’été, le souffle froid de l’hiver, tout n’était qu’un vulgaire songe dorénavant. Rien ne semblait montrer que cela fait trois ans qu'elle sommeillait dans cette caisse. Alors, frappant de toutes ses forces au-dessus d'elle, elle hurla - de peur et d'une faim abominable - pendant plusieurs jours.
Le fossoyeur du village a finalement entendu cet appel hors norme, après avoir enterré un énième corps… Terrifié, mais intrigué, il retira seul la terre jusqu’à toucher le bois attaqué par le temps. À peine la boite ouverte que la revenante se jette instinctivement sur le bonhomme pour lui aspirer tout ce que contiennent ses veines. L'instinct a parlé. Cette soif, inextinguible, fut soulagée une fois l’homme mort.
Ce fut sa première victime et pour la jeune fille cette vision n’est que le début d’un cauchemar qui va se répéter, encore et encore… Lorsqu’elle posa ses yeux semblables à deux puits sans fond sur la pierre tombale, ces derniers écarquillèrent de terreur à la lecture : c’était son nom mais rayé au burin, la pierre tombale n’a d’ailleurs jamais été entretenue ! Aucune fleur n’était déposée, c’était comme si jamais personne ne s’était souvenue de son existence. Par réflexe, elle regarda les autres pierres… Chacune d’elles avait une inscription qui lui faisait froid dans le dos : tous ses amis étaient là, mais eux… ne revenait pas d’entre les morts... Depuis combien de temps est-elle ici ? Pourquoi elle s’est réveillée ? Que s’est-il passé ? Tant de questionnements qui lui donne envie de vomir quand elle toise de nouveau ce corps sans vie par terre… Terrifiée de son acte, elle s'empressa de cacher comme elle le peut le corps dans la tombe et de tout refermer hasardeusement seule avant que quelqu'un ne se montre. Cette nuit, une lune incroyablement rouge accompagnait les pas de la poupée… C'était le début de la Lune Sanglante… Le jour du réveil dirait certains, encore vivant du passage de Luna. Pourquoi sont-ils à ce point alarmistes ?
La réveillée galopera sans plus attendre chez elle dans l’espoir d’avoir des éclaircissements, d’être dorlotée par sa mère et réconfortée. Comme si la fuite pouvait lui faire oublier son acte. Tout ceci n’était qu’un cauchemar, se disait-elle alors qu’elle tentait d’ouvrir la porte mais fut dans l’impossibilité de la toucher : une aura invisible la bloquait. Alors, dans son désespoir, elle appela ses parents en larmoyant de nombreuses larmes de sang... Ce fut sa mère qui la laissa rentrer au chaud avec une mine indigente. Comme si elle avait vu un fantôme du passé. Avec ce droit d'entrer, Luna passa la porte et fit le tour des pièces pour retrouver l’une de ses rares poupées qu’elle cajolait quand elle n’était pas bien. Plus rien n’avait de sens pour cette jeune femme, ce souhait était de fuir cette réalité bien trop étrange à ses yeux de paysanne. Cependant plus elle cherchait – sous l’œil déterré de sa mère – plus elle remarqua avec horreur un détail : aucun portrait d'elle ne subsistait, aucun encens ne brûlait à son effigie… Même sa chambre a été remplacée par celle d’une autre, un nouveau venu, un bébé d'un an à peine. C'est au moment où elle posa son regard sur sa mère qu'elle tiqua sur un point. Ce constat, elle l'a remarqué sur son chemin… La pierre brisée, les fleurs fanées… L'oubli total de sa présence. Elle demanda donc à sa mère la raison de tout ce rejet, pourquoi elle est revenue, pourquoi ses amis sont morts, pourquoi elle a si peur, si froid, si faim ! La réponse apportée n’a été que le déclencheur de son tourment sans fin :
« Tu es celle qui a déclenché l'épidémie, tu es la maudite du village, toi et ta maladie a emporté la moitié de nos enfants ! Nous t'avons donc bannie de nos esprits, priez les dieux pour qu'ils soient cléments envers nos futurs descendants afin qu'ils ne reçoivent plus ce châtiment… Et cela a fonctionné. Maintenant arrête de nous hanter et disparais de nos vies ! Tu n'es pas ma fille ! Porteuse de malheur ! »
Trancha avec hargne à celle qui s'apparente à sa génitrice. Pensant que ce n’était qu’un simple mirage, la mère gifla sa fille qui tomba comme une poupée désarticulée au sol… Des cris d'épouvante suivaient l'acte. Elle ne parlait pas à un esprit mais bien à un être de chair et de sang ! Bouleversée et affreusement peinée, Luna se relève avec une soif qui n'était absolument pas étanchée ainsi qu'une souffrance remarquablement profonde. Ce moment-là… Luna réveilla son nouvel instinct de vampire : celui de tuer pour survivre. Qu'importe la douleur non ? Tout le monde la rejette ! Elle n'est plus que l'ombre de son passé, qu'un fantôme qui est là pour apporter son courroux à ceux en qui elle plaçait toute sa confiance, tout son amour ; en vain. Une grande partie du village a été décimée par cette unique vampire. Les autres ont fui la queue entre les jambes envoyant moult jurons et priant leur Dieu désormais bien silencieux. La revenante a bu tout le sang qu’elle pouvait de ses victimes néanmoins sa soif n'est point étanchée.
