Weirdtown
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Before the men and the gods, I am the original sinner || Yù Liánhuā

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Nom — Yù (谷)
Prénom — Liánhuā (莲花)
Âge — 22 ans
Métier ou activité — Prêtresse taoïste
Origine & Nationalité — Chinoise
Langues parlées ou écrites maitrisées — Ancien chinois principalement. Elle a quelques notions de chinois contemporain, surtout parlé.
Époque de votre personnage — Dynastie Ming

Depuis combien de temps êtes vous à Weirdtown? — Plus de 500 ans
De quoi avez-vous le plus peur? — De ne plus pouvoir être maîtresse d’elle-même, de ses décisions, de sa propre voix.
Quel est votre plus grand regret? — Un vague souvenir. Sa vie lui paraît comme un regret. Elle préfère ne pas y penser. Elle a été une trop mauvaise personne.
Un objet auquel vous teniez? Pourquoi? — Pas dont elle se souvienne.
Êtes-vous croyant? — Liánhuā est une adepte des croyances taoïstes, bien qu’elle ignore vraiment d’où lui viennent ces idées. Elle se souvient avoir grandi dans un monastère bouddhiste, ça ne peut pas être très logique, si ? En tous les cas, elle suit avec ferveur les principes confucianistes, très importants à son époque pour structurer une société ordonnée et vertueuse.
Que pensez-vous et quelle relation avez-vous avec les créatures? Avec les humains? — Elle a longtemps craint les créatures comme des êtres issus du mal. Pourtant, avec le temps, son avis envers elles s’est changé à force d’en côtoyer. Finalement elle est complètement désensibilisée à leur égard, et ne les traite pas différemment des humains. De ce fait, elle entretient des relations assez distantes avec tout le monde. Mérite-t-elle seulement de se lier à quelqu’un après tout ? Il est important de respecter la hiérarchie, et quoi qu’il arrive, elle restera à la place qui lui est due parmi les pécheurs.


Yù Liánhuā  - Original


Quartier africainHumaineInconscientLambdaRester


Physique & Caractère —Un visage délicat affiche une certaine réserve en vous voyant. Les traits que vous pouvez y voir sont en tous points ceux d’une femme ; bien qu’elle ne porte aucun artifice qui saurait la mettre en valeur. Pourtant, vous auriez juré qu’un peu de rouge aurait donné vie à ce visage. Vous vous contenterez de cette pâleur qui n’a rien de très exceptionnel. Au moins, vous pourrez admirer la beauté d’une poupée pas tout à fait terminée ; même si elle est un tantinet trop pâle, trop dénuée d’artifices, le visage de Liánhuā est loin d’être désagréable à regarder. Sur ce visage, seule une rareté vous est visible ; deux perles de couleurs bien distinctes. L’une noire, l’autre grise. Le yin et le yang. Des yeux charmants pour tout amateur de curiosités.

Autrement, il est facile de décrire la jeune femme par sa sobriété. Elle ne porte que des couleurs pâles, coiffe ses longs cheveux noirs pour donner une impression de chasteté. Elle ne choisit jamais de vêtements aux motifs trop complexes ou colorés, comme si elle tenait justement la couleur en horreur. Jamais un accessoire inutile ne se retrouvera sur sa tenue ; la vertu se trouve dans l’absence de luxe. Cela donne à Liánhuā une allure presque timide, comme si elle risquait d’offenser le monde à trop se montrer. Mais connaissant sa personnalité cela n’a rien de très étonnant.



