[Mission - Les enquêtes du détective Loke 2ème édition ] Loke & Diego

N°29

Les enquêtes du détective Loke 2ème édition

Rp groupe Diego & Loke

Ah, les affaires étranges s'enchainaient. On va encore demandé au détective Loke d'être sur l'affaire. Et puisque leur duo de la dernière fois avait fonctionné, Diego avait une nouvelle fois été demandé pour l'accompagner. Ou était-ce Loke lui-même qui avait demandé à ce qu'il l'assiste sur cette enquête? Vous êtes arrivé sur les lieux du dernier drame. Vous avez une liste des autres personnes concernées par ses agressions, relativement "douces". Certains vous diraient que cela ne vaux pas la peine de se pencher sur ces cas, qu'au pire ces gens se sont juste évanouis chez eux, mais, ne serait-ce pas tout autant alarmant? La femme d'un âge compris entre quarante et cinquante ans vous reçoit dans son salon et vous prépare de thé pour vous mettre à l'aise et vous raconter donc ce qu'il s'est passé.

▬ J'étais chez moi à m'occuper de repasser le linge, mon fils était à l'école, quant à mon mari, il travaille au Malls en tant que vendeur de prêt à porter. J'étais donc seule et évidemment la maison était bien fermée, je laisse juste la petite fenêtre, dans le salon où je suis, entrouverte. Mais regardez!

Elle désigne de la main cette même fenêtre sur votre droite et oui, pas la peine qu'elle poursuive, vous comprenez instantanément. Elle est toute petite. Un enfant pourrait passer, mais certainement pas un adulte; un enfant d'ailleurs si la fenêtre avait été ouverte entièrement. Elle ne semble pas cassée ou quoi que ce soit d'autre, personne n'a donc essayé de forcer son ouverture maximale.

▬ Je l'ouvre pour m'aérer un peu puisque c'est dans cette salle que je passais mon linge. Alors que je chantonnais, j'ai cru entendre un bruit, alors je me suis retournée, mais rien. Et c'est là que j'ai vu cette petite chose sur le sol. Je me suis penchée pour la ramasser puisque j'avais peur de marcher par mégarde dessus et....j'ai sentis une vive douleur derrière mon crâne comme si on venait de me frapper. Et puis....le noir. Je me suis réveillée bien plus tard. J'ai tout de suite vérifié si quelqu'un m'avait volé quelque chose ou si quelque chose avait été remué ou cassé....mais non, rien là encore.

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Alors que Loke comte à voix haute tous ses projets de best sellers de ses aventures qu'il a en tête et qu'il s'imagine déjà, vous voyez la dame échanger un regard avec vous, Diego, comme un peu inquiète sur la santé de l'inspecteur. Vous pourriez presque retranscrire ce que signifie son expression, un: "et ça lui arrive souvent, sinon?" au moins elle reste silencieuse là-dessus, peut être parce que la réputation du détective le précède. Ou peut-être parce qu'elle a envie qu'il continue d'enquêter sur le sujet. Et puis, si vous n'avez pas l'air surpris, elle comprend que c'est la routine pour vous.

Elle boit donc une gorgée de thé après vous avoir servit et s'installe dans son fauteuil face à vous et écoute votre première question sur les causes naturelles qui auraient pu entrainer son "évanouissement".

▬ Non, pas du tout, heureusement que je ne suis pas dans le quartier hispanique sinon ça aurait peut-être été le cas.

Elle émet un léger rire plaisantant sur la chaleur étouffante de ce quartier, c'est vrai qu'habitant dans le quartier caucasien elle n'était pas prêt de faire une insolation. Enfin elle se tourne vers vous, Loke, à qui a laisser la parole Diego et qui semble avoir aussi ses idées de questionnement. La jeune femme réfléchit un instant, comme pour se souvenir, puis déclare en reposant sa tasse:

▬ Ah oui, c'était un jouet à mon fils, il en laisse parfois trainer. C'était un de ces bonhommes, vous savez hum...oh c'est vieux, ça date de l'époque de mon père.

Quel était le nom déjà? Mais si, à l'époque on jouait beaucoup avec, ça plaisant surtout au petit garçon. D'ailleurs son fils doit être revenu de l'école à l'heure qu'il est, il faudra qu'elle lui en parle de faire plus attention tout de même. A peine vous entend t-elle d'ailleurs penser que vous auriez préférez du café, qu'elle se lève quelques minutes avant que vous ne vous décidiez à lui demander.

▬ Oui, bien sûr!