À la question : est-ce qu’elle a eu peur de tuer ? Sa mère fut la suivante, puis son père, ainsi que le petit rejeton. Elle l’a fait, par instinct, par peur… Elle s’est détestée, oui, mais ce droit de tuer et cette faim abominable l’ont totalement changé. Ce n’était plus Luna aux commandes : mais une forme de vie qui survie en tuant des humains qu’importe l’âge ou l’apparence.
On racontait à cette triste époque que la Dame de Pourpre sillonna village après village pour punir les hypocrites et les égoïstes. Elle ne fit aucune différence entre hommes ou femmes, jeunes adultes ou personnes âgées. Elle laissait juste les enfants… Car ils ont encore l'esprit pur. Le seul qu'elle n'a pas épargné fut son petit frère… Elle n'a aucun regret. Ce mot n'a même plus de sens pour elle dorénavant, sa vie de vampire débutait seule… Jusqu’à l’arrivée de Liara De Noctis, celle qui a fait basculer sa vie humaine en enfer vampirique.
« Douce lune… Douce lune… Que faites-vous ?
Votre miséricorde n'est-elle qu’un songe du passé ?
Tristesse, hommage, trahison.
Votre laideur est comparable à votre aliénation
Douce lune, Douce lune… Qu'avez-vous fait ?
Vos rayons se teignent de sang.
Les morts, se réveillent tous en rang.
Haine, soif, destruction.
La Mort se propage dans les maisons.
Douce lune, Douce lune… Où êtes-vous ?
Vôtre rouge lumière nous manque en ces temps.
Notre patience ne pourra durer éternellement.
Espoir, survie, folie.
Notre lune a disparu, mais son rayonnement coule encore dans nos veines ternies.
Demain, aujourd'hui, dans mille ans.
Votre bénédiction nous aura servies.
Pitiez ! Pitiez ! Hurle le manant.
Mordons, nourrirons-nous jusqu'à l'infini ! »
Sa vie de vampire :
Luna… Ou plutôt la Dame Pourpre fut recueillie par Liara de Noctis ainsi que sa fille Céline Von Apfel – une ancienne reine tyranne d’un royaume révolu – au Silentio Noctis. Ici elle fut éduquée de nouveau en tant que vampire, choyée et aimée comme il se devait… Sa mère vampiresse n’est pourtant qu’une fourbe manipulatrice qui cherche uniquement un moyen d’utiliser Luna pour arriver à ses fins, car cette dernière possédait un don que Céline ne possédait pas : le don de résurrection des vivants. Ses crocs pouvaient faire revenir à la vie l’humain qu’elle souhaitait et ce talent lui est plus qu’utile à la maîtresse des lieux.
Presque un siècle passe, en tant que troisième Dame, jusqu’à ce que Céline – jalouse de sa nouvelle sœur – trouve un moyen pour faire oublier les souvenirs du Silentio à Luna et la jeter dehors loin du château !... Un plan d’une réussite presque parfaite que Liara a regardé du coin de l’œil sans pour autant lever son doigt : qu’importe où elle va, ce qu’elle a oublié, sa deuxième fille reviendra toujours vers elle. Dans un an ? Un siècle ? Le temps n’a aucune importance pour un vampire. Luna est donc redevenue une poupée vide et a erré seule dans cette forêt appelée Orhune dans l’unique but de survivre sans jamais chercher à comprendre plus de sa vie…
Après plusieurs années à d’errance, elle fit la rencontre de Mélissandre dans une petite maisonnette cachée par un énorme saule pleureur. Une humaine, qui s’était écartée de ses congénères car elle ne pouvait les supporter. La solitude était un de ses grands adorateurs, disait-elle à cette époque. En rencontrant Luna, esseulée et à la recherche d’un endroit où dormir pour ne pas brûler au soleil, Mélissandre a décidé de la prendre sous son aile. De son cœur d'or elle empoigne la poupée et l'amène chez elle découvrant ainsi sa véritable nature. Deux choix s'opposent à elle : la tuer ou l'accepter. Allait-elle faire comme tous ces humains ? Non... Bien sûr que non. C'était un devoir de l'accepter telle qu'elle est… La protégeant comme une mère le ferait, Mélissandre s’occupe de Luna - surnommée Lulu - de jour comme de nuit. Elle voyait en cette jeune femme une très grosse ressemblance avec elle : ni la poupée, ni l'hôtesse pouvaient se faire accepter par le rester des « Hommes ». Les émotions reviennent petit à petit à Luna et cette dernière aime par-dessus tout sa nouvelle mère supplétive jusqu’à ce que la mort prenne Mélissandre sans en demander l'autorisation... Malheureusement, des crocs de la vampire. L’instinct est plus fort que tout et à ce moment-là, le sang manquait terriblement… Luna n’avait qu’environ cent vingt années d’existences.