Calme – Respectueuse – Polie – Obéissante – Méfiante – Amicale – Introvertie – Douce – Patiente – Discrète – Fidèle – Humble – Naïve – Réservée – Timide

Liánhuā vous épatera parfois. Elle vous épatera, car il vous arrivera de complètement oublier son existence pendant plusieurs minutes, avant de vous rappeler qu’elle est bien là. Durant tout ce temps, elle n’aura pas fait le moindre son, le moindre geste pour oser vous rappeler sa présence. Cela vous mènera probablement à des situations très gênantes. Ou pas. La jeune femme est plutôt réservée, ne prenant que rarement la parole, sauf si vous êtes le premier à initier une conversation. Ah, pour beaucoup, elle est même l’idéal féminin de son époque d’origine. Qui ne rêve pas d’une femme vertueuse, silencieuse, qui ne parlera jamais au-dessus de vous, connaît sa place et l’accepte, vous respecte et voue une profonde dévotion envers vous en tant que mari ? Dommage qu’elle soit à une époque bien lointaine désormais.

Liánhuā brille… Par son manque de personnalité apparent. Autrement dit, elle a déjà été comparée à un paillasson. Elle ne haussera jamais le ton face à quelqu’un, ne lui manquera jamais de respect, et ce, même si on lui manque de respect en retour. Elle est profondément convaincue que l’on agit par vertu sans jamais rien attendre en retour ; si la malveillance est la seule clé, alors soit. Cela lui donne un certain côté naïf, rappelant qu’elle n’est pas si loin de l’enfance après tout. Liánhuā se montrera patiente, peut-être trop, dans toutes les situations, ce qui paradoxalement peut pousser à l’impatience autrui. En clair, elle ne s’affirmera jamais, préférant privilégier les opinions et sentiments d’autrui plutôt que de prendre en compte les siens propres. Certains verront cela comme une qualité, mais l’évidence est que cette façon d’exister, pour Liánhuā, signifie que sans autrui, elle n’existe plus vraiment. Elle n’existe et ne vit qu’à travers le prisme des autres, des bonnes actions qu’elle peut commettre pour eux.

Liánhuā n’exprimera jamais son avis, et même si vous le lui demandez, la plupart du temps, elle se contentera d’acquiescer un peu bêtement – ou peut-être verrez-vous une once de tristesse passer dans son regard ce faisant. De toute façon, même lorsqu’elle parle, elle ne s’attend pas spécialement à être écoutée – elle ne le prendra pas trop à cœur si vous l’ignorez. Cependant, c’est bien pour cette raison qu’elle a des difficultés à faire confiance à autrui. Bien qu’elle se montre assez ouverte à la présence des autres et ne les rejette pas, elle ne cherchera pas de son propre gré à construire quelque chose de plus grand avec eux. Liánhuā est convaincue qu’elle n’est pas nécessaire, qu’elle existe quand on a besoin d’elle, puis est immédiatement jetable. Elle ne peut – ne veut – pas s’attacher, car malgré les sourires, le simple fait d’être laissée de côté, ignorée, l’effraie.

Liánhuā est habituée à ces émotions, et ne trouve de réconfort que dans la sérénité et le « vide ». Elle trouve ce vide en la présence d’El Coco, mais sûrement a-t-elle déjà connu ça autrement. Simplement, elle ne s’en rappelle pas. Ce qui est dans le passé appartient au passé, et elle ne cherchera jamais à déranger les souvenirs qu’elle a un jour oubliés. C’est presque religieusement qu’elle les gardera bien enfermés dans son temple intérieur, gardés par des mots mystiques qu’elle-même ignore. Peut-être que si une personne parvient à suffisamment gagner sa confiance, alors la boîte de Pandore s’ouvrira. En l’état, il est difficile pour Liánhuā de porter quiconque jusqu’aux tréfonds de son cœur.

Liánhuā sera juste là quand vous en avez besoin. Elle obéira à vos commandements. D’autant plus si vous êtes un homme – elle connaît sa place, après tout. Les principes qui ont guidé toute sa vie, qui lui sont encore chers, lui inculquent la vertu et l’obéissance, alors jamais n’osera-t-elle briser ces serments silencieux. Liánhuā est une grande fidèle qui rend honneur à ses principes et à ses dieux. La stabilité s’atteint lorsque chaque chose est à sa place dans le monde, et sa place est en dessous de celle des dieux et de la nature. En dessous des hommes. En dessous de presque quiconque.