Elle s'attèle à sa tâche alors que vous entendez du bruit à l'étage. Visiblement, le garçon est bien là, à faire on ne sait trop quoi, probablement à jouer, mais il ne reste pas en place. Il a l'air de passé dans différentes pièces en haut, d'ailleurs sa mère soupire un peu qu'il fasse trop de bruits alors qu'il y a des invités.

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Alors que vous semblez tout deux vous accorder sur l'importance d'en savoir plus sur cet objet en question, la femme hausse les épaules sans trop comprendre en quoi cela pourrait aider l'enquête, mais elle ne discute pas, elle n'y voit aucun inconvénient. La voilà se relever et aller dans le couloir pour que sa voix porte mieux.

▬ Charlie! Il y a les gentils détectives ici qui voudrait te parler. Viens, chérie.
▬ Mais maman j'suis occupé!
▬ Allez, s'il te plait, c'est important! Et n'oublie pas de prendre tes jouets, tu sais ceux de la dernière fois.
▬ Mais je les trouve plus justement!
▬ C'est pas grave, chérie, viens quand même.

Un soupire de l'enfant pour bien montrer l'agacement qu'un gamin de son âge peut avoir quand il rechigne à venir et le voilà descendre les marches de l'escalier et venir jusqu'au salon en faisant la moue et en articulant un: "bonjour" en jetant un léger regard vers vous, les mains désespérément vides. La mère va vers l'enfant et caresse tendrement ses cheveux.

▬ Tu les as perdu tes jouets? Tu es sûr? Tu as bien cherché partout?
▬ Oui, c'est ce que je faisais....tu les as pas jeter, hein, maman?
▬ Mais non, je ne me souviens même plus de quoi il s'agit exactement.
▬ C'était les soldats de plomb! En plus il était prêt à encercler le colonel moutarde et le forcer à capituler!

Le pauvre garçon baisse les yeux tristement alors que la mère acquiesce comme se rappelant que oui, c'était bel et bien un soldat de plomb qu'elle avait voulu ramassé ce jour-là avant de s'évanouir.

▬ Si ça se trouve je les ai laissé chez Jeff, il a aussi une collection, on faisait la guerre ensemble la dernière fois.

Réalisant qu'elle oublie ses bonnes manières, la dame pose ses mains sur les épaules de son fils.

▬ Pardon excusez-moi, je ne vous ai pas présenté, voilà Charlie, mon fils. Charlie, voilà les deux détectives dont je t'ai parlé, ils vont enquêter sur ce qui m'est arrivé la dernière fois. Par contre, veuillez m'excuser mais je ne vois pas trop le rapport avec l'un des jouets de mon fils....vous pensez qu'on aurait voler ses jouets de plomb?

Le concerné redresse aussitôt la tête beaucoup plus intéressé par le sujet subitement, craignant que ça soit bel et bien le cas.

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Alors que vous parlez encore pour vous même, le petit garçon se tourne vers sa mémoire en haussant un sourcil sans comprendre ce qu'il peut bien se passer.

▬ Maman pourquoi le monsieur il parle tout seul? Il est bizarre. Est-ce que tu crois qu'il a perdu la raison?

▬ Chérie arrête d'embêter le monsieur, il y a des choses qui ne se disent pas à voix haute.

▬ Mais le monsieur il le fait lui!

▬ Oui mais lui c'est différent, c'est un détective.

▬ Pfff c'est pas juste...

Il s'habituera comme tous les autres, ne vous en faites pas. On finit toujours par s'habituer aux choses bizarres. La mère se contente d'hocher la tête avec vos paroles, elle vous fait confiance, vous savez ce que vous faites après tout, c'est vous les forces de l'ordre, les enquêteurs. Elle ne pensait pas que l'objet était important mais c'est vrai que si son fils n'a plus ses soldats de plomb, ce n'est pas normal. Elle laisse donc son fils à vous, Diego, et tourne enfin son regard vers vous, Loke.

▬ Oui bien sûr c'était hier.

Hier, c'était donc tout récent. Or, d'après les dires de cette femme, son fils, au moment des faits, était à l'école. Et là, aujourd'hui, il ne retrouvait pas ses soldats de plomb. Comment avait-il pu disparaître aussi vite sans son intervention? Etait-ce un vol? Avait-il eu le temps d'aller chez Jeff? Hier peut-être, après l'école? Il s'en souviendrait, non? Ou peut-être que pas vu les problèmes de mémoire. Oui mais Jeff est un ami à lui, non? Un ami de son âge? Serait-il prêt à assommer sa mère pour récupérer ces jouets? Ou alors est-ce qu'il s'agit d'un des parents de l'enfant?