La poupée est redevenue, après ce drame, sans émotion, errant de nouveau dans les forêts et les villages pour survivre et étancher autant sa soif que sa peine. La légende de la Dame Pourpre refit surface pendant de nombreuses décennies jusqu’à ce qu’elle rencontre un autre vampire dénommé Sion. Un charmant chevalier qui n’acceptait pas sa condition actuelle. Sans trop se poser de question – et sentant qu’il était bien plus jeune qu’elle – la vampiresse a voulu l’aider à apprendre l’art de la chasse mais aussi à s’accepter en tant que vampire. Car comme elle, il était un humain avant toute chose… De fil en aiguille, ils se sont appréciés. Luna apprend de lui, le comprend et souhaite au plus profond d’elle-même l’aider à être humain de nouveau.
De vampire estimé, il est devenu son frère de cœur et plus elle le côtoyait et appréciait sa présence, plus elle ne voulait qu’une chose : qu’il s’accepte tel qu’il est et qu’il soit heureux. Une pensée simple qui aurait pu fonctionner si ce dernier ne se prenait pas pour un monstre assoiffé de sang.
Beaucoup de choses se sont déroulées entre temps, Mélissandre s’est réveillée, en tant que vampire, elle aussi. Cependant comparée à son homologue chevalier, elle acceptait pleinement sa condition. C’était une chance pour elle de pouvoir veiller sur sa Lulu et ce, sans que le temps les sépare. Une nouvelle petite famille éternelle se formait, elle avait sa mère adoptive, son frère de cœur, Luna était aux anges… Mais Liara a vite refait surface, brisant ce petit socle de bonheur pour balancer sa fille vampire dans une trappe sans fond. Au fil du temps, avec l’aide de son frère de cœur, elle a pu recouvrer la totalité de sa mémoire et sa personnalité s’est scindée en deux, cela s’est montré visuellement grâce à ses yeux vairons. Un œil noir pour sa personnalité d’un temps, celle de la Dame Pourpre, la princesse qui ne demande qu’à retrouver ses droits sur son corps. Puis l’autre, sous un œil pourpre, qui n’est autre que Luna, la paysanne devenue vampire qui ne cherche qu’à vivre en paix avec ceux qu’elle aime.
De nombreuses choses se sont passées entre Liara, Céline, Sion, Mélissandre et on en passe… Et nous arrivons à la disparition de Luna ou ce qui aurait dû l’être. Dans une énième fuite de sa mère vampirique – bien trop possessive -, la famille a dû se séparer pour éviter un grand drame. Douloureusement, mais sachant qu’elle va les revoir, Luna cherche à son tour un endroit pour se réfugier loin de cette vipère qui ne voulait que l’emprisonner au Silentio ! Ses pas l’amènent à une ville étrange qui n’avait aucun rapport avec la forêt, sa maisonnette sous le saule ou encore l’Écrin de Verdure de Sion. Lorsqu’elle se retourna, même la forêt avait changé… L’odeur était différente, l’ambiance aussi… Où était-elle arrivée encore ? Est-ce un coup rusé de Céline ? Une manœuvre de Liara pour qu’elle se fasse accepter de nouveau par sa fille ? Ou bien l’œuvre d’une autre entité encore plus dangereuse ?...
Je ne comprends pas.