Liánhuā est convaincue d’être une mauvaise personne, bien qu’elle ne se souvienne pas des actes commis dans sa vie passée. Ainsi, elle voit Weirdtown comme le Purgatoire, l’Enfer dans lequel elle doit évoluer, pour peut-être expier de ses fautes. Elle évolue avec une insouciance presque effrayante dans cette ville, craignant la mort par sa nature de mortelle, mais l’accueillant également à bras ouverts, sachant bien que c’est là ce qu’elle mérite pour les crimes qu’elle a pu commettre.


Et sa personnalité ? Sa vraie personnalité ? C’est sa vraie personnalité. Sa vrai de vrai personnalité, si on arrive à la mettre suffisamment en confiance ? Vous êtes bien trop curieux.

— MémoireA quoi ressemble votre espace personnel — En vous promenant dans le Mindscape, il pourra arriver que vous croisiez une porte battante en bois, abîmée par le temps. Elle ne vous sera jamais fermée, grinçant de tout son âge au moment où vous désirerez de l’ouvrir.
Derrière cette porte se trouvera les vestiges d’un vieux temple bouddhiste, empli de poussière, au mobilier extrêmement simple, et entièrement dénué de couleurs, comme si la vision était teintée d’un filtre en noir et blanc. Loin d’être le glorieux temple d’une capitale, l’agencement de halls et de couloirs est délaissé au profit d’une unique salle, organisée symétriquement. Les statuettes sur les murs sont abîmées et méconnaissables ; difficile de croire qu’elles ont un jour représenté les quatre Rois Célestes. Un bruleur d’encens est déposé sur une petite table à l’entrée de la pièce, mais n’a visiblement pas servi depuis longtemps. Sûrement plus jamais n’émettra-t-il de fragrance, et vous aurez bien du mal à l’allumer si vous essayez. Au fond de la pièce trône un gigantesque Bouddha, entièrement de marbre, craquelé par le manque d’entretien. Bien que la statue soit immobile, elle semble dotée de vie. Quoi qu’il se passe, la statue suivra Yù Liánhuā du regard, sans jamais cligner des yeux ou se détourner d’elle. On dit que la statue est capable de comprendre lorsqu’on lui parle. Paraît-il, si on lui donne les mots qu’il souhaite entendre, il se décalera pour laisser place à une autre pièce.
A l’intérieur de cette seconde pièce, le luxe règne, les murs sont d’un rouge écarlate contrastant avec le marbre noir dont semble être fait le sol. L’agencement est encore une fois symétrique. De chaque côté de la pièce, une myriade d’hommes sont agenouillés. Au fond se trouve un trône imposant, décoré richement de marbre et de jade et représentant l’emblème du dragon. Le silence n’y règne plus, et les couleurs vous éblouiront sûrement, contrastant avec la monotonie du temple. Mais ce ne sont que des rumeurs. Personne n’a jamais accédé à cette pièce.

Que ressent-on quand on vient dans votre espace personnel ? Que ressentez-vous ? — En entrant dans le temple, vous ne ressentirez rien. Littéralement. Un vide profond. Peut-être est-ce inquiétant ? Ou au contraire rassurant ? Cela dépend de tout un chacun. Pour Liánhuā, ce vide est une échappatoire. Presque aussi agréable que de revenir avant la naissance, ou de tout oublier à nouveau.
Pourtant, si vous parvenez le Bouddha à vous laisser passer, la sensation est toute autre. L’endroit est presque imposant, mais ne paraît pas dangereux pour autant. Impressionnant, grand. Et pourtant, malgré le déchaînement de couleurs qui vous envahira les yeux, il paraîtra plus froid encore que la mort que vous aurez dû expérimenter pour arriver jusqu’ici. Une fois entrés vous aurez l’envie d’en repartir, quoi qu’il en coûte.

