caring for you | feat. kyôJeu 24 Aoû - 19:37
Sick day
caring for you
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Cela fait déjà plusieurs jours que Xiao ne se sent pas bien.
Lui qui habite le quartier caucasien ne devrait pas s'en étonner : il y fait froid tous les jours, et une importante quantité de neige s'y dépose tout aussi quotidiennement. Il est sûr qu'il aurait fini par choper la crève un jour ou l'autre, et ce moment est enfin arrivé. Dire qu'il pensait que ce serait l'un ou l'une de ses élèves qui finirait par lui refiler un truc...
Aujourd'hui, pas d'école : c'est les vacances d'été ! Cependant, Xiao continue de travailler au poste de police, et aujourd'hui ne fait pas exception. Alors il se lève, la mort ancré dans le regard et des cernes noirs de fatigue sous les yeux, et se prépare à une nouvelle nuit de folie en uniforme. Et, habitude de la période où il a vécu au Japon - bien qu'il ne s'en souvienne que très peu -, avec un masque blanc couvrant le bas de son visage.
Il passe la nuit à crever de chaud sous le cuir de ses vêtements - sans doute est-il un peu fiévreux, mais il tâche de ne pas le laisser transparaître, gobe un cachet ou deux et c'est reparti. Mais c'est raté : plusieurs fois, on lui demande s'il va bien et s'il ne devrait pas plutôt rentrer se reposer. Et plusieurs fois, il balaie la proposition du revers de la main ou foudroie son interlocuteur du regard pour que le sujet ne soit plus remis sur la table. Ca fonctionne : on le laisse tranquille, mais il sent bien les quelques œillades lancées dans son dos, quand ils croient tous qu'il ne les voit pas.
Le chinois parvient toutefois à effectuer la majeure partie de son travail sans trop d'encombres - bien qu'il doive vagabonder de quartier en quartier au beau milieu de la matinée pour les besoins d'une enquête, accompagnant l'un des détectives du poste. C'est donc complètement à plat qu'il finit par rentrer, en plein milieu de la journée. Sitôt le pas de la porte passé, il retire son masque, jette ses clés sur la table et s'effondre sur le canapé, s'enroulant dans le plaid qui s'y trouve en grelottant. Kutsu s'approche de lui, le renifle puis, sans hésitation, s'installe au creux de son ventre à la recherche d'une chaleur bienvenue.
Un peu plus tôt dans la matinée, Xiao a texté Kyô. Cela faisait plusieurs jours qu'ils se fréquentaient, comme convenu entre les deux lors de leur première rencontre, pour tâcher de renouer le lien qu'ils semblaient avoir perdu en arrivant dans la ville. Car il était désormais sûr que les deux hommes se connaissaient d'avant, sans pouvoir re-situer d'où ni comment. Mais aujourd'hui, ils ne se verraient pas : le policier n'est clairement pas en état. Tête qui tourne, nausées, fièvre, mal de gorge... Yep, c'est une bonne grippe qu'il a, et elle l'empêchera sans doute de se rendre au travail ce soir. Il grogne en s'en rendant compte, la tête dans sa couverture au motif de pattes de chat. Soudain, un SMS fait vibrer le téléphone toujours dans sa poche.
Lui qui habite le quartier caucasien ne devrait pas s'en étonner : il y fait froid tous les jours, et une importante quantité de neige s'y dépose tout aussi quotidiennement. Il est sûr qu'il aurait fini par choper la crève un jour ou l'autre, et ce moment est enfin arrivé. Dire qu'il pensait que ce serait l'un ou l'une de ses élèves qui finirait par lui refiler un truc...
Aujourd'hui, pas d'école : c'est les vacances d'été ! Cependant, Xiao continue de travailler au poste de police, et aujourd'hui ne fait pas exception. Alors il se lève, la mort ancré dans le regard et des cernes noirs de fatigue sous les yeux, et se prépare à une nouvelle nuit de folie en uniforme. Et, habitude de la période où il a vécu au Japon - bien qu'il ne s'en souvienne que très peu -, avec un masque blanc couvrant le bas de son visage.
Il passe la nuit à crever de chaud sous le cuir de ses vêtements - sans doute est-il un peu fiévreux, mais il tâche de ne pas le laisser transparaître, gobe un cachet ou deux et c'est reparti. Mais c'est raté : plusieurs fois, on lui demande s'il va bien et s'il ne devrait pas plutôt rentrer se reposer. Et plusieurs fois, il balaie la proposition du revers de la main ou foudroie son interlocuteur du regard pour que le sujet ne soit plus remis sur la table. Ca fonctionne : on le laisse tranquille, mais il sent bien les quelques œillades lancées dans son dos, quand ils croient tous qu'il ne les voit pas.
Le chinois parvient toutefois à effectuer la majeure partie de son travail sans trop d'encombres - bien qu'il doive vagabonder de quartier en quartier au beau milieu de la matinée pour les besoins d'une enquête, accompagnant l'un des détectives du poste. C'est donc complètement à plat qu'il finit par rentrer, en plein milieu de la journée. Sitôt le pas de la porte passé, il retire son masque, jette ses clés sur la table et s'effondre sur le canapé, s'enroulant dans le plaid qui s'y trouve en grelottant. Kutsu s'approche de lui, le renifle puis, sans hésitation, s'installe au creux de son ventre à la recherche d'une chaleur bienvenue.
Un peu plus tôt dans la matinée, Xiao a texté Kyô. Cela faisait plusieurs jours qu'ils se fréquentaient, comme convenu entre les deux lors de leur première rencontre, pour tâcher de renouer le lien qu'ils semblaient avoir perdu en arrivant dans la ville. Car il était désormais sûr que les deux hommes se connaissaient d'avant, sans pouvoir re-situer d'où ni comment. Mais aujourd'hui, ils ne se verraient pas : le policier n'est clairement pas en état. Tête qui tourne, nausées, fièvre, mal de gorge... Yep, c'est une bonne grippe qu'il a, et elle l'empêchera sans doute de se rendre au travail ce soir. Il grogne en s'en rendant compte, la tête dans sa couverture au motif de pattes de chat. Soudain, un SMS fait vibrer le téléphone toujours dans sa poche.
Un soupir et quelques réflexions dans son esprit brumeux plus tard, voilà qu'il envoie son adresse au tatoueur. C'est un combat qu'il sait qu'il ne gagnera pas, vu comment Kyô semble têtu, aussi préfère-t-il qu'ils se voient le plus tôt possible pour qu'il puisse se reposer rapidement.
Sauf que, dans l'attente de l'arrivée de Kyô, le voilà qui s'endort sur le canapé.
Sauf que, dans l'attente de l'arrivée de Kyô, le voilà qui s'endort sur le canapé.
Dernière édition par Fēng Xiāo le Sam 16 Sep - 18:45, édité 1 fois