Murmure-t-elle en poussant le petit portillon pour finalement entrer à l’intérieur de son habitation. Un lit simple en baldaquin, une petite cuisine, un fauteuil, une bibliothèque avec plusieurs livres qu’elle ne reconnaît pas. Puis des cadres pour des portraits : vides. Ce qui la perturbe le plus est qu’il n’y a aucun grain de poussière comme si quelqu’un était passé plus tôt tout nettoyer. Le tour des lieux est rapidement fait, elle recherche même un carnet de notes qu’elle croit avoir laissé sous le lit mais ce dernier n’est même pas présent.
Pourquoi cherche-t-elle ce carnet en fait ? Pourquoi a-t-elle la sensation dévorante d’avoir un creux au niveau de son cœur en ne ressentant aucune présence ici ?! C’est comme si quelque chose vient d’être happée par une force invisible, quelque chose d’important, de très important pour cette vampire… Mais ce quelque chose, elle n’arrive qu’à poser un vague visage ainsi que deux noms qu’elle énonce en ressentant la présence de ses larmes de sang suinter de son regard si profond.
« Méli… Sion… »
Ces deux noms résonnent comme un appel à une chaleur que la poupée ne peut plus ressentir mais aussi à un désespoir terrible. Pourquoi a-t-elle besoin d’eux ? Qui sont-ils exactement ? Sa famille ?... Elle croit que c’est ça, c’est sa famille mais elle ne se souvient que de peu de choses de ses derniers siècles.
La peur, elle, guette Luna dans un coin de la pièce, attendant patiemment que la vampiresse la rejoigne pour la consoler de ses terreurs. Ce qui se passa pendant quelques jours où ses souvenirs se faisaient de plus en plus flous… Ils partaient petit à petit, mais sa volonté reste ancrée dans son cœur nécrosé ! Elle attrapa un livre ainsi qu’une plume et commença à écrire tout ce dont elle se souvient : les noms, la forme des visages qu’elle arrive à entrapercevoir puis les sentiments qu’elle ressent à ces pensées.
Méli… Mélissandre. Blonde, yeux rouges. Voix… voix douce ?... Famille, mère ? XVème siècle. Humaine, je pense ? Rassurante, l’aimer, beaucoup.
Sion… Je ne retrouve guère le nom de famille. Je ne sais point à quoi il ressemble. Important pour moi. Frère de cœur, comme famille. Tristesse l’entourant. Protecteur, attentionné. Lien très précieux, m’a changé, j’ose croire ? Plus jeune ?
S’en suit de quelques brouillons sur la maisonnette, sa condition de vampire ainsi que son collier et de sa broche mais rien de plus. Pas de Liara, pas de Céline, pas de Silentio Noctis. Toutes ces choses sont occultées pour Luna mais gardées en mémoire de la Dame Pourpre – du moins en partie. Luna n’a pas de regret, ni l’envie d’oublier certaines choses, elle souhaite pour l’instant retrouver cette Mélissandre et ce Sion pour comprendre ce qui lui arrive et qu’ils sont réellement. La peur se transforme en volonté, et la volonté en désir.
Mais ce désir ne semble pas suffisant pour retrouver ceux qu’elle aimait… Malgré ses tueries pour sa survie, malgré ses recherches elle n’a jamais pu retrouver ces deux personnes. Cela ne fait que six mois qu’elle ère dans cette nouvelle forêt qui lui semble de plus en plus familière mais toujours aussi étrangère à ses yeux sans fonds. Elle a bien évidemment croisé Maodan de temps en temps, mais Luna reste « sauvage » et n'est pas à l'aise avec les inconnus. De ce fait ce n'est qu'un statu quo entre eux mais peut-être qu'elle réussira à avoir une véritable discussion qu'un simple bonsoir. Etrangement, cette créature l'oblige à avoir un sentiment de respect : sûrement car Maodan est là pour protéger la nature que Luna apprécie particulièrement calme et sans humain ?... Quelques rares fois, la vampiresse guette la ville à l’orée des bois en se demandant si cet endroit… n’est finalement pas chez elle ? Et que ces gens, elle les connaît bien plus qu’elle ne l’imagine ?
Néanmoins nul doute à avoir sur ce sentiment qui gangrène son cœur meurtri : elle veut retrouver sa famille perdue et finir ce qu’elle n’a pas pu terminer quitte à faire couler du sang, quitte à dominer de nouveau une ville rien qu’avec son propre nom… Après tout, ce n’est qu’un monstre.
Est-ce vraiment aussi simple ?
★ Elle possède la nyctalopie qui lui permet une très bonne vision la nuit comme si elle était en plein jour. Néanmoins une lumière vive dans les yeux l’aveugle un moment.
