Sadako - Pretty girlVen 12 Avr - 23:28
Prénom — Sadako
Age — Physiquement, une jeune femme d'une vingtaine d'année, ou l'apparence d'une fille de quatorze ans
Métier ou activité — de jour, collégienne. La nuit, elle se promène et suit sa nature de légende urbaine
Origine & Nationalité — Japonaise
Langues parlées ou écrites maitrisées — Japonais : maitrise à l'oral et à écrit
Anglais : elle a un bon niveau à l'oral et à l'écrit
Époque de votre personnage — Années 1970
Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Environ 50 ans
De quoi avez-vous le plus peur? — De manquer de puissance et de disparaitre dans l'oublie
Quel est votre plus grand regret? — Etre percu de manière négative. Meme si elle est un esprit vengeur, elle ne fait (généralement) pas mal aux "bonnes" personnes. Un autre regret est qu'elle a rarement des interactions positive - autant par sa faute qu'a cause de sa légende.
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Ses ciseaux, son outils préféré (autant pour la couture que les meurtres)
Êtes vous croyant? — Athée - ce qui est presque ironique pour un être créer par les croyances humaines
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Les humains sont étranges, intéressants, voire intéressants. Des idées, des rumeurs peuvent prendre vie. Ils sont puissants, car ils ont un certain contrôle sur l'existence de Sadako, mais ils sont également faibles et vulnérables. Ils sont surtout utiles, car c'est grâce à eux et a leur peur qu'elle peut grandir.
Elle apprécie les autres créatures, surtout celles qui sont - comme elle - dangereuses et terrifiantes, mais considère avec un peu de dédains les plus pacifiques.
Quartier AsiatiquecréatureSemi-conscienteLambdaRester
Elle l'est. Elle vous juge souvent du regard.
La collégienne ne s'énerve jamais. Ne hausse jamais le ton.
Pourtant, elle pourrait. Il n'est pas rare qu'elle victime de brimade, bousculade et autre farce de la part d'enfants plus turbulents. Ça ne l'a jamais dérangé, au contraire, ça l'amuse. Elle aime bien le chaos et les émotions négatives - même dirigée contre sa personne. Ça la fait sourire, un sourire horrible, qui semble un peu trop grand parfois. Comme si tout ceci ne l'atteint pas, qu'elle est sur un autre plan d'existence, que l'orage va passer, voir qu'elle joue avec ses assaillants.
On la pense inoffensive. Elle a un physique quelconque, avec sa petite taille et ses cheveux noirs. Elle lit beaucoup, mais ne semble pas très brillante - scolairement parlant. Elle-même dit qu'elle n'a pas d'ami, plus de "vagues connaissances". Sa définition d'amitié est étrange, c'est plus une sorte d'obsessions. Ce n’est pas de sa faute, on ne l'a pas imaginé ainsi. Elle connait beaucoup de légendes - surtout japonaise - et il lui arrive rarement de proposer un jeu ou un film d'horreur... avant de rester de marbre devant, comme si la notion de peur lui échappe.
La ou elle brille, c'est en travaux manuels. Surtout en couture. Elle est douée avec ses mains, avec une précision presque chirurgicale - ça devient presque surnaturel avec des ciseaux dans les mains. Le plus grand honneur qu'elle peut faire, c'est offrir - toujours anonymement - un très joli masque en tissu. Ça reste très rare et l'envoi a des personnes - enfants comme adulte - qu'elle souhaite "protéger" (même si sa notion de protection signifie souvent causer des victimes autour de la personne en question).
Protéger des hommes, bien sûr. Si l'on peut deviner un soupçon de dédains envers les garçons la journée, la nuit - sous sa véritable apparence - c'est une véritable haine. Ils l'ont défiguré, elles se vengent. C'est une femme magnifique - du moins selon les critères japonais - de longs cheveux noirs de haie, une peau pâle, des mains fines. Sa beauté est presque surnaturelle... parce qu'elle l'est. Elle dissimule toujours sa bouche, que ce soit avec un masque ou un éventail. Si jamais vous percevez que sa bouche est fendue des deux côtés jusqu'aux oreilles, c'est qu'elle vous a posé une question - "Suis-je belle ?" - et que vous êtes une future victime. On raconte qu'il est possible de s'en tirer vivant avec une bonne réponse, mais Sadako ne se plie pas toujours aux dires de la légende urbaine. Vous pouvez être heureux, contrairement a elle vous ne garderez pas les blessures.
Car une telle chasse est nécessaire. Vitale. Elle a besoin d'apparaitre, et de tuer, pour ne pas tomber dans l'oubli, pour survivre. Elle n'a pas choisi, on l'a imaginé ainsi, comme un esprit frappeur, un être de vengeance. Plus on parle d'elle, plus elle existe, plus elle est puissante. Elle ne compte pas lâcher ce pouvoir, cette capacité a terrorisé les autres.
Il y a des soirées ou elle ne chasse pas, et elle ressemble un peu plus a son apparence juvénile, évoluant avec discrétion et curiosité dans les rues. Elle est attirée bien plus intensément par les lieux de malheur, et évite comme la peste les "dating spots" et les coins populaires en couple. Vous ne voulez jamais la rencontrer ? Montrez-vous comme un couple heureux - une chose dont elle a toujours été privée et dont elle est jalouse - et jamais elle ne viendra vous déranger.
