Un dada... Un dada... Un dragon !? [Rigel - Maria Torres ] Mer 8 Mar - 19:48
Cela faisait quelques semaines que Maria étudiait une plante étrange que Miguel lui avait ramenée de la forêt. Parfois, alors qu’elle ne lui demandait pas, celui-ci lui ramenait des spécimens à étudier. Après tout, il désirait les résultats d’analyse de tous ce qu’elle pouvait étudier. Il devait forcément chercher quelque chose. Il était donc apparut un jour, avec cette petite branche rougeâtre parsemé de boules blanches qui ressemblait à des yeux. Maria n’avait jamais rien vu de telle, parce que cela ne poussait pas dans son pays natale. Ce qui l’intriguait, cependant, c’est que Miguel était persuadé qu’il avait vu ces yeux cligner et le suivre du regard.
Sceptique, Maria commença par mettre cette branche dans un environnement favorable à sa conservation. Maria s’était improvisé un petit espace de travail avec le matériel du laboratoire du lycée et allait parfois hors des heures de cours chercher le matériel dont elle avait besoin. Par la suite, elle est allée chercher toutes la documentation qu’elle pouvait trouver sur cette plantes. Sur Internet, il semblait que ce cela soit une Actaea pachypoda, autrement appelé Yeux de poupées. Cette plante n’était ni plus ni moins qu’une herbacée pérenne de la famille des Ranunculaceae. Il était évident que Miguel avait eu des hallucinations lors de son passage dans la forêt. Par conscience scientifique, après ces semaines de recherches, la jeune Maria pris gants et scalpel pour aller jusqu’au bout de la méthode.
C’est alors qu’elle ne put expliquer ce qui se passa par la suite. La chair du fruit était rigide, comparable à un globe oculaire. Il lui fallut plusieurs essaies pour enfin percer la paroi. Un liquide transparent, teinté de brun explosa sur son sarrau.
« ¡ Pues vaya ! » s’exclama l’adolescente. « Ne me dites pas que… »
À l’intérieur de ce fruit se trouvait tous les éléments d’un œil humain ; la rétine, le cristallin, l’humeur aqueuse, et même les nerfs optiques ». Ce pourrait-ce que Miguel avait raison ?
Le lendemain, comme c’était jour de congé, Maria pris tout son équipement pour aller explorer par elle-même la forêt. Dans son sac à bandoulière, elle avait mis une lampe torche, quelques collations ainsi qu’une batterie externe pour être certaine que son téléphone ne manque pas d’énergie. Parlant du téléphone, elle s’était assuré qu’elle avait bien dans son répertoire le numéro de Rigel. Cela faisait quelque fois qu’elle lui demandait des services, parfois en rapport avec sa mission de découvrir la vérité sur la ville et d’autres fois, oserait-elle l’avouer, simplement pour avoir une excuse pour lui parler, car après tout, ils s’entendaient bien. Dans tous les cas, elle savait que si un problème survenait dans la forêt, elle pouvait compter sur lui.
Une fois sur les lieux, la jeune femme essaya de se rappeler les indications de Miguel. Il lui avait parlé vaguement où il les avait aperçu, mais cela remontait à quelques jours déjà. Elle s’enfonça toujours un peu plus dans la forêt, mais perdait peu à peu espoir de retrouver cette plante si particulière.
Après quelques heures de recherche, Maria pris une pause. Elle avait repéré un tronc d’arbre parfait pour s’y asseoir. Elle n’avait pas l’habitude de faire d’aussi grande randonnée, son estomac non plus.
Soudain, pendant qu’elle mangeait l’une de ses collations, quelques craquements vinrent briser le champs du vent dans les feuilles. Maria se figea aussitôt. Elle pouvait sentir son cœur battre dans ses tempes. Lentement, elle bougea la tête pour regarder tout autour d’elle. Ce n’est qu’au dernier instant qu’elle vit une ombre bouger dans le coin de son œil. Elle serrait désormais son orange si fort dans sa main, tellement Maria était crispée, que le fruit n’était plus que de la bouilli.
« Y’a…. quelqu’un ? » se risqua la colombienne alors que tout lui indiquait qu’elle n’était pas seule.
Dernière édition par Torres Maria le Ven 28 Juil - 20:05, édité 5 fois