★ Sa peau brûle au contact du soleil, cela est très douloureux et peut même amener jusqu’à la mort. De ce fait elle ne peut pas sortir en plein jour même avec une ombrelle. Peut-être un artefact quelconque lui permettrait de supporter la lumière du soleil ?
★ Et même si c’était possible, elle ne pourrait pas sortir de jour car elle dort subitement après l’aurore, c’est un sommeil forcé qui est impossible à résister.
★ Elle ne peut pas entrer sans autorisation dans une habitation, elle se retrouvera bloquée devant la porte systématiquement.
★ Les lieux de cultes, les croix ou tout objet relatant la religion ou personne religieuse rendront mal à l’aise la vampiresse. L’exorcisme ne va pas la tuer mais cela est affreusement douloureux.
★ Elle doit boire du sang soit à la source, soit comme une personne boirait un verre d’eau, au moins une fois par nuit. Ne pas se nourrir ne va pas la tuer les premiers jours mais va la rendre belliqueuse et vorace. Bien que l’attaque puisse être brutale, la morsure de Luna est vive mais très loin d’être désagréable, cela est due à une petite injection d’anesthésiant et d’endorphine. À côté de ça, elle ne peut pas ingurgiter autre chose que du sang, si on essaye de la forcer à manger de la nourriture ou même de l’eau, elle aura un rejet et vomira tout.
★ Sa peau est froide comme la mort et rien ne pourra la défaire de ceci, tout comme ses organes, plus rien n’est fonctionnel dans son corps. En lien avec ceci, elle ne ressent ni la chaleur, ni le froid.
Goosebump : une entité bien étrange semblable à une poupée bien différente de Luna. Sa façon de parler et son existence l'intrigue, elle ne lui fait pas peur au contraire, elle se sent en confiance. Peut-être qu'elle osera aller la voir pour en savoir plus, un soir ?
Elle n’a encore jamais croisé l’un des autres Boss mais peut-être que cette chance de ne pas les voir ne va pas bien durer longtemps ?...
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Je voudrais faire partie de la Ville Pour Les Créatures ! Néanmoins j’aimerais une intégration en rôleplay, Luna s’y intéressera dès qu’elle en entendra parler. C’est un bon moyen de sortir de la ville, si on la contrôle, non ?
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — Oui !
> GRETEL : même si cela ne fait pas longtemps que Luna est ici, il est fort probable qu’elle ait dû se croiser en forêt. La vampire ne souhaite pas lui faire de mal – c’est une enfant à ses yeux – et souhaite la protéger des autres menaces. Luna sait être un peu trop maternelle face aux enfants !
> GOOSEBUMP : elle parle toutes les deux en poésie ! Outre ça, le côté lugubre de la poupée est intéressant et étant une curiosité à elle toute seule, en plus de vraisemblablement une créature cela pourrait intriguer notre petite vampiresse. Qui sait, elles pourront faire de la poésie contenders ?
> LEPIEUX CLOTAIRE : seule une personne pieuse peut dire à Luna si elle est réellement abandonnée par les divinités… L’idée la réfute mais ce désir de savoir si oui, ou non, c’est l’abomination que tous les humains pensent, lui donne envie de rencontrer cette personne. Peut-être se montrera-t-il adorable avec la vampiresse ?
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Luna a un lien très fort avec Mélissandre et Sion mais ces derniers ne sont pas présents à Weidtown. Ce lien fort, familial est la dernière chose qu’elle chérit bien qu’elle ne se souvienne pas tout d’eux.
La Dame Pourpre se souvient encore de Liara De Noctis comme sa mère vampire et de sa sœur Céline Von Apfel, c’est assez vague pour elle le lien avec la dernière néanmoins elle se souvient d’une certaine défiance. Elles aussi ne sont pas à Weirdtown (ou peut-être que si ? 
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Autant l’une que l’autre ont un lien avec Angélique, leur servante attitrée qui a servis la Dame Pourpre pendant plusieurs décennies, et aider Luna à s’enfuir. Aucune des deux ne se souvient d’elle et à preuve du contraire, elle n’est pas à Weirdtown.
Je suis une usine à drama, à idées et à wtf-quesquecequevousvoulez ! J'ai été attirée par le forum par le fait qu'on peut faire ce que l'on veut mais surtout ces milliards de questions que je me posais sur cette ville étrange ! J'ai vraiment envie de savoir ce qui se cache derrière, tous ses secrets ! Et pour ça il n'y a qu'un seul moyen héhé.
On remercie votre Loan de m'avoir fait venir ici. Enfin, elle me remerciera pas d'être là, elle. Je ne l'aime pas en fait siiiiiii...
