Calepin Runique de la Völva

Sofia vit dans son Grand Skáli, une maison typique viking où vivaient les chefs nordiques et leurs familles. Malgré les 1000 années passées, la maison de Sofia n'a pas évoluée, elle semble figée dans le temps, depuis l'Ere des Vikings. Deux immenses portes, dont les gravures représentent la déesse Freyja, la garde fermée. Un chambranle en or et en bois encadre ces portes, lui aussi gravé, de runes nordiques destinées à apporter la paix et la sérénité au sein du skáli. A l'intérieur, non loin de l'entrée, se trouve une cheminé à foyer ouvert, où Sofia y fait la cuisine et prépare ses remèdes, dans une grosse marmite en fonte suspendue. Une très longue table se situe derrière le foyer, comme si elle était destinée à accueillir d’innombrables invités.

Au bout de cette table, légèrement surélevés, trois fauteuils en bois, recouverts de peau de bête, surplombent le skáli. Il est strictement interdit de s'installer sur celui du milieu, qui est plus imposant que les deux autres. Tout comme il est interdit de s'installer sur celui à sa droite. Sofia elle-même ne s'y installe jamais, pour des raisons qu'elle ignore, mais quelque chose la pousse à savoir que ce n'est pas sa place. En général, elle s'assoit sur celui de gauche. Un mur, derrière ces trois fauteuils, cache les chambres, dont une qui appartient à Sofia.

Cette chambre est assez simple, une belle armoire permet à Sofia d'y ranger soigneusement ses tenues. Une commode pour le reste de ses affaires. Un bureau s'y trouve aussi, mais ne semble que très peu servir. Le lit, quant à lui, recouvert de grandes peaux de bêtes faisant offices de couvertures. Elles reposent sur un bois lui-même habillé de différentes fourrures en guise de matelas. Le cadre du lit, en bois, est gravé à la manière des nordiques. La tête de lit représente deux corbeaux sculptés.

Dans une petite pièce à coté des chambres, se trouve la salle d'eau. Là aussi, aucune technologie. Au centre de la pièce, une grande bassine en bois permet à Sofia de prendre ses bains. L'eau est chauffée grâce à des braises ardentes sous la pierre. Malgré tout coquette, les armoires sont remplies de produits d'hygiènes et de beauté. Des miroirs sont accrochés sur les murs, ainsi que des bougeoirs et autres étagères. Le sol est fait entièrement de pierre, qui capte toute la chaleur des braises, ce qui fait de cette salle d'eau un endroit où il y fait toujours chaud.

Suite aux événements du stade, la fameuse Ford Mustang de Sofia s'est vu offrir un nouveau look. Son modèle de 2010 a subitement changé, pour devenir une Mach 1 de 1969. Véritable coup de cœur pour la médecin, Sofia a aussitôt adoptée cette nouvelle voiture. Elle sait pertinemment qu'une fois de retour dans les années 2010, elle reprendra sa forme d'origine. Et ça, c'est hors de question. Pour cette raison, Sofia a donc rachetée une nouvelle Mustang Mach 1, parfaitement identique à celle qu'elle possède déjà. D'un noir métallisé, elle représente sa propriétaire. Elégante, raffinée mais avec un coté sauvage et mythique. Sous le capot, un puissant V8 351ci de 290CV. L'intérieur est en véritable cuir, noir, aménagé pour pouvoir accueillir les deux corbeaux en toute sécurité.

Le véritable visage de la Mustang de Sofia, avant les événements du stade. Si, pour l'heure, elle possède les traits de la Mach 1, elle retrouvera sa forme d'origine une fois revenue dans les années 2010. Sofia est tombée amoureuse de ce type de voiture et ne jure que par elle. Pour elle, c'est comme retrouver les sensations d'antan, lorsqu'elle chevauchait son étalon noir dans les plaines saxonnes. Le logo de la marque, un cheval au galop, n'est peut-être pas étranger à ce coup de cœur. Le moteur V8 ahurissant est capable de pousser le véhicule à presque 300KM/H grâce à ses 540CV. Difficile d'imaginer une femme aussi douce et coquette comme Sofia au volant de cet engin. Entièrement noire, à l'intérieur comme à l'extérieur, elle dort à coté de sa sœur Mach 1 sous un grand capot, à l'image d'une écurie accueillant 2 chevaux.   

Ce sabre accompagne Sofia absolument partout. Sauf durant ses rendez-vous professionnel évidemment ou dans les couloirs de son hôpital. Il reste dans son bureau et le récupère en rentrant chez elle. Cette arme peut-être vu comme une véritable relique du passé en parfait état. Il s'agit d'un cadeau de son père, bien qu'elle ne se souvient plus de ce détail. Durant l'Âge des Vikings, il était courant de voir Ragnar revenir avec des esclaves dans son drakkar. Un jour, parmi eux, il y avait une esclave asiatique, originaire d'un lointain pays de l'est. Le Japon, durant L'ère Tenpyō. Elle possédait ce sabre, qui lui fut naturellement retiré et offert à Sofia. Sa valeur est tout simplement inestimable, autant financièrement que sentimentalement. Il se raconte qu'il s'agit d'une création d'un descendant direct de Masamune, probablement le forgeron le plus célèbre de l'histoire. La technique de trempe, donnant naissance à des motifs particulier sur la lame, rappelle sans doute la technique de ce célèbre forgeron. La lame est, de fait, aussi tranchante que résistante à la rupture. Depuis, ce sabre porte le nom de La Völuspá, en référence au poème nordique, que l'on peut traduire de la manière suivante : « Prophétie de la Voyante ». Aujourd'hui, Sofia n'est probablement même pas capable de compter le nombre de morts provoqué par ce katana. Elle a su développer son propre style de combat, grâce à cette arme, qui était à l'époque vu comme très atypique par les siens. Mais son efficacité sur la champ de bataille n'en était pas pour autant remis en cause. On racontait que si Sofia tirait sa lame hors de son fourreau, le destin de ses adversaires était scellé. D'où le nom de La Völuspá, « Prophétie de la Voyante ».