Comment êtes -vous dans le mindscape ? — Liánhuā n’est pas bien différente de ce qu’elle affiche en dehors du Mindscape… En tout cas lorsqu’elle se trouve dans le temple bouddhiste. Tant physiquement que mentalement, la jeune femme vous paraîtra familière à celle que vous connaissez peut-être.
En ce qui concerne la salle cachée derrière l’immense statue, c’est ici que se déforme la propriétaire des lieux. Une fois à l’intérieur, elle prendra la forme d’une poupée de chiffon, habillée de robes impériales, maintenue par des fils. Si vous êtes suffisamment courageux, vous pourrez manipuler les fils et jouer avec la poupée. Après tout, bien qu’elle soit consciente et puisse vous entendre, Liánhuā ne pourra ni bouger ni parler pour vous en empêcher. Ce monde lui appartient sans réellement lui appartenir. Il est à vous plus qu’à elle.

Êtes-vous déjà venu dans le mindscape ? — Plusieurs fois, bien qu’elle ne s’en rappelle jamais. Elle a probablement déjà visité les espaces personnels d’autres personnes par curiosité, lorsqu’elle en avait la possibilité.

De quoi vous souvenez-vous par rapport à votre ancienne vie ? — Très peu de choses. Liánhuā se souvient d’un monastère bouddhiste, où elle a passé son enfance. Elle se souvient également être très croyante en les principes taoïstes, bien qu’elle n’explique pas ce contraste avec ses propres souvenirs. Pour une raison qu’elle ignore, elle semble également lettrée, sait lire, écrire et peindre. Elle ne se souvient pas avoir un jour appris une de ces disciplines. Elle sait cependant qu’elle est une mauvaise personne, d’une façon ou d’une autre. Elle revoit le sang sur ses mains. Son souvenir le plus marquant est le martellement incessant à la porte, le désespoir, et la fiole au liquide transparent qui lui brûle encore parfois l’estomac dans ses rêves.

Quel est le souvenir de votre ancienne vie qui vous est le plus précieux ? — Une petite bâtisse abîmée par le temps, un vieux temple dégradé que personne n’a eu les moyens de rénover.

Quel est le plus grand sentiment négatif qui a précipité la perte de votre mémoire ? — Les regrets et la colère. Mais aucun pécheur ne saurait échapper à ses crimes, même en fuyant sa propre mémoire.

Ancienne vie —

Un petit temple bouddhiste, dans la campagne provinciale. Un environnement simple, difficile. Pourtant, cette petite période encore dans sa mémoire n’est pas remplie de désespoir, de haine ni de crainte. Une petite vie simple et heureuse. Des figures depuis longtemps oubliées mais qui l’accompagnaient en permanence. Malgré la faim, parfois, la pauvreté, cela n’avait aucune importance. Un enfant accorde difficilement autant d’importance à ces choses-là. Les souvenirs sont flous mais existants. Cela est suffisant.
Liánhuā a grandi dans ce temple, entourée des moines qui l’ont recueillie – elle et ses parents ? Elle est élevée dans la foi bouddhiste, et même si la vie est difficile pour le temple recevant rarement des visiteurs, elle n’en est pas moins heureuse. Elle sait qu’elle vit dans la province, dans un petit village dont elle a oublié le nom. Les villageois ne donnent que rarement de l’argent aux moines, donc elle vit dans la pauvreté. Mais ce n’est pas grave. Si une telle bénédiction pouvait durer, elle serait reconnaissante envers les cieux.

Puis tout s’arrête, comme figé dans le temps. La poussière et le marbre abîmé sont remplacés par du jade et du marbre blanc. Difficile de se rappeler ; le vide se rompt, le désespoir entre de manière insidieuse, la peur s’installe. Des voix sans cesse murmurées dans son oreille, la sienne propre noyée au milieu du poison qui s’écoule d’autant de bouches.

