Une Fanfare à son image
ACTE 1 :
Ses instruments derrière lui, il s’assure que rien ne manque,
Aujourd’hui c’est décidé, il saurait être un bon saltimbanque.
On l’entend à des kilomètres à la ronde, ce joli petit drap,
Alors que les percussions résonnent à tour de bras.
Aujourd’hui c’est décidé, il saurait être un bon saltimbanque.
On l’entend à des kilomètres à la ronde, ce joli petit drap,
Alors que les percussions résonnent à tour de bras.
La tête pleine de chorégraphies et d’idées à tire-larigot,
Rain traverse les différents quartiers avec un chapeau,
Pour l’occasion, le voilà doté d’une belle veste violette,
Il s’avance très heureux, faisant quelques pirouettes.
Le soleil est haut dans le ciel, on est en début d’après-midi,
Lorsqu’il arrive sur les terres africaines, son courage s'évanouit.
Ses séances d'entraînement vont-t-elles vraiment être à la hauteur ?
Va-t-il pouvoir capter l’attention du Boss et ainsi rectifier son erreur ?
Pas le temps de se poser de questions, il faut y aller aussitôt !
Près de la tente, il se met à poser ce qui est pour lui : un grand panneau,
C'est-à-dire : 30 centimètres de haut…
Mais ce qui importe vraiment, ce sont ces mots :
Une fois cela fait, il peut commencer à jouer le bon morceau,
En sueurs, ses deux mains frôlent la guitare en bois de bouleau,
Jusqu’à ce que s’actionne la baguette du tambour derrière son dos…
Enfin, lorsqu’il se déplace, ses cymbales forment un doux écho.
Une fois sa chanson terminée, il se ôta de son ancien rôle,
Pour en revêtir un nouveau, celui d’une majorette assez drôle.
Il avait travaillé dur pour peaufiner la suite de son spectacle,
Le voilà qui se met en tête de continuer, faisant fi des obstacles :
ACTE 2 :
Sur la scène du marché, dans une danse enchanteresse,
La majorette s’élance telle une étoile, puis se redresse,
Ruban rouge noué en fleur, visage rehaussé par le maquillage,
Elle espère que cette prestation puisse lui rendre hommage.
La majorette s’élance telle une étoile, puis se redresse,
Ruban rouge noué en fleur, visage rehaussé par le maquillage,
Elle espère que cette prestation puisse lui rendre hommage.
Remplaçant du bâton, un parapluie se met à chatoyer tel un rêve :
Son partenaire qui l’accompagne jusqu’à ce que la danse s'achève.
Sa veste retirée, ses instruments de musique posés sur le côté,
Continuent de jouer en fanfare, sous une autre mélodie rythmée :
Puis voilà Rain qui ouvre le bal en déployant sous un geste fluide,
Son parapluie qui révèle ainsi toute la beauté de sa toile splendide.
C’est alors que le chapeau à cloche s’échauffe tantôt en soprano,
Tantôt en alto, pour donner un chœur harmonieux à ce concerto.
Elle débute alors son enchaînement avec une grâce exquise,
La majorette s’avance en rythme, son art elle ne le brise.
Son parapluie devient un prolongement de la mélodie,
Ses mouvements cadencés, une douce harmonie.
Sous le soleil ou la pluie, son talent ne se dément pas,
Avec souplesse, elle s’adonne à un vrai spectacle ici-bas.
Des sauts légers et agiles ~ à l’objet bien aimé, elle se lie,
Son visage rayonne de détermination et d’une joie infinie.
Le voilà qui conclut son numéro en un weave extraordinaire :
Voici un M, un C, un H, un A : il s’est contorsionné dans les airs,
Avant de s’aider de son parapluie pour former le W éphémère.
Puis, d'un geste maîtrisé, il délaisse son accessoire pour le voir chuter
La tête en bas et se mettre à tournoyer comme s'il était télécommandé.
C’est le moment : Rain lévite au-dessus, formant le I d'un geste assuré.
Enfin, il se pose avec élégance sur la poignée de cet objet précieux,
Retirant son chapeau, le voilà qui s’incline d’un geste respectueux,
Le visage tourné vers la tente, avant d’affirmer d’un air sérieux :
▬ De tout mon cœur, j'espère que le spectacle a su vous émouvoir,
Je l'ai conçu avec une passion sincère, dans l'espoir de vous revoir.
Maître Mchawi, je regrette profondément ma faute à votre égard,
Puis-je avoir l'honneur d'entrer afin de vous offrir le meilleur des thés noirs ?
Un petit yokai-objet de type "Teru Teru Bōzu".
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Dernière édition par Teru-bō Rain le Dim 15 Oct - 23:14, édité 18 fois