Re: [Mission - Apprendre à mieux connaître Goosebump] plein de gensVen 9 Fév - 17:13
Apprendre à mieux connaître
Goosebump
Goosebump
La voix est bien celle de Kyô. C'est bien le visage de Kyô qu'il regarde, à cet instant. Mais pourtant, tout, dans son ton, lui laisse penser qu'il ne s'agit pas de lui.
Il lui fait... la morale ? Sur le contrôle de ses sentiments, ou quelque chose du genre. Xiao est perplexe, il ne comprend pas mais laisse son petit ami (?) s'exprimer, tentant de trouver un sens à ce qu'il peut bien dire. Il fait quelques pas, à droite et à gauche, s'arrête, se retourne. Lui pose subitement une question.
Pourquoi il est venu ici... Sans doute parle-t-il du chapiteau, puisqu'il évoque Goosebump. Il est vrai qu'il a reçu une lettre la concernant, et que cette lettre est complètement passée à la trappe une fois l'illusion lancée. Parce que ce n'est pas Kyô, le policier en est désormais certain. Non, Kyô ne parlerait pas ainsi.
Xiao n'a jamais cherché de réponses, en tant que telles, sur Goosebump. Non, ce qu'il cherchait en venant ici... Qu'est-ce qu'il cherchait, réellement ? Peut-il le dire ? Bien sûr. Il soupire, comme il en a tant l'habitude, de lassitude sans doute. Il a vu un attroupement devant un bien étrange chapiteau, et puis... C'était juste son devoir de flic, d'aller vérifier ce qu'il se passait et que rien n'était trop étrange, non ? Et puis, la lettre l'a fortement intriguée. Pourquoi lui, pourquoi eux ?
Le policier ne répond pas à la chose qui a l'apparence du tatoueur. Après tout, qu'aurait-il bien pu lui dire ? Que oui, il n'aspire qu'à une vie tranquille avec Kyô, après toute la merde qu'il semble avoir vécu à peine deux ans auparavant ? L'enfer dont il est sorti après la mort de son mari et qu'il ne peut qu'imaginer, en proie à une amnésie quasi-totale ?
Ca n'arrête pas l'être qui, au contraire, continue à lui parler.
Il l'assomme de vérités toutes plus vraies les unes que les autres. Xiao n'a jamais été un humain motivé par quoi que ce soit, se laissant aller au rythme de sa vie - de ce qu'il se rappelle, du moins. Plus professionnel ? Sans doute fait-il écho aux traces de pas menant à la fois à la cathédrale et au quartier asiatique. Il serre le poing, de nouveau, contre sa cuisse. Impuissant.
Se sauver soi-même. A-t-il besoin d'être sauvé ? Est-il en quelconque danger ? Oui, il a raison ; il est bien devenu professeur et policier pour aider les autres, mais peut-être s'est-il oublié dans l'équation. Ce n'est pourtant pas l'impression qu'il a, après tout, sa vie n'a-t-elle pas pris plus de sens après avoir rencontré son petit ami ? N'a-t-il pas, enfin, trouvé une raison de rentrer chez lui après avoir effectué son devoir auprès des autres ?
Soudainement, il n'en est plus si sûr. La voix, qui n'a de Kyô que l'apparence, sème le doute en son esprit. Comment peut-elle le connaître si bien ? Savoir qu'il n'a qu'une peur, celle de perdre l'être le plus cher à ses yeux comme c'est déjà arrivé il y a quelques années ?
« Un choix ne revient pas à tirer un trait sur une partie de sa vie, Xiao. »
Et pourtant, il a bel et bien tiré un trait sur son passé lorsqu'il est arrivé à Weirdtown.
Mais Xiao n'a plus le temps. Alors qu'il s'apprête, enfin, à répondre à ce long monologue, le voilà qu'il se sent aspiré - comme il l'a déjà été maintes fois ces derniers temps. A peine a-t-il desserré ses lèvres pincées qu'il perd connaissance de nouveau. La dernière image gravée dans son esprit étant celle de celui qui n'est pas son petit ami lui faire un signe d'au revoir de la main.
(...)
Lorsque ses yeux se rouvrent enfin, il constate qu'il se trouve de nouveau devant le chapiteau. Bien vite, le policier se redresse et regarde autour de lui, cherchant le faux Kyô frénétiquement des yeux. Il ne voit cependant que l'un des deux jumeaux yokaï - est-ce Inuko ou Okuni ? Ah, c'est Inuko, remarque-t-il au sceau sur sa joue - qui se désintéresse bien vite de lui et quitte les lieux sans un mot, et sans qu'il n'ait le temps de le retenir.
Encore l'estomac un peu retourné par ce qu'il vient de lui arriver, Xiao tente toutefois de rentrer de nouveau dans le chapiteau. Mais impossible. Alors il détourne les talons et se dirige vers la mairie, à la recherche de nouvelles réponses.
Et qui de mieux placée que Goosebump elle-même pour lui venir en aide ?
Mais... Impossible de pénétrer dans la mairie. La porte est fermée.
Il lève les yeux vers le sommet de l'immense bâtisse, un air blasé placardé sur le faciès, avant de soupirer, encore et toujours.
C'est pas aujourd'hui qu'il les aura, ses réponses, songe-t-il en faisant face au commissariat avant de s'y rendre, comme une journée de boulot classique.
Oh, il va garder un œil sur le chapiteau, et se renseigner à droite et à gauche. S'assurer que tout le monde rentre bien sain et sauf de ce petit... périple.