Une main couverte de sang. Est-elle réelle ? Imaginée ? Elle entend pourtant encore les cris. Est-ce qu’elle a voulu ? Est-ce sa propre voix qui parle ? Elle ne sait plus. Le regret entre de manière plus insidieuse, la rancœur la submerge. Mais elle peut parler, sa voix est étranglée par les murmures. A-t-elle un jour été en vie ? Peut-être n’est-elle qu’une poupée de chiffon depuis le début.

Les cris continuent de la hanter, tout au long de cette existence indéfinissable et floue. Puis les portes écarlates – de sang ? – sont martelées à répétition, noyant les murmures, les remplaçant par toujours plus de cris. Le chaos s’ensuit. Un homme lui donne une fiole. Elle n’a même pas besoin d’entendre sa voix, Liánhuā sait ce qu’il attend d’elle. Il n’y a pas d’hésitation. D’un seul geste elle boit le liquide transparent.

Ça brûle. Ça fait mal. Mais bientôt tout s’arrête. Il n’y a plus que le vide, rassurant.




Yù Liánhuā ? Si vous cherchez son nom, vous ne trouverez rien à son sujet. Vous ne vous rappelez probablement pas qui il s’agit non plus. Quelle importance ? Peut-être vous acharnerez-vous, peut-être abandonnerez-vous. Si vous persistez, que signifie même ce nom pour vous ?

Ce n’est personne. L’Histoire ne reconnaît pas et ne retient pas les personnes de faible importance. Alors, si vous avez oublié, c’est que ce n’était pas important.

— Nouvelle vieAprès le vide, il y eut Weirdtown. Tout y était différent. Plus vif, foisonnant, cela donnait la nausée. Liánhuā ressentit d’abord la peur qui la prit aux tripes, violente, presque mortelle. Les souvenirs ne s’effaçaient pas, elle eut l’impression de vomir du feu et du sang. La dernière sensation ne la quittait pas. Les murmures ne la quittaient pas. Mais rapidement, le silence tomba, et il ne resta que les regrets, sans même qu’elle ne comprenne d’où ils venaient.

Bien qu’elle fût discrète durant toute sa vie à Weirdtown, Liánhuā s’acclimata plutôt bien à sa nouvelle vie. Elle sembla découvrir des choses sur elle-même – elle savait lire, écrire, alors qu’elle ne se souvenait pas d’avoir un jour appris. Elle apprit qu’elle suivait des principes qui ne lui avaient jamais été inculqués auparavant. La jeune femme priait les divinités, suivait les principes taoïstes comme si elle avait vécu ainsi toute sa vie. Au début, ce fut difficile à appréhender, mais avec le temps, malgré l’incompréhension, elle cessa d’y penser. Le monde autour d’elle était bien plus étrange, à la fois terrifiant et rassurant.

D’abord, les créatures. Si elles étaient au premier abord terrifiantes, force fut de constater qu’elles n’étaient pas plus effrayantes que n’importe quel humain. Même les Boss eux-mêmes semblaient parfois plus abordables que certaines personnes. Avec le temps, la jeune femme eut la curiosité nécessaire pour s’intéresser à la ville, errer dans les rues.

Il y eut la première rencontre avec El Coco, et bien qu’elle ne s’en rappelle pas, Liánhuā se souvient encore de la peur au réveil, suivi d’un grand sentiment de sérénité. Il lui arrive désormais souvent de se rendre au Quartier Hispanique la nuit, comme si elle était enfin heureuse d’avoir trouvé le bourreau qui noierait ses regrets.

Liánhuā n’est pas bien impliquée dans la vie de la ville, vivant en marge des autres – par peur, peut-être ? Mais elle ne rechigne pas à la visite et se rend régulièrement au temple de Weirdtown pour rendre hommage aux divinités qu’elle chérit, voire pour y mener quelques cérémonies de temps à autres. L’oubli est avec le temps devenu une salvation, et elle ne souhaite pas déranger sa mémoire. Mieux vaut laisser ce qui appartient au passé dans le passé.