▬ Creux? Non non c'est un vrai jouet de plomb, vous savez ils sont plutôt lourd l'air de rien. Quant à qui jouait avec eh bien...heum....je...ne sais plus trop. Il me semble qu'ils ont toujours été là.

▬ Mais nan maman! On l'a acheté au marché des féticheurs, tu te souviens pas?

▬ Ah oui, oui c'est ça! Pardon excusez-moi, comme ils sont vieux j'ai cru qu'ils étaient là depuis très longtemps.

Du côté d'ailleurs de Diego, le garçon fait non de la tête.

▬ Nan, j'crois pas, j'étais parti à l'école donc j'ai laissé mes jouets à la maison. J'ai pas vraiment fait attention quand je suis revenu s'ils étaient toujours là vu que j'ai joué un peu aux jeux vidéos. C'est juste, aujourd'hui je voulais reprendre la bataille mais ils étaient plus là! Et depuis je les retrouve plus... Jeff c'est mon meilleur ami, je vais souvent chez lui et lui chez moi, je préférais amener à l'école les soldats mais maman veut pas... Jeff il a une plus grande collection que moi, il en a tellement! Du coup c'est trop bien quand on joue!

Regardez le avec ces petites étoiles dans les yeux comme s'ils s'émerveillaient à nouveau devant tous ces jouets, visiblement Jeff a de quoi faire, pas étonnant qu'il aime aller chez lui. Si vous le leur demander, la maman et le garçon peuvent vous dire ou habite Jeff si vous voulez lui rendre visite.

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Ne faisant pas vraiment attention à la discussion entre la mère et son fils, j'attendais une réponse de mon acolyte qui ne tarda pas à venir. Vendredi, nous sommes donc Vendredi. Comme prévu, hier, le garçon avait donc cours puisque c'était Jeudi comme il l'avait dit. Et avait-il des cours mercredi après-midi? Il est possible que la dernière fois qu'il y a joué était pendant son temps libre....à moins que...
Les réponses arrivent. C'était hier. Les soldats de plombs ne sont pas creux. Peut-on rayer pour autant l'hypothèse d'un trésor enfoui? Non, c'est encore trop tôt. Peut-être qu'un d'eux seulement est creux et la mère n'a pas fait attention. L'enfant qui le manipule tous les jours? Cela me parait surprenant mais peut-être serait-il trop absorbé dans son jeu pour y prêter attention.

Il n'y a pas que cela que j’apprends, non, il y aussi les précieuses informations que Diego vient obtenir de l'enfant. Et alors....quelque chose me saute enfin aux yeux. Mais oui! Mais c'est bien sûr! Toutes les pièces du puzzle s'emboitent mais....pour autant je ne comprend pas la conclusion. Je touche mon magnétophone sur la touche arrière et écoute les paroles de l'enfant et de la mère qui ont été énoncés précédemment.


▬ C'était des soldats de plomb qui encerclait le colonel moutarde!
▬ Oui c'était hier.
▬ J'ai laissé mes jouets à la maison car ma maman ne veut pas que je les amène à l'école. J'ai pas fait attention quand je suis revenu s'ils étaient toujours là. Aujourd'hui, je voulais reprendre la bataille mais ils étaient plus là.

Hier a eu lieu le drame. Le gamin cherchait ses jouets quand nous sommes arrivés, la "bataille" dont il parle semble avoir lieu avant qu'il parte à l'école hier. Pourquoi? Parce qu'il était en pleine bataille, il encerclait le colonel moutarde, il a donc laissé en l'état ses soldats de plomb. Il a oublié de vérifier leur présence hier soir. La mère était présente au moment où son fils est parti à l'école et nous aurait dit si elle avait rentrer quelqu'un. De plus, son meilleur ami, Jeff, devait être à l'école lui aussi. Quoique....ça, on ne peut pas en être sûr à Weirdtown.
Conclusion: Ça ne peut pas être Jeff. Car l'enfant n'a pas eu le temps d'aller chez lui. Et....cette conclusion n'est pas plus satisfaisante car nous revoilà à zéro.
Peut-être me suis-je trompé dans mon raisonnement car nous ne sommes pas plus avancé qu'avant? Est-ce qu'il y a un lien avec ces soldats de plomb? J'ai la conviction que cette disparition n'est pas juste une coïncidence.

Alors que mon coéquipier demande si nous pouvons aller chez Jeff, je me dis que c'est la seule piste qui nous reste et que nous n'avons rien à perdre au point où nous en sommes.

