coopération | ft. Samantha CollinsMer 30 Aoû - 18:54
Coopération
sur une bien étrange affaire
sur une bien étrange affaire
L'affaire est étrange.
Mais qu'est-ce qui n'est pas étrange, ici ? Xiao soupire en fermant la porte de la salle d'interrogatoire derrière lui. Déjà la septième victime, et pas l'ombre d'un indice ne se profile à l'horizon. Ses yeux fatigués se posent sur le maigre dossier qu'il tient dans ses mains : la déposition du nouveau témoin s'y trouve. Ou, plutôt, de la nouvelle victime.
Il avance dans le couloir en direction de la salle de pause. Le policier a besoin d'un grand café bien noir, sans lait ni sucre, après cet interrogatoire sans queue ni tête.
Cela fait une semaine que des animaux disparaissent, les uns après les autres. Mais pas n'importe lesquels (ou, plutôt, si, après réflexion : n'importe lesquels) : des animaux de compagnie. Les disparus à déplorer : le hamster Kiki, la perruche Ambroisine, les chats Frimousse, Felix et Ficelle, le rat Fromage et le chien Médor, dernière victime en date, dont le maître éploré se trouve dans une pièce à quelques mètres.
Personne n'a rien vu. C'est comme si ces animaux s'étaient tout simplement volatilisés.
Il actionne la cafetière et cherche sa tasse - ah, sur l'évier. Une tasse à l'effigie d'un petit chat noir. Il se verse une grande rasade de café une fois celui-ci prêt, et sort de la salle.
Ca n'a pas de sens. Pourquoi ces animaux ont-ils disparu et, surtout, qui est derrière tout ça ? Si tant est que les victimes disent vrai, et qu'il y a bien un ou des coupables.
Tous les vols ont eu lieu dans le même quartier, mais les personnes volées ne se connaissent pas toutes. Les policiers - dont Xiao - ont bien interrogés tout le quartier à la recherche de témoins, mais en vain. Personne n'a rien vu. Il soupire - il va devoir y retourner, ce soir. Peut-être quelqu'un a-t-il vu quelque chose, cette nuit...
On le hèle dans le couloir alors qu'il passe devant une porte ouverte. C'est l'un de ses chefs, qui lui annonce que le FBI a été dépêché sur le coup et qu'il doit prêter assistance à leur agente lorsque celle-ci arrivera au commissariat. En attendant... Il est en stand-by.
Il grogne en entrant dans le petit bureau qui a été alloué à l'enquête. Jetant le dossier sur la table, il s'y installe et prend une grande lampée de sa boisson favorite. Il n'a plus grand-chose à faire, maintenant, à part attendre, alors il tire la boîte contenant plusieurs dossiers tout aussi maigres que celui dont il vient de se débarrasser, et se met à les feuilleter. Histoire de se remémorer toute l'affaire.
Mais qu'est-ce qui n'est pas étrange, ici ? Xiao soupire en fermant la porte de la salle d'interrogatoire derrière lui. Déjà la septième victime, et pas l'ombre d'un indice ne se profile à l'horizon. Ses yeux fatigués se posent sur le maigre dossier qu'il tient dans ses mains : la déposition du nouveau témoin s'y trouve. Ou, plutôt, de la nouvelle victime.
Il avance dans le couloir en direction de la salle de pause. Le policier a besoin d'un grand café bien noir, sans lait ni sucre, après cet interrogatoire sans queue ni tête.
Cela fait une semaine que des animaux disparaissent, les uns après les autres. Mais pas n'importe lesquels (ou, plutôt, si, après réflexion : n'importe lesquels) : des animaux de compagnie. Les disparus à déplorer : le hamster Kiki, la perruche Ambroisine, les chats Frimousse, Felix et Ficelle, le rat Fromage et le chien Médor, dernière victime en date, dont le maître éploré se trouve dans une pièce à quelques mètres.
Personne n'a rien vu. C'est comme si ces animaux s'étaient tout simplement volatilisés.
Il actionne la cafetière et cherche sa tasse - ah, sur l'évier. Une tasse à l'effigie d'un petit chat noir. Il se verse une grande rasade de café une fois celui-ci prêt, et sort de la salle.
Ca n'a pas de sens. Pourquoi ces animaux ont-ils disparu et, surtout, qui est derrière tout ça ? Si tant est que les victimes disent vrai, et qu'il y a bien un ou des coupables.
Tous les vols ont eu lieu dans le même quartier, mais les personnes volées ne se connaissent pas toutes. Les policiers - dont Xiao - ont bien interrogés tout le quartier à la recherche de témoins, mais en vain. Personne n'a rien vu. Il soupire - il va devoir y retourner, ce soir. Peut-être quelqu'un a-t-il vu quelque chose, cette nuit...
On le hèle dans le couloir alors qu'il passe devant une porte ouverte. C'est l'un de ses chefs, qui lui annonce que le FBI a été dépêché sur le coup et qu'il doit prêter assistance à leur agente lorsque celle-ci arrivera au commissariat. En attendant... Il est en stand-by.
Il grogne en entrant dans le petit bureau qui a été alloué à l'enquête. Jetant le dossier sur la table, il s'y installe et prend une grande lampée de sa boisson favorite. Il n'a plus grand-chose à faire, maintenant, à part attendre, alors il tire la boîte contenant plusieurs dossiers tout aussi maigres que celui dont il vient de se débarrasser, et se met à les feuilleter. Histoire de se remémorer toute l'affaire.
Dernière édition par Fēng Xiāo le Dim 5 Nov - 11:31, édité 1 fois