Une part d'elle déteste les règles qui lui sont imposées, de pouvoir participer (en groupe) aux aspects plus joyeux de la vie - un privilège qui lui est refusé. Elle cause beaucoup de malheur - c'est sa nature - et pourtant il lui arrive de soutenir - indirectement - les femmes en détresse, que ce soit de manière brutale en éliminant l'homme à l'origine du malheur, ou plus rarement avec sa présence silencieuse, étrange et un peu terrifiante, mais calme.
L'espace en lui-même est organisé assez simplement, un grand espace calme, avec tous les outils possible et imaginable pour coudre, se maquiller et s'habiller. Et un petit recoin où elle peut rejeter - de manière violente - toutes ses émotions négatives. Et elle en a beaucoup.
Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — Un mélange de calme et de terreur, comme si la pièce est dangereuse et que Sadako peut apparaitre a n'importe quel moment.
Comment êtes-vous dans le mindscape ? — Mentalement, elle ne change pas. Physiquement sa seule différence est sa blessure manquante, sa version idéale d'elle même étant son physique d'adulte, quand elle était encore vivante.
Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Une fois, mais elle n'en a aucun souvenir.
De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — L'attaque, et la blessure, de son mari.
Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Les enfants qui lui répétait qu'elle est magnifique.
Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — La haine et la rancoeur, principalement.
Une fois l’âge passé, le mariage fut vite décidé. Son mari était un samouraï, qu’elle aimait et les sentiments étaient réciproques. Une position respectée, qui venait avec sa contrepartie : il était souvent appelé pour son devoir, loin du village, la laissant seule.
Elle s’occupait comme elle le pouvait, c’est à ce moment-là qu’elle découvrit la couture, en attendant ses toujours trop courts retours. Elle voulait être aimée, elle voulait être vue, alors elle s’amusait avec les enfants. Elle offrait son temps, ils offraient des compliments. Était-elle belle ? Oui. Elle était magnifique, appréciée. Un véritable exercice de vanité.
Avec sa beauté, elle pouvait tout faire. Elle pouvait séduire, et on lui pardonnerait. Elle se trompait. Plus précisément, elle a trompé, et les conséquences ont été terribles, son mari ce vengeant en tranchant sa bouche d’une oreille a une autre. Une humiliation, et surtout une blessure, mortelle.
Mais son existence n’a pas fini à ce moment-là. Difficile de savoir si c’est une malédiction ou non, mais elle est revenue en tant qu’esprit. Et elle avait une vengeance à accomplir.
Inutile de préciser que son mari fut sa première victime. Mais elle prit soin de le laisser en vie après l’avoir défiguré. Lui-même raconta sa rencontre, et elle commença à hanter son village, frappant la nuit et punissant les hommes infidèles, posant toujours cette même question : "suis-je belle ?".
Ce qui était une légende locale commença a ce répandre, et elle voyageait avec. Sadako était partout et nulle part à la fois, son influence et sa puissance grandissant alors que l’on parlait de plus en plus d’elle. Sa vengeance était parfaite, et même accomplie, alors qu’elle terrifiait une partie du pays... avant de tomber en grande partie dans l’oublie.
Même les légendes ont la vie - ou dans son cas, la mort - dure. Peut être était ce l’habitude ? Ou plus probablement une autre rumeur qui avait pris sa place. Elle ne disparut pas entièrement, mais la frustration d’autre aussi faible ne la quittera pas. Ce fut une période longue - très longue en fait, des siècles - et compliquée, ou elle devait continuer d’entretenir la légende afin de survivre.
D’une certaine manière, ses efforts ne finirent pas payer.
Elle fut repérée dans les années 70, amis cette fois-ci, sa légende se propagea dans le pays entier, principalement via les journaux. Une magnifique invention, qui lui a donné son heure de gloire. Elle était tellement terrifiante que des parents accompagnaient leurs enfants entre leur maison et l’école. Une réputation qui lui donnait beaucoup de puissance et de pouvoir. Puissance qu’elle utilisa sans remords. Si la légende ce calma une nouvelle fois, ca n'était pas parce qu'on ne parlait plus d'elle, mais parce qu'elle avait trouvé un nouveau terrain de jeu.
Surtout, elle apprit à observer. Si dans le monde des vivants elle était presque inactive la journée, la ville avait exaucé son souhait d'une façon particulière. Si elle détesta en premier lieu l'apparence de gamine qui lui est imposée la journée, elle finit par en voir les avantages et en profiter. Les enfants sont innocents, elle peut fouiller, se balader, raconter des histoires - son histoire - sans être (trop) réprimandée. De profiter des émotions négatives également.
Ça lui a surtout permis de découvrir la ville sous un autre point de vue. C'est un terrain de jeu. Elle accroit doucement ses pouvoirs, et ça n'est qu'une question de temps avant qu'un certain Oni perde sa place.
Sous sa forme de légende urbaine - la nuit -, elle peut, tel un fantôme, passer à travers les murs et les personnes, mais également se rendre tangible quand elle le souhaite. Les rumeurs affectent son pouvoir: plus on parle d'elle, plus on la craint ou a peur d'elle, plus elle gagne en puissance. L'inverse est également vrai : moins on parlera d'elle, plus elle perdra en pouvoir.
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Non - meme si elle a hésiter a rejoindre les VPLC, elle a besoin des humains et de leur rumeurs pour survivre et garder sa puissance.
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — Vous pouvez en proposez plusieurs et si vous avez une idée de relation, n'hésitez pas non plus à décrire cela en prenant compte du caractère du dit PNJ.
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — A terme avec Onichan, si Sadako veut prendre sa place elle devra bien "discuter" avec lui.