Don’t be afraid of your own shadow [PV Shadden]Lun 15 Avr - 17:53
Don’t be afraid
of your own shadow...
Feat Shadden
Avez-vous déjà réalisé à quel point il est si difficile de se souvenir d’un détail qui nous semble pourtant si important durant la journée ? On finit par se rappeler de ce que c’était après plusieurs heures mais dans cette réalité où tout est bouleversé, il semble que cette frustration perdure au fil du temps qui s’écoule d’une manière irréaliste. Jour comme nuit, tout ceci n’a plus de sens lorsqu’on oublie même d’où nous venons, n’est-ce pas ?
En cette nuit fraîche, seule la lune baigne la forêt de sa lueur laiteuse. Elle nous accompagne dans nos pas pour ne pas nous perdre, ou pour certains, signer un aller sans retour. Peut-être est-ce qu’il aurait dû éviter de rester ici en pleine nuit, cet humain qui git à ses pieds ? Peut-être. Mais pour sa survie il n’est qu’un malheureux sacrifice. Ses ballerines étrangement propres balayent le sol dans un silence presque accablant, comme si la vampiresse craignait qu’on ne l’entende. C’est une manière à elle de rester aussi furtive qu’inexistante, un peu comme ses souvenirs qu’elle tente irrémédiablement de se remémorer, sans réel succès. Sous cette nouvelle lune, la poupée n’a rien trouvé de mieux que de se retrouver à cet endroit habituel mais aussi inhabituel :
Une clairière abritant un lac bien calme où des rares animaux de la nuit viennent s’abreuver avant de repartir se cacher, ou chasser. A force de vivre dans sa petite maisonnette, Luna apprend vivre avec les animaux comme si cela a toujours été dans ses gênes. S’arrêtant au bord du lac, la poupée s’accroupit un petit instant, regardant son reflet à travers l’eau éclairée par l’astre lunaire. C’est étrange, elle a ce sentiment d’attendre quelqu’un mais il lui est impossible de savoir qui cela pourrait bien être. Un homme ? Une femme ? Un vampire comme elle ? Toutes ces possibilités qui n’ont finalement aucun sens car n’importe qui et n’importe quoi pourrait venir la rejoindre… Ce sentiment s’impose à chaque fois qu’elle rejoint cet endroit.
Oui, malgré son regard vide dans ce reflet, elle ressent une certaine forme de nostalgie qui la pousse toutes les pleines lunes à revenir pour faire comme à sa nouvelle habitude. C’est en prenant place sur un arbre qui est tombé – servant de banc pour la petite vampiresse qu’elle est – que Luna sort ses affaires minutieusement : quelques parchemins ainsi que de l’encre et une plume. Nul besoin de plus pour la petite écrivaine qu’elle est… C’est un passe-temps qui a du bon, il lui permet d’essayer de se souvenir mais aussi de créer des histoires qui sont propres à ses ressentis passés. C’est un amalgame d’émotions, de sentiments fugaces mais de ces choses qui lui compriment son cœur mort, elle couche une histoire cohérente et terrifiante.
En cette nuit fraîche, seule la lune baigne la forêt de sa lueur laiteuse. Elle nous accompagne dans nos pas pour ne pas nous perdre, ou pour certains, signer un aller sans retour. Peut-être est-ce qu’il aurait dû éviter de rester ici en pleine nuit, cet humain qui git à ses pieds ? Peut-être. Mais pour sa survie il n’est qu’un malheureux sacrifice. Ses ballerines étrangement propres balayent le sol dans un silence presque accablant, comme si la vampiresse craignait qu’on ne l’entende. C’est une manière à elle de rester aussi furtive qu’inexistante, un peu comme ses souvenirs qu’elle tente irrémédiablement de se remémorer, sans réel succès. Sous cette nouvelle lune, la poupée n’a rien trouvé de mieux que de se retrouver à cet endroit habituel mais aussi inhabituel :
Une clairière abritant un lac bien calme où des rares animaux de la nuit viennent s’abreuver avant de repartir se cacher, ou chasser. A force de vivre dans sa petite maisonnette, Luna apprend vivre avec les animaux comme si cela a toujours été dans ses gênes. S’arrêtant au bord du lac, la poupée s’accroupit un petit instant, regardant son reflet à travers l’eau éclairée par l’astre lunaire. C’est étrange, elle a ce sentiment d’attendre quelqu’un mais il lui est impossible de savoir qui cela pourrait bien être. Un homme ? Une femme ? Un vampire comme elle ? Toutes ces possibilités qui n’ont finalement aucun sens car n’importe qui et n’importe quoi pourrait venir la rejoindre… Ce sentiment s’impose à chaque fois qu’elle rejoint cet endroit.
Oui, malgré son regard vide dans ce reflet, elle ressent une certaine forme de nostalgie qui la pousse toutes les pleines lunes à revenir pour faire comme à sa nouvelle habitude. C’est en prenant place sur un arbre qui est tombé – servant de banc pour la petite vampiresse qu’elle est – que Luna sort ses affaires minutieusement : quelques parchemins ainsi que de l’encre et une plume. Nul besoin de plus pour la petite écrivaine qu’elle est… C’est un passe-temps qui a du bon, il lui permet d’essayer de se souvenir mais aussi de créer des histoires qui sont propres à ses ressentis passés. C’est un amalgame d’émotions, de sentiments fugaces mais de ces choses qui lui compriment son cœur mort, elle couche une histoire cohérente et terrifiante.
Cette histoire qu’elle a nommée : Du Conte à la Désillusion.