Faculté —//

—LiensQue pensez-vous des Boss? En avez-vous déjà croisé un? — Elle les a tous déjà rencontrés au moins une fois, mais n’entretient pas de réels liens avec la plupart d’entre eux. Un seul se démarque à ses yeux : El Coco. Elle le craint énormément, mais trouve en sa présence un réconfort immense. Il arrive souvent à Liánhuā de se promener de nuit dans la Quartier Hispanique dans l’espoir de le croiser. Elle ne se souvient que très rarement de ces nuits-là, mais cela suffit à l’emplir d’un vide paisible. Après tout, même si d’après les rumeurs, il est probable qu’elle se fasse dévorer, elle finit toujours par s’éveiller. La peur de la mort est un compagnon qui ne la quittera jamais, et elle apprécie plus que jamais ses rencontres avec El Coco, bien que ses souvenirs en soient toujours très flous, de plus en plus altérés avec le temps. Curiosité réciproque ou non, il est difficile de dissuader la jeune femme, qui ne trouve la paix intérieure qu’auprès de la créature énigmatique. Qui d’autre pourrait comprendre le poids des regrets que le bourreau lui-même ?
Voudriez-vous faire partie d'un groupe secondaire? — Non
Aimeriez-vous avoir un lien avec un PNJ? Si oui, lequel? — Bien qu’elle ne la connaisse pas beaucoup, Liánhuā admire la force de caractère de Chen Jian, force dont elle est bien incapable elle-même. Peut-être dans un avenir proche aimerait-elle faire preuve de curiosité face à sa vision du monde. Mais cela n’est pas sa place de questionner la voie choisie par autrui.
Elle a également rencontré Suzuki Fude ainsi que Nambisan Ravi au temple. Du peu qu'elle a pu converser avec la Miko, elle apprécie sa compagnie. Quant au prêtre bouddhiste, les deux étant particulièrement silencieux, elle ne l'a croisé que de loin, mais son calme a quelque chose de rassurant pour la jeune femme.
Avez-vous des liens avec qui que ce soit? Des personnages de membre ou même simplement inventé par vos soins? Précisez s'ils se trouvent à Weirdtown et si vous vous souvenez d'eux. — Le nom d’un prêtre qui officie au temple qu’elle fréquente – Wang Mùchén. Elle ne se souvient pas un jour avoir rencontré cette personne, pourtant son nom lui est familier. Elle apprécie visiter le temple pour offrir son respect aux divinités qu’elle vénère.

L'âme derrière le personnage —J’existe. Parfois.


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Re: Before the men and the gods, I am the original sinner || Yù Liánhuā

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Validation!
Une prêtresse taoïste ! Ça nous manquait justement sur le fo, c'est chouette ! Ton personnage est plein de mystère tout comme son mindscape, c'est vraiment intéressant, ça donne envie d'en savoir plus sur elle. Tu as très bien retranscrit son époque et cela s'en ressent dans son caractère effacé (la pauvre, l'à comparer à un paillasson quand même). J'aime beaucoup le lien que tu as fait avec El Coco, c'est vraiment unique de voir les choses de cette manière. Franchement, tu t'en ais super bien réussis pour intégrer Liánhuā à l'univers de Weirdtown, j'ai hâte de te voir rp! Sur ce, je te valide.

Bienvenue donc parmi nous ! Je t'invite à aller te recenser dans le bottin, à bien remplir ton profil si ce n'est pas déjà fait et puis peut-être commencer à créer ta fiche de relations, de rp et ton journal de bord qui répertoriera tous les objets que tu amasseras au cours de tes aventures à Weirdtown. Si tu cherches un rp ou à poster un rp libre, c'est ici que ça se passe. Si tu veux te prendre une petite mission, c'est par . Si tu as la moindre question, n'hésites pas !
bettyleg