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Alors, qu'est-ce que tu racontes ?

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Alors, qu'est-ce que tu racontes ?

★ Feat Loan Walker

Alors, qu'est-ce que tu racontes ? Vignet13
Hey Kheír.

Quoi encore ?

Il est presque 20 heures, tu vas être en retard si tu ne te bouges pas un peu.

En retard ?... D’un coup, une illumination. C’est ce soir que Loan et moi nous étions données rendez-vous au bar à tapas. Nous n’avons pas réussi à nous voir depuis plus d’un mois, l’une comme l’autre prise par nos obligations personnelles, et c’est après avoir forcé nos emplois du temps respectifs que cette date a enfin pu être trouvée. Lâchant tout ce que j’étais en train de faire et rangeant à la hâte cahiers et ordinateur dans mon sac-à-dos, je sors de mon bureau en quatrième vitesse.

Je ne supporte pas d’être en retard. Que les autres le soit ne me gêne absolument pas, mais en ce qui me concerne je n’aime pas les faire attendre. Je dévale les escaliers quatre-à-quatre, manquant d’en rater une. J’ai 30 minutes pour faire un trajet qui m’en prend 40 d’ordinaire. Difficile, mais pas impossible. Après avoir marché à une allure plus rapide que d’habitude jusqu’au métro, je prends le temps de me poser sur un siège dans la boîte de ferraille. Je refais mentalement le trajet qui me sépare de la bouche de métro du quartier hispanique jusqu’au bar à tapas, bien que j’aie déjà eu l’occasion de m’y rendre à plusieurs reprises. Mais cela fait déjà longtemps que j’ai appris à ne pas me fier à mes souvenirs et à mon sens de l’orientation. Le trajet me paraît plus long qu’en temps normal, probablement parce que je n’ai pas pris le temps de mettre mes écouteurs en sortant du laboratoire. Mes yeux passent inconsciemment d’un usager à l’autre, s’attardant un peu trop longtemps sur chacun d’entre eux, et je finis par les baisser, gênée, lorsqu’un homme bedonnant d’âge mûr croise mon regard. Il va falloir que je fasse quelque chose contre cette mauvaise habitude.
Le métro s’arrête enfin à mon arrêt, je saisis mon sac et reprends mon rythme de course. C’est bien pour cela que je préfère prendre de l’avance. Courir, très peu pour moi. Mais tout est toujours préférable au retard. Et forte de cette doctrine, j’arrive au bar à tapas avec 2 minutes d’avance. J’entre en soufflant, consciente d’avoir les joues rougies par l’effort. Vraiment, courir, ce n’est pas fait pour moi.

Un jeune homme d’une vingtaine d’année s’approche de moi, un sourire amical aux lèvres, et commence à me parler en espagnol. C’est bien ma veine. Je ne comprends rien à l’espagnol. Mon regard parcourt l’intérieur du bar, sans voir la moindre trace de Loan. Elle ne semblait pas non plus se trouver sur la terrasse. D’un geste de la main, je montre 2 doigts au serveur. Il me répond d’un ton jovial, toujours en espagnol, et m’indique une table de deux couverts à l’extérieur, dans un coin ombragé. Alors que je m’installe, il me demande ce que je suppose être ma commande. D’un geste, je lui fais comprendre que je préfère attendre que mon amie me rejoigne. Il finit alors par s’éloigner, me laissant me remettre de ma course. Un petit vent commence à rafraîchir l’air chaud et lourd du quartier hispanique. Quoi de mieux qu’un verre en terrasse pour se raconter les derniers potins. Je tourne la tête vers la place, observant les passants, attendant l’arrivée de Loan. Au bout de 5 petites minutes, j’aperçois sa silhouette se dessiner. Je lève alors le bras, un sourire aux lèvres, espérant qu’elle m’ait vue également.

Lorsque Loan et moi sommes réunies, la soirée peut durer jusqu’au bout de la nuit.
WIPWIPSpeedy Gonzales26172AméricaineAnnées 2000Animatrice radio (BPM)InconscientRester
  • Aucune affiliation
Loyal BonHumain
  • Lambda
0063AdjectifAdjectifAdjectif
  • Aucune capacité
Aucune capacité spéciale.objetobjetobjet

Re: Alors, qu'est-ce que tu racontes ?

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Loan est ponctuelle ; un trait particulièrement bénéfique quand on travaille à la radio et que l'on doit respecter un programme bien fourni. Jamais en avance, jamais en retard, elle est du genre à débarquer pile à l'heure, pédalant à toute vitesse sur son vélo qu'elle gare toujours avec hâte, comme s'il se jouait là quelque événement dont la survie de l'humanité dépend. Loan n'est jamais pressée, non, mais dans un besoin permanent d'être active, elle se montre plus agitée qu'elle ne l'est réellement.

Elle ne fait pas exception à la règle lorsqu'elle arrive devant le bar à tapas dans lequel Rikki et elle se sont donné rendez-vous. Les quelques personnes qui profitent encore des derniers rayons de soleil en terrasse se crispent, le regard rivé sur cette furie en approche, certaines qu'à la vitesse à laquelle elle arrive, elle va s'écraser contre la façade du bâtiment.

Il n'y a pas de casse. Loan stoppe juste à temps, dans un freinage contrôlé qui la fait s'arrêter tout net, et descend de son vélo comme un cowboy descendrait de son cheval. Persuadée qu'elle aura, depuis le bar, une vue directe sur son fidèle destrier, elle ne prend pas la peine de l'attacher – bien qu'il s'agisse du cinquième. Ou peut-être du sixième. Elle ne s'en souvient plus. Mais franchement, qui viendrait lui dérober son vélo devant un lieu tel que celui-ci ?

Elle est sur le point de s'engouffrer à l'intérieur lorsqu'elle aperçoit le bras levé, orienté dans sa direction. Rikki est déjà là. Ça ne l'étonne même pas. Elle s'approche, à peine essoufflée par l'effort physique. Que ce soit à vélo, à pied ou même en transport en commun, Loan est habituée à crapahuter dans toute la ville.

« Hey ! »

Elle lui tend son poing fermé pour une salutation à la Loan.

« Ça fait longtemps que t'es arrivée ? »

La connaissant, elle doit être là depuis au moins une bonne dizaine de minutes. Elle arrache la chaise à sa table, s'assoit dedans et se débarrasse de son teddy bleu qu'elle accroche dans son dos pour se mettre à ses aises.