La mère accepte volontiers de nous déposer devant chez Jeff en nous remerciant de prendre au sérieux cette affaire. Je veux bien croire que des collègues en voyant l'aspect farfelues de tout cela aurait certainement mis sous le tapis tout cela, d'autant plus qu'il n'ait rien arrivé de grave. Mais, justement, qui dit que cette affaire ne va pas se poursuivre et prendre des proportions plus alarmantes? Comme disait mon fils: "il ne faut pas toujours attendre que le pire arrive pour agir".

Nous y voilà. J'échange un regard entendu avec Diego, je ne sais jamais trop si je dois passer le premier ou si je lui laisse la main. Honneur aux jeunes, non? Alors je le laisse toquer de sa poigne vigoureuse pendant que je me colle à la sonnette, au cas où il ne nous ait pas entendus.

Et pourtant.
Nous attendons.
Et attendons.
Et personne ne vient nous répondre.
J'ose regarder à ma montre. Normalement à cette heure-ci, si les parents ne sont pas là et encore au travail, l'enfant doit être présent nan? Ou le chien? Ou le chat? J'arque un sourcil alors que je tend ma main vers la porte pour prendre la poignée....mais la porte s’entrouvre très légèrement comme nous invitant, mais pas trop, à rentrer.

Est-ce que c'est vraiment bon signe? J'ai un doute. Pourtant, je crois percevoir un léger bruit dans une autre salle de la maison. Il y aurait donc bien quelqu'un! Alors c'était Jeff finalement le coupable?!

Blomstedt Loke, 47 ans, détective, parle à voix haute à la première personne comme un narrateur se croyant dans un vieux polar des années 50.

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« Je passe devant. »

Est-ce une si bonne idée de le laisser passer devant? Après tout, il vaudrait mieux que je sois celui qui mène la marche puisque c'est moi le plus âgé et expérimenté du terrain. Ou vaut-il mieux que j’assure ses arrières? Pourtant...ma mauvaise impression vient de la maison, je l'ai depuis que j'ai compris. J'ai compris que je n'ai rien compris à cette histoire comme dirait un certain philosophe grec...c'était qui déjà? Mes connaissances commence à me faire défaut, quel dommage. Peut-être devrais-je passer plus de temps à lire, je me souviens qu'il fut une époque où je lisais beaucoup. Où est passé ma jeunesse? Où est passé ma fougue et ma volonté de faire le bien autour de moi? D'enquêter sur des affaires bien plus complexes et intéressantes que retrouver la montre à gousset du gentilhomme du coin?

Je ne pourrais même pas me souvenir de la dernière affaire d'envergure que j'ai pu faire. Ne devrais-je pas m'en souvenir? Ne m'as t-elle marquer en aucune façon? N'en ai-je garder aucune note? Voilà un fait surprenant. D'ailleurs, pourquoi mon bloc-notes n'est plus avec moi? Peut-être que je n'en ai jamais eu? Mais oui, suis-je bête, j'ai un magnétophone, la voilà ma preuve que je garde tout précieusement de mes affaires. Et puis, ce cas n'est pas aussi simple que cela, après tout, nous n'avons encore rien élucidé. Je n'aurais peut-être pas dû rester dans mes pensées puisque je ne remarque que trop tard l'attaque qui attendait Diego à peine eut-il passé le seuil de la porte. Une petite chose s'abattit violemment sur sa tête comme voulant l'assommer comme.....oui comme notre cliente! Sauf que les circonstances ne sont pas les même, mon collègue n'est pas incliné et n'a pas la même résistance que la femme. Par contre ça doit faire un mal de chien.

Alors....c'était donc ça qu'il s'était passé? Je comprend mieux pourquoi toute cette histoire n'avait aucun sens, après tout, les "victimes" sont en réalités les coupables; les soldats de plomb. Le soldat qui vient de frapper Diego, se met à retomber vers le sol après son "attentat suicide". A ma grande surprise, ils sont plusieurs près de mes pieds à se mettre en position pour le réceptionner de la manière la plus optimale possible même si beaucoup de soldats s’effondrent sous son poids. C'est étrange de voir de tel comportement. Non, c'est étrange tout court de voir des objets inanimés ayant prit vie.

"Bien joué soldat, vos avez étourdit l'ennemi! Dépêchez vous go go go!!"

Mais qu'est-ce qui se passe?! Combien sont-ils? Une quarantaine? Plus? Ils se sont tous préparés en cas d'invasion? Les voilà déjà, en possession de fil coupant, passer entre les jambes du ptit gars et....bon sang! Je donne bien vite un coup de pied dans l'entre eux les faisant tous se stopper dans le processus lorsque le concerné heurte violemment un mur.

"Général! Soldat à terre! Je répète, soldat à terre!"

