Une cabane, un chien et un cheval Dim 11 Juin 2023 - 13:50
L'espagnol et l'américain
Sa feuille posée sur l'écorce d'un arbre, Javier essayait d'écrire sa demande avec soin. Aujourd'hui, il irait à la mairie dans l'espoir d'avoir une cabane dans un arbre pour s'abriter. C'est-à-dire qu'il se sentait de plus en plus observé ces derniers jours, puis l'homme voulait un peu plus de discrétion car se réveiller dans les buissons chaque matin, ça devenait embêtant. Oh, il ne demandait pas grand chose, juste un sol et quelques planches de bois, même pas besoin d'un plafond - il se disait qu'il pouvait le faire lui-même avec des branches feuillus - ni d'un trop grand espace, juste de quoi être protéger. Et se cacher, car Javier commençait en à avoir ras le bol de ce mec qui venait dans la forêt juste pour le trouver et l'insulter de mexicain! Plusieurs fois il avait tenté de lui faire entendre raison en lui disant qu'il était franco-espagnol, et non pas mexicain, mais l'intrus ne voulait rien entendre.
Alors c'était pour cette raison qu'il s'était dirigé vers la mairie, Donatello l'avait prévenu qu'il fallait faire une lettre - à la demande de Goosebump - pour faire part de ses envies au maire et ce qu'il avait fait. Il avait piqué un stylo dans un des bâtiments du quartier hispanique, mais c'est en revenant dans sa forêt qu'il constata que pour écrire, il fallait aussi un support. Ce qu'il n'avait pas, évidemment. L'homme avait essayé d'écrire sur une grande feuille d'un arbre, mais chacun de ses essais se conclurent en échec. Trop petite pour tous ses mots, trop molle pour résister à la pression du stylo, trop verte pour y voir l'écriture, Javier avait jeté chacune de ses fleurs en pestant. Finalement, il s'était résigné à retourner en ville, à la biothèque et par chance, il obtenu une feuille blanche toute lisse, parfait!
Sur le chemin de la mairie, Javier tenta d'aplatir sa feuille du mieux qu'il put - en fait, avec le manque d'endroit où poser sa feuille, il n'avait pas réussi à la garder lisse -, espérant que le maire ne lui en tiendrait pas rigueur. Avec un peu de chance, le maire prendrait pitié et ça augmenterait la vitesse à laquelle sa demande serait traitée.
Ses lunettes étoiles collées sur son nez, l'espagnol cacha sa nervosité derrière un petit rictus : tout le monde savait qu'à la mairie, se trouvait Goosebump et depuis la fête de Pâques, Javier craignait qu'elle ne lui donne quelque chose de pire (surtout qu'il avait encore ce boulet autour de son pied).. D'ailleurs en parlant de boulet, l'espagnol put en voir un gros se diriger vers la mairie en même temps que lui : l'américain qui venait l'embêter jusque dans sa forêt.
"Faut rester civiliser, sinon je vais lui donner raison à ce gros débile"
Alors Javier rentra dans la mairie le plus naturellement possible, essayant de ne pas faire trop de bruit avec son boulet. Goosebump n'était pas encore là, peut-être était elle manque d'action, savait-elle que les deux hommes dans la mairie se détestaient comme chien et chat ? Sans doute. D'ailleurs voilà que Jacob se retourne vers lui avant de crier :
"ROH L'MÉXICAIN"
Alors c'était pour cette raison qu'il s'était dirigé vers la mairie, Donatello l'avait prévenu qu'il fallait faire une lettre - à la demande de Goosebump - pour faire part de ses envies au maire et ce qu'il avait fait. Il avait piqué un stylo dans un des bâtiments du quartier hispanique, mais c'est en revenant dans sa forêt qu'il constata que pour écrire, il fallait aussi un support. Ce qu'il n'avait pas, évidemment. L'homme avait essayé d'écrire sur une grande feuille d'un arbre, mais chacun de ses essais se conclurent en échec. Trop petite pour tous ses mots, trop molle pour résister à la pression du stylo, trop verte pour y voir l'écriture, Javier avait jeté chacune de ses fleurs en pestant. Finalement, il s'était résigné à retourner en ville, à la biothèque et par chance, il obtenu une feuille blanche toute lisse, parfait!
Sur le chemin de la mairie, Javier tenta d'aplatir sa feuille du mieux qu'il put - en fait, avec le manque d'endroit où poser sa feuille, il n'avait pas réussi à la garder lisse -, espérant que le maire ne lui en tiendrait pas rigueur. Avec un peu de chance, le maire prendrait pitié et ça augmenterait la vitesse à laquelle sa demande serait traitée.
Ses lunettes étoiles collées sur son nez, l'espagnol cacha sa nervosité derrière un petit rictus : tout le monde savait qu'à la mairie, se trouvait Goosebump et depuis la fête de Pâques, Javier craignait qu'elle ne lui donne quelque chose de pire (surtout qu'il avait encore ce boulet autour de son pied).. D'ailleurs en parlant de boulet, l'espagnol put en voir un gros se diriger vers la mairie en même temps que lui : l'américain qui venait l'embêter jusque dans sa forêt.
"Faut rester civiliser, sinon je vais lui donner raison à ce gros débile"
Alors Javier rentra dans la mairie le plus naturellement possible, essayant de ne pas faire trop de bruit avec son boulet. Goosebump n'était pas encore là, peut-être était elle manque d'action, savait-elle que les deux hommes dans la mairie se détestaient comme chien et chat ? Sans doute. D'ailleurs voilà que Jacob se retourne vers lui avant de crier :
"ROH L'MÉXICAIN"