Après tout, c'est bien là son devoir... Non ?
(Un message sera porté à Kyô afin de savoir s'il se porte bien, évidemment.)
Il lui fait... la morale ? Sur le contrôle de ses sentiments, ou quelque chose du genre. Xiao est perplexe, il ne comprend pas mais laisse son petit ami (?) s'exprimer, tentant de trouver un sens à ce qu'il peut bien dire. Il fait quelques pas, à droite et à gauche, s'arrête, se retourne. Lui pose subitement une question.
Pourquoi il est venu ici... Sans doute parle-t-il du chapiteau, puisqu'il évoque Goosebump. Il est vrai qu'il a reçu une lettre la concernant, et que cette lettre est complètement passée à la trappe une fois l'illusion lancée. Parce que ce n'est pas Kyô, le policier en est désormais certain. Non, Kyô ne parlerait pas ainsi.
Xiao n'a jamais cherché de réponses, en tant que telles, sur Goosebump. Non, ce qu'il cherchait en venant ici... Qu'est-ce qu'il cherchait, réellement ? Peut-il le dire ? Bien sûr. Il soupire, comme il en a tant l'habitude, de lassitude sans doute. Il a vu un attroupement devant un bien étrange chapiteau, et puis... C'était juste son devoir de flic, d'aller vérifier ce qu'il se passait et que rien n'était trop étrange, non ? Et puis, la lettre l'a fortement intriguée. Pourquoi lui, pourquoi eux ?
Le policier ne répond pas à la chose qui a l'apparence du tatoueur. Après tout, qu'aurait-il bien pu lui dire ? Que oui, il n'aspire qu'à une vie tranquille avec Kyô, après toute la merde qu'il semble avoir vécu à peine deux ans auparavant ? L'enfer dont il est sorti après la mort de son mari et qu'il ne peut qu'imaginer, en proie à une amnésie quasi-totale ?
Ca n'arrête pas l'être qui, au contraire, continue à lui parler.
Il l'assomme de vérités toutes plus vraies les unes que les autres. Xiao n'a jamais été un humain motivé par quoi que ce soit, se laissant aller au rythme de sa vie - de ce qu'il se rappelle, du moins. Plus professionnel ? Sans doute fait-il écho aux traces de pas menant à la fois à la cathédrale et au quartier asiatique. Il serre le poing, de nouveau, contre sa cuisse. Impuissant.
Se sauver soi-même. A-t-il besoin d'être sauvé ? Est-il en quelconque danger ? Oui, il a raison ; il est bien devenu professeur et policier pour aider les autres, mais peut-être s'est-il oublié dans l'équation. Ce n'est pourtant pas l'impression qu'il a, après tout, sa vie n'a-t-elle pas pris plus de sens après avoir rencontré son petit ami ? N'a-t-il pas, enfin, trouvé une raison de rentrer chez lui après avoir effectué son devoir auprès des autres ?
Soudainement, il n'en est plus si sûr. La voix, qui n'a de Kyô que l'apparence, sème le doute en son esprit. Comment peut-elle le connaître si bien ? Savoir qu'il n'a qu'une peur, celle de perdre l'être le plus cher à ses yeux comme c'est déjà arrivé il y a quelques années ?
« Un choix ne revient pas à tirer un trait sur une partie de sa vie, Xiao. »
Et pourtant, il a bel et bien tiré un trait sur son passé lorsqu'il est arrivé à Weirdtown.
Mais Xiao n'a plus le temps. Alors qu'il s'apprête, enfin, à répondre à ce long monologue, le voilà qu'il se sent aspiré - comme il l'a déjà été maintes fois ces derniers temps. A peine a-t-il desserré ses lèvres pincées qu'il perd connaissance de nouveau. La dernière image gravée dans son esprit étant celle de celui qui n'est pas son petit ami lui faire un signe d'au revoir de la main.
(...)
Lorsque ses yeux se rouvrent enfin, il constate qu'il se trouve de nouveau devant le chapiteau. Bien vite, le policier se redresse et regarde autour de lui, cherchant le faux Kyô frénétiquement des yeux. Il ne voit cependant que l'un des deux jumeaux yokaï - est-ce Inuko ou Okuni ? Ah, c'est Inuko, remarque-t-il au sceau sur sa joue - qui se désintéresse bien vite de lui et quitte les lieux sans un mot, et sans qu'il n'ait le temps de le retenir.
Encore l'estomac un peu retourné par ce qu'il vient de lui arriver, Xiao tente toutefois de rentrer de nouveau dans le chapiteau. Mais impossible. Alors il détourne les talons et se dirige vers la mairie, à la recherche de nouvelles réponses.
Et qui de mieux placée que Goosebump elle-même pour lui venir en aide ?
Mais... Impossible de pénétrer dans la mairie. La porte est fermée.
Il lève les yeux vers le sommet de l'immense bâtisse, un air blasé placardé sur le faciès, avant de soupirer, encore et toujours.
C'est pas aujourd'hui qu'il les aura, ses réponses, songe-t-il en faisant face au commissariat avant de s'y rendre, comme une journée de boulot classique.
Oh, il va garder un œil sur le chapiteau, et se renseigner à droite et à gauche. S'assurer que tout le monde rentre bien sain et sauf de ce petit... périple.
Après tout, c'est bien là son devoir... Non ?
(Un message sera porté à Kyô afin de savoir s'il se porte bien, évidemment.)