Eeeeeet je viens de leur rappeler mon existence puisqu'à présent leur regard se tourne vers moi, réclamant vengeance alors qu'ils sortent cette fois leur mousquet et nous mettent tous les deux en joue. C'est des petits gadgets mais...je préfère lever mes mains en l'air pour annoncer ma reddition. Je préfère ne pas prendre le risque.

"Ah, très bien, tu te rends donc, ennemi, sage décision de ta part, dit à ton collègue d'en faire de même, nous avons l'un des vôtres en otage, alors pas de gestes inutiles !"



Blomstedt Loke, 47 ans, détective, parle à voix haute à la première personne comme un narrateur se croyant dans un vieux polar des années 50.

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Vous avez eu le bon instinct en restant à terre, il vaut mieux pas énerver ces jouets. Ils sont peut-être petits, mais ne se sont-ils pas révélés moins inoffensifs qu'ils n'y paraissent ? Et ces armes qu'ils possèdent....à quel point sont-elles dangereuses s'ils venaient à tirer ? Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont parfaitement organisés, comme de vrais soldats. Seraient-ils démunis sans les ordres de leur chef ? Il vaudrait mieux viser le commandant, mais quand on n'est pas sûr de résultat d'une expérience et que cela peut envenimer la situation, il vaut mieux ne pas prendre de risques inconsidérés.

« Nos intentions sont pacifiques. » affirmai-je, « Pourquoi vous nous avez attaqués ? Quelques explications ne seraient pas de refus. »

" Pacifique vous dites ? Ah ! Ça, ce sera à nous d'en juger. Depuis trop longtemps, nous avons été opprimés par votre race, mais c'est terminé ! Ce temps est à présent révolu ! Mes soldats ne s'engageront plus dans vos guerres stupides, plus jamais il ne s'entretueront entre eux pour votre divertissement ! Le pire d'entre vous est avec nous, ficelés comme un saucisson par mes hommes !"

▬ Je vous assure que vous faites erreur. Tout comme vous, nous servons la justice. Je suis détective et mon collègue juste à côté est policier. Si vous ne nous croyez pas, vous pouvez trouver son insigne sur lui. Si préjudice il y a eu à votre encontre, c'est à nous de régler le problème, pas à vous de vous faire justice vous-même, vous comprenez ?  

Les soldats semblent se regarder entre eux et certains d'entre eux se glissent dans vos poches et en ressortent effectivement un insigne qu'ils s'empressent de disposer à plusieurs devant leur général qui semble en pleine réflexion sur la marche à suivre.

" Aucun membre de votre race n'a jamais entendu nos revendications, qui nous dit que vous prenez au sérieux cette affaire ? Regardez ce qu'ils ont fait à mes soldats ! C'est inacceptable !"

Vous pouvez voir bientôt un soldat de plomb, clopin-clopant, arrivé, un pied brisé alors qu'on lui a mis une béquille sur lequel s'appuyer pour qu'il puisse se déplacer. Un autre encore avec un bras dans le plâtre, un autre une civière avec l'entièreté de ce qu'il y a en dessous de son ventre en moins. Ce ne sont que des jouets, les enfants sont imprudents en jouant à la guerre et ils sont fragiles, ce genre de choses n'a rien d'exceptionnel. Mais que se passe-t-il dans ce genre de cas alors ? Quand ils ont une conscience propre ? Va-t-il vous falloir emmener au poste de police les enfants ? Du point de vue des soldats de plomb, il y a eu clairement un crime contre eux. Mais cette situation est compliquée, ils n'ont pas tort, mais pas tout à fait raison si on se base sur le fait, qu'à l'origine, ils ne sont pas censés être "vivants". Hmm, vous les offusqueriez pourtant si vous le leur disiez, non ? Est-ce que tous les soldats de plomb sont ainsi ?

Maintenant qu'ils savent que vous faites partie des forces de l'ordre Diego, il vous laisse la possibilité de vous relever, mais vous garde en joue, restant méfiant à la moindre attaque qui pourrait être exécuté en leur défaveur. Pour une fois, les monologues de Loke ne se sont pas fait entendre, à la place, il vient vers vous, soucieux.

▬ Qu'est-ce que tu en penses ? C'est un cas compliqué, mais c'est à toi que revient la décision, je suis simplement enquêteur. 

Non, il ne se dédouane pas, c'est vous qui arrêtez ou non les gens et faites appliquer la loi ou parler de celle-ci à vos supérieurs pour que celle-ci change, après tout, le maire est ouvert aux suggestions.


Blomstedt Loke, 47 ans, détective, parle à voix haute à la première personne comme un narrateur se croyant dans un vieux polar des années 50.